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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
28 février 2007

Affranchie ?

envelopsaigon1


Je reviens de la Poste (je sais, ça commence mal). Hier, j'ai déposé au guichet deux enveloppes de mail art. Le guichetier semblait savoir de quoi je parlais : il m'a dit qu'il ne fallait pas les abîmer, et s'est extasié en les tamponnant manuellement.
Seulement voilà, au courrier de ce matin, que trouvai-je dans ma boîte aux lettres, je vous le donne en mille ? L'une des deux enveloppes. Elle a été envoyée à l'expéditeur, donc. (NB : je l'avais clairement indiqué au dos de l'envoi)
Je retourne à la Poste, en cherchant mon petit postier de la veille; en vain. Je m'adresse donc à une dame dédiée aux envois de colis et autres lettres particulières (me semblait-il).
A peu près aimable dans un premier temps, après mon explication du problème, elle m'arrache l'enveloppe des mains.

_ Ah ben oui, évidemment ! La machine a lu votre adresse là. C'est automatique. Faut écrire clairement "des-ti-na-taire" devant, là, me dit-elle en désignant un partie de ma création postale.
_ Ah non, je ne le ferai pas ! (sous entendu, ça gâcherait mon travail) Et l'autre enveloppe est bien partie. C'est bizarre.
Alors, je la vois retourner l'enveloppe et barrer brusquement d'un Bic gras tout ce qui est écrit au verso ! Je m'écrie : "Nooooonnnn, c'est de l'art !" de façon présomptueuse mais spontanée.
_ Vous comprenez, faut barrer sinon la machine elle va encore lire la mauvaise adresse. Et puis quelqu'un va devoir lire manuellement la bonne !, m'assène-t-elle comme si j'étais une terroriste postale active...
_ On tue l'art, madame (ok, je l'ai déjà sortie celle-là, mais elle était fort appropriée)..., dis-je avec un léger sourire triste.
_ L'art ?, crie-t-elle. Mais on nous demande du rendement ! Si vous voulez que le timbre reste à 0,54€ et que nous acheminions les lettres à J + 1, il faut que la machine puisse lire les adresses !
Pendant qu'elle continuait à s'époumoner sur le rythme actuel de la machine de tri, je glissai entre deux phrases que je n'exigeais pas du J + 1, moi. Et puis j'aurais aimé lui dire que tous les ans, ce fameux timbre, il augmente.
_ Il faut du rendement !, acheva-t-elle, encore hargneuse, jetant ma création postale dans une immense boîte.
_ L'art et le rendement ne vont pas ensemble, madame.
Et je m'éloignai, à la fois furibonde et triste, pendant qu'elle marmonnait "Faire de l'art, faire de l'art...". Je n'entendis pas la fin, mais je vis une dame sourire elle aussi tristement devant ce constat accablant.

poste_tri

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16 janvier 2007

On tue l'Art, madame.

Forest_s_correpondance_Canada

Ganesha_2_recto

Art postal. reproduction interdite sans autorisation. 

J'ai été convoquée à la Poste, mais pas au guichet, non, non. Car je suis célèbre, moi, maintenant. On me fait passer derrière, au tri du courrier, avec les spécialistes.
Car mes courriers de bons voeux, postés le 02 janvier, n'étaient pas conformes. Ben voui, j'avais fait des enveloppes de mail art. Certes, la lecture en était parfois difficile, mais avec un peu de bonne volonté, on pouvait très bien les faire passer.
Que nenni. Arrivée au centre de tri, je suis accueillie comme un specimen rare. On me félicite, c'est très beau, original, gnagnagna, mais il nous est impossible de les envoyer. La machine ne reconnaît rien.
Et l'oeil humain, alors ? Il n'y a plus de tri manuel ? J'ai beau leur dire que j'ai envoyé des choses plus acadabrantes à l'autre du bout du monde et que ces courriers sont arrivés à bon port, rien n'y fait. (D'autant plus que sur dix enveloppes, deux sont parvenues aux destinataires. Bizarre, bizarre...) Ils sont très sympa, pas agressifs et moi non plus. J'essaye juste de leur dire mon dépit.
Il faut donc formater les enveloppes. Et son écriture.
Non, j'exagère. Je comprends leur point de vue, mais, à terme, serait-ce la mort des jolis courriers alambiqués ?
J'ai dû ajouter des rectangles blancs sur mes belles grandes enveloppes, et les scotcher par-dessus les adresses calligraphiées  dans un premier temps. Quel dommage !
Bon, mes voeux parviendront à mes proches avant février... Espérons.

