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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
23 août 2010

Quand on arrive en ville

Oui oui, me voici revenue. J'aurai beaucoup de choses à raconter sans doute, et surtout je tâcherai de vous prouver par l'image (argh, j'ai presque 1000 photos à traiter...) combien la région des Pyrénées est belle, mais là, je prends le temps d'arriver, de me glisser à nouveau dans mon chez moi, de faire la transition entre les grands espaces montagnards et ma ville...
Heureusement, Flûtine est revenue avec moi.
Il me reste à préparer la rentrée, à établir un plan de guerre pour l'agreg, à profiter de cette dernière semaine de vacances sans me mettre trop la pression.
En attendant, le ménage est en partie fait; j'ai consulté mes mails; et Karouf nous attend...
A très vite, donc.

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3 août 2010

Pause estivale

Voilà, tout semble presque prêt. Flûtine est sur la route.
Je n'ai programmé qu'une entrée sur le blog, concernant deux lectures, et c'est tout. Silence radio pendant plus de deux semaines. Cela me fera du bien, et puis vous aussi, vous serez loin de l'écran, et c'est mieux ainsi.
Nous allons faire pas mal de kilomètres mais cela ne me fait pas peur. La voiture est sacrément chargée. Je vais bien vérifier le gonflage des pneus tout à l'heure. Il semblerait que la pluie soit annoncée pour demain soir sur notre camping. Dommage...

camping

J'ai emporté des lectures d'agreg (Montaigne encore, Racine et Robbe-Grillet). Juste pour les lire. Les connaître un peu. Les savourer. Laisser mûrir.
Par ailleurs, j'ai deux maillots de bain, mes appareils photo, mon vtt, mes affaires de rando et je suis heureuse de tout cela.

En attendant mon retour, je vous souhaite un beau mois d'août, tel que vous l'espérez.

Edit du 4 août : finalement, nous en partirons que demain matin. Ah, le travail...

3 août 2010

Liste des choses za faire

Programme du jour

Charger la voiture, et donc tout préparer au mieux pour nos périples.
Faire mon sac.
Finir de lire Montaigne (première lecture seulement).
Passer l'aspirateur. Laver mon linge et le faire sécher.
M'occuper un peu de moi. Fait mais les tuyaux de la salle de bain sont encore bouchés : je fais un bain de pieds en même temps que je prends ma douche. Pffff !
Récupérer Flûtine ce soir.
Ecrire une entrée sur le blog concernant mes dernières lectures. Elle est programmée, cette entrée !

C'est étrange, je m'attendais à pire, mais il est vrai que la partie voiture va prendre du temps.

Et puis mercredi matin, en route vers le sud ouest !

Edit de 10h40 : pour faire mon sac, j'effectue des essayages pour optimiser le rangement. Et là, le miracle arrive : je rentre dans mes pantalons de rando ! Je ne vous dis pas comme ça me rend jouasse !

Edit n°2 : tiens, c'est la 1900ème entrée que j'écris depuis l'ouverture du blog...

27 juillet 2010

Country girl (en images)

Je ne vous oublie pas, mais je me connecte fort peu ici et je ne vois pas les journées passer !
Dans les dernières nouvelles extraordinaires, sachez que :

J'ai parcouru environ 25km à vélo avant-hier, dont un tiers du trajet sous la pluie. Pour quelqu'un qui n'avait pas pédalé depuis des années, je suis contente.

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J'ai fait la première confiture maison de ma vie ! Nous avons cueilli de façon presque illégale des griottes dans un arbre au bord de la route, et le tout a cuit hier soir. La confiture est délicieuse !

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J'ai un teint splendide.

J'ai encore perdu du poids, mais j'ignore exactement combien de kilos/grammes (?).

Revoir notre ancienne maison ne m'a pas autant perturbé que je croyais. J'ai été soulagée de constater que les trois sapins étaient toujours en place. On se raccroche à peu de choses...

J'ai acheté de la poterie fort jolie, qui me rappelle celle du Japon.

Et puis de l'huile de noix délicieuse, directement au pressoir.

J'ai fait des photos très chouettes dans les blés.

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Et vous, comment se déroule votre mois de juillet ?

21 juillet 2010

Country

Je suis dans la campagne, au fond des champs.
Il y a des odeurs de noisette, de maïs.
Un nouveau vélo rouge.
Des sourires.
Des enfants.
Flûtine, évidemment.
Et à 25km, la maison que nous avions avec mes parents...

