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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
6 mai 2006

Lamentable

Je reviens de mon bureau de Poste. Oui, je sais, mon histoire commence mal.
J'attends depuis plusieurs jours un colis du site Vente Privée. Dieu merci, je peux suivre mon colis grâce à son n° d'envoi. Jeudi, on m'annonce que le livreur est passé mais que je n'étais pas là. Premier mensonge. Hier, on me dit qu'il est repassé et blabla again, mais que le colis est disponible pendant 15 jours dans mon bureau de poste. Deuxième mensonge : aucun avis de passage n'a été déposé et je n'ai vu la tête d'aucun livreur, malgré le post-it que j'avais mis sur ma boîte aux lettres.
Donc, ce matin, de bonne humeur, je vais à la Poste... Je suis restée polie, quoiqu'interloquée. La Poste ne traite plus les colis : elle passe par un prestataire (qui ne fournit aucun service) et dont la grande folie est de ne laisser aucun avis de passage (j'ai d'autres exemples autour de moi, malheureusement). Ce qui siginifie que :

1) lorsqu'on ne sait pas qu'un colis nous est envoyé, celui-ci reste à la Poste deux semaines, puis repart chez son expéditeur. Conclusion : il faut être médium.

2) lorsque l'on sait qu'on attend un colis, il faut faire le pied de grue devant sa boîte aux lettres ou bien aller quémander régulièrement à la Poste son colis -encore virtuel. Conclusion : il faut avoir beaucoup de temps libre, de  patience, et un petit don de voyance aussi.

Nous sommes en pleine régression de ce service dit "public". Ce n'était pas glorieux avant, mais là c'est le pompon. La petite nana du guichet a eu le culot de me dire que la Poste n'avait aucun contact avec le prestataire des livraisons. Ben voyons. C'est pour ça qu'avec le code du Colissimo, elle peut en faire le tracé.
Et quand je lui ai gentiment dit : "Vous savez, depuis que la Poste est devenue la banque postale, elle ne fait plus son travail de poste. Parce qu'à la base, vous n'êtes pas une banque, mais un service postal", elle s'est retrouvée sans argument (elle en avait fort peu déjà, je le concède).
Alors bienvenue dans un monde où "la confiance grandit" avec la Poste (cf.leur nouveau slogan), mais l'absurdité aussi.

la_poste

La Poste, parce qu'elle ne vaut rien.

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5 mai 2006

Dédouanée

Corvée administrative à envisager trois mois avant un voyage : le passeport. Etant donné que je gagne allègrement ma vie en tant que fonctionnaire, je n'ai pas fait de lointains voyages, et donc pas fait renouveler mon passeport depuis sa date de péremption -avril 2005.

passeport

Mais avec le championnat d'Europe d'août, pas moyen d'y couper. Je lis donc les formalités à remplir sur le site de ma ville. On a carrément un document d'une page avec les consignes pour la photo : le visage doit tenir sur 75 à 85% de l'espace photographique, prise sur fond clair, ne pas sourire, fixer l'objectif en face à face... Bref, ils font tout pour je ressemble à Nikita ou à une terroriste.
Pas grave : j'intensifie le maquillage, je me pomponne comme pour mon premier passeport (j'adorais ma photo là-dessus, on aurait dit une espionne... Mais je dois rendre l'ancien pour avoir le nouveau. Grumf.). Et j'ai de quoi faire... En me maquillant, j'ai pris une baffe virtuelle : the next one sera pour mes quarante ans... Screugneugneuhhhhhhh.....

Ajout de 11h10 : j'avais tout ce qui'l fallait sauf...une copie intégrale d'acte de naissance... Bientôt il leur faudra la longueur de mes pieds (en pouces et centimètres), la taille de mes oreilles, mes mensurations complètes (censuré) et mes préférences au petit-déj'. Si ça me donne droit à un expresso et un croissant dans l'avion, je veux bien, remarquez.

3 avril 2006

Caddies

Exaltante matinée chez Carrefour; aucune place pour décharger la voiture; retour du parking comme un âne, évidemment.

Bonne nouvelle, au fait : pour ceux qui ont suivi, j'avais eu un P.V. absurde (erreur de modèle de voiture) lors du championnat de France d'Eaubonne, début mars.  Après réclamation, la police me l'a annulé ! Le vice de forme était trop flagrant, à mon sens. Héhé, j'adore ce genre de petite victoire sur l'administration.

3 février 2006

La Poste, c'est plus fort que toi

sleix_dino_laposte

Hier, mon facteur a laissé dans ma boîte un flyer jaune pour me dire qu'il n'avait pu me remettre un colis en mains-propres. Raison : "Pas d'indication d'étage". Ben voyons : c'était juste marqué sur le colis lui-même.

J'ai dit à la guichetière que je préférais qu'il soit franc en écrivant : "Pas d'ascenceur, pas envie de monter au 6ème". Elle m'a répondu une chose hallucinante : "Oh, vous savez, les facteurs écrivent n'importe quoi sur ces papiers : hier, l'un d'eux avait mis "Pas d'indication de nom" alors qu'il a glissé l'avis dans la boîte..."