2 janvier 2007

Mon début d'année

poison


Histoire de me mettre dans l'ambiance tout de suite pour 2007, j'ai passé aujourd'hui presque quatre heures à poireauter auprès de nos chères administrations : 1h45 à la Préfecture (coût : 313€), 40mn à la Maaf (bilan: rien car la queue n'avançait pas d'un iota), 1h15 à la Poste (bilan : de moins en moins de sous sur mon pauvre livret A).
Mais j'ai posté mes voeux avec des enveloppes casse-tête pour les facteurs et de zoulis timbres, j'ai configuré mes boîtes mail sur Outlook et prévenu tous mes contacts, puis corrigé quelques copies.
D'ailleurs, il faut que je les reprenne. A petites doses seulement, sinon je m'intoxique.

Quoique, à force, je pourrai me mithridatiser, qui sait ?

2 novembre 2006

In money we trust

dollar


Nous avons l'accord d'un garant on ne peut plus sérieux. L'agence va être satisfaite, mais cette humiliation (est-ce un mot trop fort ?), je m'en serais bien passée. Il faut gagner des mille et des cents dans cette société mercantile. Même les étiquettes "fonctionnaire et propriétaire" ne suffisent plus...
Comment fait-on pour survivre ?

2 novembre 2006

Mécanismes

EURO_1


Il y a un grain de sable dans le mécanisme : les gestionnaires immobiliers nous demandent un garant. Ils se sont basés sur les revenus de 2005, sans vouloir entendre que nous gagnons plus aujourd'hui.
Bilan : situation délicate. Car : 1) il faut trouver un garant très à l'aise financièrement; 2) il faut qu'il accepte.
Et nous n'avons guère de choix...

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4 octobre 2006

Timbrée

colis_postal


Aujourd'hui, j'ai mis mes oreillettes d'Ipod pour aller à la Poste chercher un colis, et histoire de me faire oublier ma lancinante migraine de trois jours.
Armée de mon habituelle compagne anglaise en plastique (fausse devinette à deux balles, euh pardon, à 0.30€), j'ai clopiné jusqu'au bureau de poste "principal" : un bureau aux pancartes branlantes, pathétiquement obsolète, ringard et fouillis.
Evidemment, on ne me propose pas de passer au guichet plus rapide malgré ma béquille. Pas grave. Même pas mal.
Je jongle avec mon sac pour attraper ma carte d'identité et le fameux avis de passage jaune pisseux habituel. Of course, la facteur a coché la case "Vous étiez absente". Ben voyons. Il faudrait en inventer une autre : "Vous habituez trop haut et j'ai la flemme".
Bref, j'arrive face à une grosse dame noire qui a l'air de m'en vouloir, mais je ne sais pourquoi. Grâcieusement, je lui dis bonjour et lui indique que je viens chercher un colis. Intérieurement, je me dis qu'à son retour, je l'informerai que, comme d'habitude, le facteur n'est pas monté  chez moi et ment effrontément, le rustre.
J'attends, tel un flamant rose au milieu d'un lac de prospectus, en train de somnoler. La dame revient, armée d'un gros paquet mal en point : il a été (une fois de plus) ouvert au centre de tri : de gros scotches jaunes à l'écriture bleue "Poste de Saint-Ouen", l'indiquent ouvertement.
Je m'en offusque : "Et voilà, un colis de plus d'ouvert !" La dame noire marmonne quelque chose qui ne me semble pas sympathique. D'un coup, je ne suis plus très aimable : je porte mon masque hargneux de vengeresse des clients abusés.
Elle me met sous le nez la case à signer et, comme j'hésite un quart de seconde, me lance amicalement un : "Case de droite ! C'est là qu'vous signez !"
"Tout à fait, madame, et je vous remercie de m'aider aussi élégamment car je n'avais vraiment rien compris à ce que je devais faire; mais figurez-vous que je me demandais si je pouvais potentiellement refuser le dit colis avant ou après avoir signé." J'ai dit ça en plus court.
"Vous signez, me dit-elle en éloignant encore plus le paquet du comptoir et en le gardant serré contre elle, et APRES vous pourrez le refuser".
Fait rarissime, je ne lui ai même pas dit merci ni au revoir. Je me suis débrouillée pour prendre colis et béquille sous le bras, afin de vérifier le contenu sur une table adjacente. Nous avions toutes deux un oeil mauvais et sombre, je crois. Par miracle, rien ne manquait (tant mieux, c'est l'un de mes  futurs cadeaux d'anniversaire : des produits Adidas !). J'ai rabiboché la carton avec tous les scotches "Colissimo" qui trainaient sur le comptoir. Na.
C'est extrêmement frustrant et agaçant de dépendre d'incapables (quoi ? je suis intransigeante ? et on en l'est pas avec les profs, pitêtre ?). J'en suis à ma deuxième lettre de réclamation auprès des services de la Poste en moins d'un an. Je n'ai d'ailleurs jamais eu de réponse.
Et, bizarrement, ma migraine n'est pas passée malgré mon triptan pris au retour. Dingue.


