Détachement et implication
Comme j'ai rempli mon quota filmique annuel en deux semaines, je peux aussi vous parler un peu de mes impressions sur Detachment, le film avec Adrian Brody. Même si certains traits peuvent paraitre excessifs ou caricaturaux pour des spectateurs loin de toute fonction éducative, j'ai retrouvé, de façon condensée, les pires moments d'une vie de prof, la violence de certaines paroles, certains gestes, certaines attitudes. Quand le doute nous assaille et que nous pensons être vide... Quand il faut être détaché pour survivre...
J'ai juste regretté la fin qui enchainait trop d'événements tragiques, mais le jeu d'Adrian Brody sauve de tout. Si le film passe par chez vous ou si vous l'avez vu, je vous le recommande et j'aimerais avoir votre avis.
Sinon, la rentrée approchant à grands pas, je me suis remise au travail : un paquet de copies a succombé hier. Je dois aussi préparer les oraux du bac blanc. Pas envie, évidemment.
Je poursuis autant que faire se peut les révisions pour l'agreg, mais le moral était en berne hier : crise de confiance (oui, encore). Je me bats pour ne pas sombrer, comme je suis capable de le faire parfois.
Alors, je me secoue pour remuer la pulpe. Hier soir, j'ai fait des exercices de fitness/musculation. J'ai réutilisé la wii fit, qui m'annonce que j'ai perdu plus de 7kg depuis la dernière pesée (qui datait de Mathusalem, certes). Je vais tenter d'aller faire du vélo aujourd'hui, malgré le temps maussade qui écrase Paris depuis quelques jours.
Et ma playlist me fait du bien : L. (que j'irai voir en concert, yeah !), Mellismell, Carmen Maria Vega, Saez, Nina Simone et... Michael Jackson.
Allez, les copies m'appellent encore et encore, c'est que le début d'accord d'accord...