Je confirme l'effort d'écriture de mon facteur :

"Votre colis sera disponible à partir du : 03/6.

Au bureau de Poste : principal."

Y'a pas écrit la Poste, là !

29 décembre 2005

Mon cher jeudi

J'ai déposé le scooter à la révision (118€) parce qu'il le devait, mais aussi parce que j'avais besoin d'être rassurée après mon accident.

Autre dépense du jour : la Maaf. Mes assurances cumulées me coûtent le bagatelle de 842€ ! Je voulais échelonner et me faire mensualiser. Mon contact m'annonce avec un grand sourire : "C'est une offre à la carte. Vous êtes libre de faire comme bon vous semble !"

Formidable, me dis-je. "Alors, si vous voulez payer en quatre fois, par exemple : janvier, avril, août et novembre avec des versements de 200€ environ, cela vous irait ?" Oh, ben voui, madame, parce que je suis comme tout le monde : je ne peux sortir une somme pareille d'un coup...

"Bien, cela vous coûtera 42€ forfaitaires en plus de vos contrats d'assurance". Argh. "Mais que 39€ si vous payez en trois fois". Plus il y a de versements, plus on paye.

Bref, j'ai fait un chèque de la somme globale : j'avais le choix sans l'avoir.

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8 décembre 2005

Le peuple français s'indigne

Objet : « Au nom du peuple français »

 

Madame le Juge,

 

Étant donné que nous n’avons pu nous exprimer lors de l’audience du 13/10/2005- contrairement à notre ancienne locataire- et parce que nous avions foi en la justice française, nous avons décidé par la présente de vous dire ce que « le peuple français » pouvait ressentir suite à une décision de justice.

 

Cette missive ne changera rien à la situation, mais je crois qu’il est parfois nécessaire de redonner un aspect concret aux cas que vous étudiez.

 

Mlle X n’a pas payé les loyers qu’elle nous devait durant quasiment un an. Pendant ce temps, nous avons dû honorer les traites de notre crédit portant sur le studio loué, qui s’élevaient à 687€ par mois : cela représente plus de la moitié de mon salaire.

 

Par ailleurs, nous avons avancé la somme de 800 € afin de procéder honnêtement et de passer par la justice pour résoudre le différend qui nous opposait à notre locataire. Sans compter, bien évidemment, les autres factures et les frais de la vie courante. Nous vivons dans un immeuble régi par la loi de 1948, au sixième étage sans ascenseur, avec WC sur le palier, et une cage d’escaliers qui tombe en ruines.

 

Nous nous interrogeons donc quant à savoir pourquoi le principe d’équité mentionné dans votre jugement n’a été appliqué qu’à notre locataire…

 

Cette dernière s’est gaussé pendant des mois et n’a jamais failli dans ses mensonges et ses promesses non tenues. Je pense qu’elle a bien ri à la lecture de votre jugement, puisque les sommes demandées ont été divisées par deux, qu’elle a eu un délai de deux ans pour nous rembourser, et que sa mère, qui était caution solidaire, n’a rien à payer pour l’instant.

 

Nous tenons à vous signaler qu’à ce jour, Mlle X n’a pas payé la première mensualité de sa dette, et que nous devons payer une fois de plus des huissiers à hauteur de 250 € afin de lui « signifier » le jugement (en recevoir une copie n’est sans doute pas assez clair), et effectuer une saisie sur ses biens (sans être sûres de toucher quoi que ce fût)…

Notre ancienne locataire, qui est la mauvaise foi incarnée, poursuit donc sa voie dans le « j’en-foutisme » absolu (pardonnez cet écart de langage, mais je ne trouve rien de plus adapté à cette « demoiselle »). Je vous signale pour information qu’elle n’a jamais daigné aller chercher un de nos nombreux recommandés (de 4.50 € pour notre poche à chaque fois), ne répondait jamais à nos coups de fil, et n’a cessé de nous promettre monts et merveilles dans de multiples mensonges pendant des mois… Encore mieux : elle a eu le culot de le faire une dernière fois à la sortie de votre Tribunal  !

 

Par ailleurs, X et moi-même avons respectivement une Maîtrise de Droit et une de Lettres. Pourtant, malgré nos études, nous n’avons pas appris l’art de la divination : comment savoir que l’échéance débute après la signification du jugement, c’est-à-dire après avoir encore payé la justice française pour signaler à notre ancienne locataire qu’elle était condamnée ? Nos huissiers ont même haussé les épaules et se sont abstenus de répondre, considérant ce point aussi absurde que tant d’autres.

 

Notre bilan de cette affaire est simple : notre écoeurement est à son comble; nous nous demandons à quoi cela nous a servi d’être honnêtes, puisque les gens qui ne le sont pas s’en sortent mieux ; nous hésitons aujourd’hui à payer nos loyers étant donné le peu de risques que cela entraîne et les économies substantielles que nous pourrions faire (cela nous aiderait à payer notre crédit immobilier et les huissiers) ; nous ne croyons plus en la justice française qui semble condescendante avec les chouineurs, et aveugle avec les honnêtes gens (je vous renvoie d’ailleurs à la définition de cet adjectif dans le Robert) ; enfin, en tant que propriétaires, nous avons eu un mal fou à relouer notre studio tant notre confiance a été flouée ces derniers mois.