colis

12 septembre 2006

Tire la chevillère

Par quel bout commencer le récit de ma matinée hospitalière (je suis partie de la maison à 9h40 et revenue à... 13h30) ?

bebe_pied

Arrivée à l'accueil en avance, on me fait payer la consultation et on me remet un papier blanc.
_ Merci, au revoir !
_ Euh, je vais où et je fais quoi du papier ?
_ Avancez au bout du couloir, et voyez avec les infirmières. Suivant !

Poum poum, me voilà à l'accueil orthopédie. Echange papier blanc contre papier jaune. On appelle les urgences pour récupérer mes premières radios, sans savoir si je les ai en ma possession (ce qui est le cas).

_ Voilà ! (dit-elle en me posant le susdit papier jaune vif sous le nez, et elle s'apprête à me laisser comme ça, surfant sur mes béquilles, l'infirmière molassonne)
_ Quoi, "voilà" ? Je fais quoi, maintenant ?
_ Ben, vous allez à la radio et vous revenez après.

orthopedie

Evidemment. Ellipse sur le passage radio. Retour à la case accueil orthopédie. Personne derrière le comptoir. J'attends. Une infirmière toute ronde, que je n'avais pas encore vue, me demande avec qui j'ai rdv. "Ah, le Dr F. ... Je vois". Moi, je ne vois encore rien.

_ Asseyez-vous, on va vous appeler.
_ Je vous laisse les radios ?
_ Non, reprenez-les, ce n'est pas nécessaire puisque vous les montrerez au docteur.

Une heure quinze plus tard, je vois le docteur F. s'éloigner dans un couloir. 3ème passage à l'accueil, avec l'infirmière molle-tête-à-claques :

_ Excusez-moi, mais c'est normal de n'avoir pas encore été appelée ? J'avais rdv à 10h30 et il est 11h45...
_ Vous aviez rdv avec qui ?
_ (Soupir) Le Dr F..
_ Ohlala, mais il fallait me laisser les radios ici ! Comme ça je vous aurais appelée.
_ Votre collègue m'a dit le contraire !
_ Ah mais non, sinon on ne vous appelle pas. Et puis vous étiez assise là-bas ? (Elle désigne deux sièges à deux mètres sur sa droite)  Ah, ce ne sont pas les bons sièges pour le docteur F. ! (Ceux-là sont un mètre en face du comptoir) C'est pour ça !
_ Vous plaisantez, j'espère ? Je n'étais pas assise sur les bons sièges ? Et je le devine comment, moi ?
_ Bon, je rappelle le docteur. (Elle sent qu'un truc dans ma voix qui l'empêche de poursuivre plus avant la discussion shadockienne)

Dix minutes plus tard, le voilà qui débarque, grand dadais à cravate rose, la cinquantaine, parlant fort. Il se jette dans son fauteuil, ne regarde pas mes radios, et me dit :

_ Votre nom, c'est ?
_ Votre accident, date de quand ? (bis bis)
_ Bien, vous allez marcher ! (Alléluia !) Avec une chevillère. (Damned !) Vous travaillez ? Ah, prof dans quelle matière ? Ca doit être dur, surtout dans cette zone. Je connais bien ce public, vous savez : je travaille dans les prisons. Les enfants aujourd'hui sont infernals ! N'est-ce pas, qu'ils sont infernals ?

_ Le problème n'est pas tant qu'ils sont infernaux, mais violents.