Je reviens mardi prochain.
Je repasserai ici dès que possible.

A très vite !

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17 juillet 2010

Surprise

A l'heure où vous lirez cette entrée programmée, je serai sur la route ou arrivée. Je ne devais pas partir avant lundi, mais le coeur a ses raisons... 
Je vogue donc vers Flûtine, qui l'ignore.
Puis, lundi ou mardi, nous partirons voir sa famille -ce qui est une première pour moi.

Ce matin, je me suis activée avec cette seule idée en tête : partir au plus tôt. J'ai fait tourner une machine et un sèche-linge, passé l'aspirateur, repassé, fait ma valise, préparé mes affaires pour l'agreg, les appareils photos, les vêtements pour faire du vélo, payé les factures en attente. Mais j'ai aussi fait un aller-retour au parking pour agencer la voiture, car je suis relativement chargée : j'ai mille choses pour Flûtine, des cadeaux, des ustensiles de cuisine en double, et j'ai vidé mon frigo pour ne rien perdre.

Et puis, petite coquetterie, j'ai pris le temps de me faire épiler les sourcils en institut.

Parfois, mon sens de l'organisation m'épate.

25 avril 2010

Le soleil, la mer, le passé

_8_

Me revoici enfin sur les ondes, même si mon bonheur est peut-être rébarbatif -voire pénible-, je vais continuer à l'étaler...
Nous sommes donc parties, Flûtine et moi, jeudi et vendredi sur Deauville. La destination fait sans doute trop carte postale, mais nous nous sommes régalées. Avant de prendre notre chambre à l'hôtel (l'Ibis devant le port est charmant), nous avons pique-niqué très succinctement sur la plage de Cabourg. Le vent était froid mais le temps superbe. Nous étions habillées comme des pouilleuses, dans des jeans trop grands, des blousons d'hiver, lunettes de soleil au front et t-shirt rayés comme il se doit.

La plage de Cabourg était quasi déserte. Ensuite, après cette longue pause, en milieu d'après-midi, nous longeons la côte pour rejoindre Deauville. Et là, flash back auquel je ne m'attendais pas : je redécouvre Villers-sur-Mer et le centre de vacances où nous avions passé quinze jours avec mes parents il y a des années. Je devais avoir environ dix ans. Je n'avais rien vu de la mer, car j'avais attrapé un très méchant virus (je délirais à 41° de fièvre) et je regardais mon père nager au loin, avec des jumelles. Il était de plus en plus petit; un simple point noir sur l'horizon... Je m'inquiétais un peu, je le guettais, et je suivais son retour dans les flots, régulier et impressionnant.

Là, en voiture avec Flûtine, je me suis arrêtée cahin-caha devant le centre de vacances, vide et fermé à cette époque de l'année. Je suis sortie un peu pantelante. J'ai fixé la mer, comme si elle allait me rendre mon père, des années après. Comme elle l'avait fait il y a peu, il y a des siècles, quand je le guettais ardemment, assise derrière la fenêtre, dans la chambre.

Je n'ai pas bougé. J'ai mis mes larmes sur le compte du vent qui fouettait mon visage. J'ai fixé la mer. Aussi longtemps que cela m'a paru nécessaire. J'ai fixé le centre de vacances. J'ai alterné. J'ai revu ces images rares et lointaines.

La mer ne m'a pas rendu mon père.

Retrouver ce lieu m'a perturbée plus que je ne croyais. Il faut dire aussi que la veille, Flûtine m'avait offert sur cd-rom la seule vidéo existante de mon père... qui datait de 1990, ainsi que celle d'une chanson que j'avais créée en 1997 lors de mon stage BAFA... consacrée à mon père. Alors, forcément, Villers et les vidéos, ça chamboule...

Une fois à Deauville, nous avons posé ma petite valise Dragibus (elle est fuschia) et avons filé sur la célèbre plage chabadabada...

La suite ? Vous l'aurez peut-être après le dîner, ou bien demain.

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24 avril 2010

Chabadabada

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Sur la plage de Deauville...

Nous avons passé deux jours à la mer : Cabourg, Deauville, Honfleur. Je vous raconterai, mais la journée est trop belle pour ne pas en profiter...
Sachez juste que je suis bien, que je me sens sereine, et que je poursuis ma perte de poids sans trop d'efforts.
A ce soir pitêtre...

