Quitte à être totalement en retard sur les copies (aucune des 120 n'a été touchée par la grâce divine de mon stylo plume durant les vacances), faisons-le allègrement.
Comme je travaille à un nouveau blog, je vais scinder mes entrées progressivement, donc pas de pêle-mêle (ou le moins possible) dans les sujets.
J'ai envie de commencer par mes plaisirs gustatifs automnaux. J'ai passé ma journée d'anniversaire avec ma mère, dans Paris. Au programme, un petit tour par Uniqlo Opéra où j'ai été gâtée. Ensuite, direction l'Hôtel-de-ville à pied, pour se mettre en appétit : j'avais simplement envie d'un japonais. Ecco fato ! Sashimi de thon et california font toujours mon bonheur.


Mais le souci de ce type de restaurant, c'est qu'il y a une faiblesse côté desserts. Et pour deux bouches sucrées, c'est regrettable. En se baladant dans le Bihètechvi, je (re)découvre que Philippe Conticini a installé un salon de thé dans les étages... Je montre à ma mère les merveilles sous cloches, et elle cède aisément à la tentation : découvrir "la pâtisserie des rêves" dans ce cadre est idéal. J'opte pour un délice aux fruits de saison (pomelo) et ma mère choisit le Paris-Brest.


La veille, j'avais déjeuné avec Peaceandream dans un restaurant de couscous et tajines près de mon ancienne banlieue. Inutile de dire que ce rythme de restaurants et le fait de manger autant sont inhabituels. Mais une fois par an, c'est amusant et agréable.

Le top était à venir le lendemain de mon anniversaire. Quand Cally est aux commandes pour choisir un endroit exceptionnel, elle sait y faire. Direction le Vème arrondissement, chez Sola... Restaurant gastronomique dirigé par un chef japonais, chaque menu est préparé en fonction de l'inspiration de celui-ci (qui a fait ses classes chez Robuchon, si je ne m'abuse...) et des arrivées du marché. Il y a deux salles : l'une japonaise, en bas, dans laquelle on retire ses chaussures; l'autre au rez-de-chaussée. Le hasard nous a placées dans cette dernière, ce que je ne regrette pas car il n'y avait que des Asiatiques (contrairement au sous-sol, demandé par les "autres" clients). Nous avons choisi de déjeuner uniquement au saké, sur le conseil de la sommelière, parfaite. L'avantage du saké, c'est qu'il s'accorde avec tout : viande, poisson, peu importe.

Dans les assiettes, c'était une exposition de peintures diverses, pas forcément minimalistes, très belles. Les saveurs étaient extrêmement subtiles. Notre coup de coeur : le canard de Chaland, avec du lard de Collonata (le meilleur lard au monde, peut-être, et je le découvre à trente-neuf ans) et des cèpes...




Tout dans ce restaurant respire la simplicité à son plus haut degré de réussite. Et cela, sans être inaccessible.