Et toc. Je sors. Direction la pharmacie, pour acheter la fameuse chevillère. Et là, ce que je craignais arriva : la chevillère ne me servait strictement à rien, étant donné que cette partie de mon pied va relativement bien. La chevillère protège des mouvements latéraux intempestifs, mais mon métatarse était ouvert à tous les risques. On essaye d'appeler l'hôpital, en vain.

4ème passage à l'accueil orthopédie. Il n'y a plus aucun patient, et le docteur F., spécialiste des accords adjectivaux, a disparu.
Je retrouve Queen Mollassonne. Une de ces collègues prend le relais, car je suis plutôt agacée. Dieu merci, un chirurgien orthopédiste est encore là, et il accepte de me recevoir. Le Dr P. est le versant opposé du Dr F. : il m'écoute, me conseille, me pose des questions sur ce que je veux, et me donne 20 séances de kiné pour réapprendre l'autonomie de mon pied plus rapidement (l'argument du tir à l'arc a eu son poids, car je suis toute tristounette de "flinguer" ma saison salle). Et mon pied est LIBRE ("La seule limite, c'est la douleur"...).
En changeant le rdv pris trois semaines à l'avance avec le Dr F., les infirmières se marrent : c'est un guignol qui perd tous ses patients (un sur deux change d'orthopédiste après une première consultation avec lui...). Je retrouverai donc le Dr P. le 17/10.

J'ai beau être moi-même fonctionnaire, et connaître des amis qui bossent dans le milieu de la santé, j'écris quand même ce soir que la mauvaise foi et l'incompétence me révoltent.

sosmed

7 septembre 2006

Connerie organique

"Dans le vaste monde des Shadocks..."
La maison de retraite de ma grand-mère décédée veut un certificat d'hérédité prouvant que je suis la seule héritière. OK. Pour produire un tel certificat, il me faut une foule de papiers, dont une preuve écrite des différents organismes qui me le réclament. OK.
Mais la maison de retraite, qui est à l'origine de cette demande, a dit à ma mère qu'elle ne pouvait me fournir cette preuve écrite car... elle ne me connaît pas ! La responsable administrative ne m'a jamais rencontrée, donc je n'existe pas. OK ?
Comme en plus elle est embouchée, elle a eu bien du mal à comprendre que toute la famille de la Reine était morte et que nous étions les seules survivantes ("Ah bon ? Ah oui, je vais relire vos livrets de famille et je vous rappelle"). Elle va donc faire cette demande à ma mère (qui, légalement, est "une pièce rapportée", dixit...), qui va me la redonner. OK...
Ensuite, nous devrons aller, ma mère et moi, avec les livrets de famille, et tout le tintouin, accompagnée de deux témoins n'ayant aucun lien de famille avec la personne décédée ("Puisqu'on vous dit qu'ils sont tous morts !"), qui jureront que je suis bien sa petite-fille.
Le pompon étant que nous devons aller effectuer cette démarche au service d'état-civil de la mairie de résidence de ma grand-mère. Son lieu de "résidence" (la maison de retraite...) étant dans le 91 (heureusement qu'elle n'était pas à 500 bornes d'ici : je m'imagine bien faire des allers-retours parce qu'il manque un document...), je vais m'armer de mes béquilles pour aller là-bas avec mes deux témoins, sur rendez-vous, bien entendu. OOOOOKKKKKKK...

certif_h_r_dit_

11 mai 2006

La Poste (suite... et fin ?)

trumpet


Après un parcours géographique folklorique, mon paquet est enfin arrivé à destination ! Alléluia, chanterais-je si j'étais baroque. Mais je n'ai pas de quoi m'extasier sur le fait qu'un colis parti de banlieue arrive en banlieue en plus de deux semaines...

9 mai 2006

Aventures postales (suite)

Alors, j'ai appris que mon colis était resté une journée seulement dans une autre agence de ma ville, et qu'il est actuellement à Saint-Ouen, après être passé par Paris. Ne cherchez pas à comprendre, il n'y a aucune logique interne dans tout cela. Si tout va bien, on va essayer de me représenter le paquet prochainement. De toutes les façons, j'ai le numéro de téléphone du service des colis...

shadock_3

En attendant, j'ai déposé un petit courrier de réclamation aujourd'hui, signé "Shadockement vôtre"... C'est dire.

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