23 février 2010

Je guette dans la nuit

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Par une journée de pluie, planquée sous un vasistas et la couette, je décide d'écrire un ti peu ici... Etrange d'abandonner  plus ou moins mon blog, si important pour moi. Mais être ailleurs que chez soi, c'est assez plaisant pour laisser des traces, ici et là...

Alors samedi matin, après le pot pour Tinette (j'ai résisté aux larmes, oui oui), j'ai filé ranger ma voiture au parking, puis je suis partie, valise fuschia à la main, pour aller vers Flûtine. J'avais rendez-vous non loin de Bastille pour un voyage en covoiturage.

Dans mon train de banlieue, j'ai eu droit à un prêcheur totalement mystique, qui avait un débit impressionnant et continua de parler même après le terminus. Ensuite, un chanteur espagnol de niveau karakoé m'a écrasé les tympans dans le métro. Arrivée en avance, j'ai guetté mes compagnons de covoiturage avec une certaine distance, car on ne sait pas vraiment sur qui l'on tombe.
Au bout d'un moment, deux jeunes hispanos m'accostent relativement froidement mais de façon correcte. Une autre passagère arrive. Nous attendons la dernière dans le froid pendant presque 30mn, ce que je trouve moyen. L'équipée de cinq est enfin au complet. Ils sont tous très jeunes. On me demande ce que j'étudie... puis quel est mon secret pour avoir l'air aussi jeune ! L'ambiance est très moyenne, mais je m'en moque : je veux juste que nous quittions Paris, et que nous roulions, roulions, roulions...

Ah ben ça pour rouler, nous avons roulé : au bout d'une heure, nous n'étions qu'à 35km de Paris. Et tenez-vous bien : il n'y avait AUCUN bouchon. Nos conducteurs, parlant sans cesse en espagnol, ce que je trouvais inconvenant, décident de faire un détour pour récupérer un sac au fin fond du 77, mais sans nous prévenir. J'avais senti le truc venir, parce que je regardais la route et le gps, mais aussi parce que je tendais l'oreille. Je leur demande si effectivement nous allons sortir de notre trajectoire initiale. Réponse par l'affirmative, avec une excuse à deux francs cinquante. Je commence à grincer des dents. Les jeunettes n'osent trop rien dire.
Une fois arrivés à destination pour la livraison de ce paquet, on nous laisse toutes les trois sans un mot à l'arrière de la voiture (j'ai inévitablement pensé aux toutous que l'on laisse avec une fenêtre entrouverte pour qu'ils respirent) pendant... plus de vingt minutes. Ce qui signifie qu'entre le détour, l'attente, et le temps de reprendre la bonne route, nous avons perdu une heure sur le trajet.
Enfin revenus sur l'autoroute, au bout de dix ou quinze minutes, je sens la voiture ralentir. J'ai peine à y croire : le plein n'avait pas été fait, et le conducteur décide aussi de regonfler ses pneus. Je ronge mon frein une fois de plus, sans en penser moins : mes yeux le disent pour moi, je crois.
Nous poursuivons enfin la route, et je constate sur les prévisions du gps qu'en étant partis à 14h30 (au lieu de 14h), nous parviendrons à destination à... 20h, au lieu de 18h30 comme prévu initialement. Je suis verte. Au bout de trois heures de route, je demande un arrêt pipi. Heureusement, sinon je crois que nous aurions tout fait d'une traite. Là aussi, je trouve que c'est moyen niveau communication.
A la toute fin du trajet, je commence vaguement à respirer tant mon impatience était grande de  retrouver Flûtine, mais je vois que le gps se bloque, et le conducteur ne sait plus penser : plutôt que de se diriger vers le centre-ville, il bifurque sur une bretelle d'autoroute... Là, soudain, j'ai des envies de meurtre. Nous perdons encore dix minutes. Le pire, c'est que l'on nous dépose à l'autre bout de la ville, sans nous demander si cela nous arrangeait ou pas.

Flûtine vient gentiment me chercher, puisque je ne connais rien à cette immense ville. Il fait nuit, un peu frais, je la guette dans la nuit, elle apparaît, et mon voyage pénible s'efface d'un coup...

