Foulibrousser : douter de ses capacités intellectuelles. Se sentir en-deçà du niveau requis.
Cela aurait été trop beau : je commence à m'inquiéter. Rimbaud, la grammaire surtout m'affolent. Impression de ne rien savoir. Le programme est incommensurable. Comme tout programme d'agrégation, me direz-vous. Ce qui me semblait réalisable devient monumental.
Souci : trois auteurs sur six ne me conviendraient pas à l'oral. Gloups.
Là, je me dis que je n'aurai pas le temps de boucler mon programme de révisions. Je reprends le lycée demain, après cinq jours intenses. Mon cerveau est au bord de l'implosion.
Alors après ma journée Charlot, Aimé, Arthur et grammaire, j'ai décidé de me préparer un gratin de légumes au tofu. Une première. Mais ça ne peut pas être mauvais, me dis-je. Et puis besoin de manger sain. De prendre des forces.
Flûtine arrivera vendredi. Et je me demande si je vais vraiment aller travailler ce jour-là. C'est mal.
Je vous laisse car j'ai besoin de m'éloigner un peu de l'écran, et la poésie d'Aimé m'attend ensuite...