J'ai enfin entamé la lecture de Césaire, et je peux vous dire que je comprends mieux les propos de mes collègues, qui me disaient que Charles d'Orléans était quasiment plus simple à lire. Je n'ai jamais vu autant de mots rares, que même le TLF ne connait pas. Ils appartiennent souvent au vocabulaire botanique, médical ou encore à des régionalismes. De fait, j'ai divisé mon temps de lecture par trois : j'ai lu hier 50 pages en deux heures. Hum.
Pour m'éclairer, j'ai lu ensuite ma prise de notes sur la littérature comparée. Très dense.
Sinon, j'ai aussi révisé mes cours sur Robbe-Grillet, qui a toujours ce pouvoir soporifique absolu sur moi. Impression d'avancer lentement avec lui, en fait.
Photomaton pris hier. Cliquez !
Vers 20h, alors que je m'étais réveillée à 6h30 (un dimanche, oui, je sais), j'ai stoppé la machine et je me suis commandé des makis en récompense. Je les ai mangés devant deux épisodes de la saison 5 d'Ally Mc Beal. L'avantage, c'est que ça me détend, cette série. Au lit à 22h, car mes yeux baissaient le rideau.
A part ça, mon programme du jour portera sur Césaire encore et Montaigne. On verra ce qu'il me reste sur le timing pour envisager plus. Et ma seule "récréation", c'est Karouf. Pffff. Heureusement que j'ai encore demain (dernière journée donnée par le proviseur) pour poursuivre.
Je continue donc à courir dans cette dernière ligne droite, en sentant la ligne d'arrivée, un peu comme les chevaux. On verra bientôt si je suis pur-sang ou canasson.
Edit de 19h25 : 110 pages de Césaire, deux leçons de grammaire (l'infinitif et le morphème QUE), relecture des cours sur Montaigne. Je sature, alors direction abdominaux devant Canal !