 

Certes, cette affaire doit vous paraître bien ridicule et impropre à tant d’épanchements, mais elle a failli nous faire passer du côté des interdits bancaires, nous, les petits propriétaires avec une morale, l'agent bancaire, et la fonctionnaire de l’Education Nationale…

 

Veuillez recevoir, malgré tout, Madame le juge, nos salutations distinguées.

30 novembre 2005

Soyons malhonnêtes

Ce matin, les huissiers m'en ont encore appris de belles ! Je passe sur les détails shadockiens, mais les dettes de notre ex-locataire ne sont pas prêtes d'être payées ! Il faut encore qu'on allonge 250 euro pour mettre le jugement en route et le signifier à  cette fumiste et à sa mere (qui ne l'est pas moins)... Alors qu'elles ont recu une copie de celui-ci, évidemment.
J'envisage très sérieusement de faire une lettre au juge afin de lui parler "au nom du peuple francais" (jolie phrase tamponnée accessoirement en haut de la première page du jugement), à  ma maniere... Cela ne changera rien, c'est certain, mais je me sentirai mieux.
J'ai l'impression d'etre dans un monde parallèle surréaliste, parfois. Non, souvent.
Sinon, j'ai vendu un de mes deux arcs hier soir pour un prix très correct. J'ai des chances de vendre le deuxième, je crois. Heureusement que nous avons ce genre de rentrées d'argent, car pour payer les erreurs des impôts et les huissiers (sans compter les cadeaux de Noël), il faut bien ça.

Je tiens cependant à rappeler que l'inflation est une illusion, que nos salaires ont augmenté, que le chomage baisse, que la grippe aviaire a disparu (mangez une dinde au réveillon !), que la France va bien, que les banlieues sont calmes, et que le Père Noël existe.

23 août 2005

Heureusement, y'a nos impôts

Grâce à l'Education Nationale, j'ai reçu un redressement des impôts sur l'année 2003 : j'étais restée trois mois sans être payée, de septembre à novembre (qui accepterait cela dans le privé ?). J'ai touché une avance sur mon salaire de septembre en novembre (!), et le reste jusqu'à février 2004...

Evidemment, l'EN a tout déclaré sur 2003.

Je persiste à dire que ce métier est une vocation.

"La bureaucratie réalise la mort de toute action" (Albert Einstein)

30 mai 2005

Pfiou

Quelle vie, mes aïeux ! Je n'ai rien vu du week-end : vendredi vers 16h15, passage éclair à la mairie puis au commissariat pour me retrouver 1) face à une porte fermée, 2) face à un brave flic qui semblait dépassé et ne pouvait me dire pourquoi sur le site du Ministère il n'y avait pas de date limite pour faire établir une procuration, "alors que nous, on a eu des consignes".

Même mon cri du coeur : "Mais je veux voter, moi !" n'y a rien changé. De fait, sachant que nous avions hier le 2ème étape de la D2, j'avais peur de ne pouvoir voter... Finalement, j'ai accompli mon devoir de citoyenne à 19h30, après 2h15 de route pour faire Chartres-Rueil. Argh.

Nous avons plutôt bien tiré par équipe, puisqu'il semblerait que nous gardons notre 4ème place... Nous ne faisons pas les podiums, mais nous irons peut-être à la finale en juillet, à Montpellier : ils prennent les quatre premières.

En tout cas, je me suis sentie faiblir seulement avant le dernier match de classement et, malgré ma requête auprès de l'entraîneur pour me faire remplacer, j'ai dû tirer. J'ai fait, je crois, mon meilleur match... J'attends de recevoir les analyses de cette compétition pour le vérifier.

Quant aux élections, le résultat est ce qu'il est, mais je suis mitigée : d'un côté, je comprends le vote sanction car entre les réformes à la noix, le jour férié sucré, les sanctions sur les arts, etc, j'ai été tentée de faire pareil et je suis contente que le gouvernement soit encore une fois sanctionné. Mais d'un autre côté, c'est l'Europe qu'on sanctionne aussi, et donc l'avenir de nos enfants. Il faut tellement de temps pour bouger les choses ! Et les traités sur lesquels nous sommes sont lamentables... Dixit ma moitié, juriste de formation.

Quand je lis les conséquences que cela va avoir, j'ai des doutes sur ce résultat du référendum : dois-je me réjouir ? C'est comme ma décision pour le vote : ce n'a été ni un OUI total, ni un NON absolu de ma part...

Si Chirac avait eu un peu de présence d'esprit, il aurait changé son gouvernement après les régionales de 2004, ou bien avant le vote. J'estime qu'il s'est flingué tout seul. Il vieillit mal, je trouve...

Qu'est-ce que les Américains doivent se marrer et se frotter les mains ! Beurk, ça me donne envie de vomir.

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