L'internationale
C'est étrange comme j'ai toujours eu des "périodes" de lecture assez tranchées : les classiques en long en large et en travers de l'adolescence jusqu'à mes études littéraires incluses; des incartades vers l'Asie (Basho, Mishima...), la littérature érotique (une UE extra à la Fac avec Montaigne -si, si !-, Baudelaire, Pauline Réage...), la psychanalyse (Freud, Bettelheim, un peu de Lacan)...
Et puis il y a eu un peu de littérature hispanique, quelques polars (surtout Fred Vargas), la SF. Depuis quelques mois, je me suis tournée vers la littérature contemporaine étrangère, surtout anglo-saxonne et américaine. A quoi ces choix tiennent-ils, finalement ?
Le printemps passe.
Les oiseaux crient
Les yeux des poissons portent des larmes.
Quel plaisir!
La Vallée de sud
Embaume la neige.
Le vent d'automne
Plus blanc
Que les pierres de la colline rocheuse.
De tous les côtés
Les vents apportent des pétales de cerisier
Au lac des grèbes.
Matsuo Basho (XVIIème s.), Haiku