Depuis, j'ai flemmardé délicieusement (je commence tout juste à décrocher vraiment du boulot et à prendre conscience que je suis en vacances), fait une balade dans la ville nouvelle hier (photos à venir, mais je ne sais pas trop quand), mangé bio.

Voilà pour mes dernières nouvelles...

15 octobre 2009

Ils z'ont des chapeaux ronds...

Promis promis, demain je raconterai mon week-end breton, mais et je vous fais visionner en exclusivité mondiale l'album y attenant !

Départ le samedi après quatre heures de cours le matin. Valisette fuschia prête, je file prendre bus, métro puis train après avoir déjeuné rapidement. Je regarde le tableau des départs avec un brin de... de quoi, d'ailleurs ? J'allais écrire nostalgie, mais non. Tendresse ? Bof. Je vais continuer à chercher.
Après trois kilomètres de quai à parcourir, j'arrive enfin dans le wagon de tête, direction Vannes. Je suis cernée soit par des Anglais, soit des vieux, soit un cumul des deux. L'un d'eux a parcouru autant de quai que moi et semble en avoir souffert : son repose-tête dégouline de sueur. D'instinct, je regarde le mien car cela m'écoeure...

Ipod sur les oreilles, je m'endors. Ma semaine a été longue, j'ai cumulé pas mal de stress avec l'histoire des rasoirs, le résultat est donc logique. Je corrige quand même quelques copies au réveil.
Je retrouve Ga à la gare. Petit tour au bord de l'eau, mais c'est marée basse. Retour chez elle, on attend ses amis avant d'aller dans une crêperie locale succulente.

Coucher un peu tardif, donc réveil itou. Petit-déjeuner brunch vers 10h30 le dimanche. On se prévoit plein de choses et nous sommes prêtes à... 16h ! Grande flemme, essayages de chapeaux et masques, et bavardages ont eu raison de nous, je l'avoue. Direction la foire fouille pour trouver un jeu de tarot (oui, ce magasin est très local et j'ai fait le voyage juste pour ça).

Ensuite, café et gâteau conceptuel chez une copine de Ga. Celle-ci a trois enfants, dont un hyperactif. L'aînée a douze ans et mesure environ 1,75m... Mais ce n'est encore qu'une petite fille dans sa tête, heureusement. Elle me balance quand même : "Ouais, je savais que vous étiez prof : vous avez une tête de prof. Et puis les habits, tout ça... Et la façon de parler." Damned, je suis donc si facile à démasquer ?

Retour le soir chez Ga pour un poulet-frites maison, en matant et en commentant "Nos plus belles années", que je n'avais jamais vu, shame on me.

NOS_PLUS_BELLES_ANNEES__1973_

Dodo, réveil le lendemain pas tard car Ga doit emmener son titi joli à l'école. Ensuite, j'aurais dû l'accompagner à la piscine mais j'ai été prise d'une grosse crise d'angoisse, et j'ai laissé mon canard gonflable, mon maillot anti sexy et mes lunettes grâcieuses dans la valise...

A la place, j'ai fini de corriger des copies en attendant le retour de Ga. Puis direction la Mc Do parce qu'on en avait bêtement envie. Achat de maquillage, parfum et CD à graver. Direction la mer. Le temps passe trop vite. Ga somnole sur le sable. Moi, je parle, je parle, je parle, pour la maintenir à flot : l'heure de mon train approche...

_ Euh, Ga, il est 15h20 ?
_ Mmmgrpghmmmm.
_ Ah oui, quand même. Je pars dans 30mn.
_ ... On va y aller.

Et là, racing surréaliste de Ga dans les rues de Vannes. Raccourcis, virages en tête d'épingle, excès de vitesse. J'ai mal au coeur mais je n'ai pas peur. Les minutes défilent. On rigole quand même.

Les pneus crissent, on arrive en courant presque et nous entendons la délicate voix de la dame de la sneufeu : "Tintintintinnahhh... Mesdames et messieurs, le TGV en direction de Paris Montparnasse prévu à 15h56 aura environ dix minutes de retard..."

Aouch ! J'ai failli vomir pour rien ! Au final, je suis bien arrivée, sauf que j'avais oublié dans le coffre, après notre course citadine, le maquillage acheté l'après-midi.

Piouh, ayè, j'ai fini de raconter mes petites histoires océanes !

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