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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
20 février 2013

Fever

fièvre

Ayè, mon corps a décidé de lâcher prise : rdv chez le médecin ce matin, après une journée de mardi fiévreuse, tenue car je devais m'occuper des fiches d'orientation des secondes et que j'avais un conseil de classe... Mon abnégation est parfois totalement ridicule, je sais.

Cally est venue par surprise hier soir et s'est occupée de moi. J'ai encore du mal à accepter toutes ses marques d'attention continues, mais j'y parviendrai.

Je reviens sur le blog dès que je sais si j'ai une angine ou pas... A suivre...

Edit de 18h : ah ben non, c'est la grippe, finalement. J'ai pinaillé pour mon arrêt maladie mais mon médecin m'a dit que "toute personne "normale" serait déjà à l'arrêt"... Alors j'ai cédé. Sauf que demain j'ai mon conseil en tant que prof principale avec Hype. Je ne sais que faire.

En plus, j'ai apparemment partagé ma grippe avec Cally, ce qui fait mon désespoir : nous avons notre week-end en amoureuses de prévu, et nous ne pourrons pas en profiter au maximum si nous sommes toutes deux grippées... En attendant, je vais me shooter, dormir (trois heures cet aprèm, déjà), me gaver de vitamines et nous verrons ce qu'il en est samedi matin.

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15 février 2013

Ne quittez pas, mon planning est chargé

Je n'abandonne pas le navire, j'ai juste un emploi du temps qui me fatigue pas mal : les deux semaines à venir vont être lourdes, oscillant entre bulletins à remplir, conseils de classe, préparation du bac blanc pour le retour des vacances, réunion parents-profs, cours... Et je consacre du temps à ma nouvelle relation, car cela est trop précieux pour être bradé.

Là, je suis soulagée d'avoir tenu alors que j'ai été, comme tout le monde, malade. J'ai estimé ne pas ramper assez pour m'arrêter. Ce soir, coiffeur, restaurant, présentations officielles auprès de la meilleure amie de Cally. D'ici là, bulletins, copies, ménage. Mes fins de semaine ressemblent enfin à du repos, et je recharge les batteries dans la douceur et la passion de cette rencontre inopinée et délicieuse, qui dure depuis un mois et demi. Le week-end prochain, nous partirons en amoureuses. Ce sera une belle récompense juste avant la dernière semaine de lycée. Restaurant gastronomique et magnifique abbaye réhabilitée en hôtel en vue...

Promis, je tâcherai de donner signe de vie sous peu, car écrire sur le blog me manque, aussi étrange que cela puisse paraître à certains.

 

28 janvier 2013

Fluidité

Je sais bien que j'ai donné un maigre signe de vie post inspection, alors je repasse par ici, même si le bonheur est généralement ennuyeux. L'inspection m'a fait du bien, alors que j'avais tendance à me rire des remarques pédagogo à outrance. Depuis ma titularisation, en 2004, je n'avais jamais eu d'écho réel concernant mes compétences, et je commençais à fatiguer un peu; à douter, aussi. Je sais que j'ai passé l'agreg à cause de cela, entre autres : me prouver ma valeur sur le plan intellectuel ET pédagogique.

Rétrospectivement, et après avoir entendu le retour de mes autres collègues inspectés, j'ai été... encensée, osons le mot. Seule Dolly a été aussi proposée pour être conseillère pédagogique. Il reste encore six profs à inspecter, mais je suis déjà flattée, alors que je me plaçais dans un rang inférieur comparée à mes collègues.

J'ai donc trinqué avec Tinette (qui m'a beaucoup aidée sur Montaigne) et Cally samedi midi, autour d'un délicieux repas (purée de patates douces et crevettes marinées revenues à la poêle).

Je n'ai quasiment rien fait du week-end, hormis profiter des délices qui me sont offertes en ce début 2013... J'ai aussi décidé d'inverser deux pièces, avec l'aide de Cally : ma chambre est dorénavant dans ce qui était la chambre d'amis (et accessoirement le bureau de Flûtine), et cette dernière pièce a migré dans ce que j'appelle maintenant le dressing. La chambre est lumineuse, spacieuse, avec des airs de loft new-yorkais. J'y ai passé ma première nuit avec beaucoup de plaisir. J'envisage d'y placer des photos variées sur le grand mur gris perle.

Là, je vais filer déjeuner avec Cally qui a oublié son téléphone chez moi (acte manqué ?). Ensuite, quelques courses à faire et je rentrerai corriger des copies : mes quatre paquets m'attendent de pied ferme depuis plus d'une semaine...

21 janvier 2013

A moins un jour d'un potentiel avancement

Cahier de textes : ok !

Progression annuelle : ok !

Lecture analytique : ok !

Tenue vestimentaire : ok !

Prendre soin de moi ce soir : à faire.

Soutien moral et logistique : parfait !

Week-end entre détente et travail : parfait !

A suivre...

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15 janvier 2013

Mon week-end grisant

Outre un repas pris dans la lenteur chez Angelina, qui a fait suite à une deuxième visite de l'exposition Hopper, j'ai joué ma parisienne ce week-end, et cela m'a fait du bien. Exposition sur la photographie en France à la MEP, un peu de shopping (j'ai perdu une taille de pantalon et je remets pour la première fois en dix ans ma taille "standard"...), du repos, de la tendresse, de la découverte... Car oui, il y a bien deux plats sur les photos. Mais chuttttttt !

Car là, je dois plonger pendant une semaine dans la préparation de mon inspection de mardi prochain : la première en dix ans, il était temps ! Je suis à l'ancienneté, je n'ai donc rien à perdre, mais c'est toujours du stress.

A suivre...

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11 janvier 2013

Luxuriance de l'existence...

Pas d'inquiétude, je vais plutôt bien même si je suis incrédule...

Je suis là, à peu près :

La chevelure

Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

Charles Baudelaire

3 janvier 2013

Laisser agir

J'ai frôlé l'insomnie, cette nuit. C'est si rare que j'avais envie de le noter quelque part. Vers une heure du matin, j'ai fini le roman que Miss R m'avait offert, L'Homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy. J'avais de bons espoirs car je voulais lire un livre de cet auteur depuis un moment. Je trouve que l'intrigue fait un assez bon scénario de film, mais elle est prévisible, et sur le plan littéraire, je n'ai rien vu de fulgurant. (Désolée, miss R...)

Mes journées passent dans une ambiance étrange : à la fois angoissée par instant (avec des pointes selon les jours), anesthésiée à d'autres, ou encore tranquille. Je ne sais pas trop où en j'en suis.

Je lutte parfois violemment pour ne pas contacter Flûtine (avant-hier, par exemple) ou alors j'ignore royalement cela, sachant que c'est inepte (comme hier). Elle voudrait que nous nous voyions courant janvier, pour nous rendre nos affaires et "parler en face à face". Pour se dire quoi, exactement ? La grosse différence entre elle et moi, c'est qu'elle me souhaite d'être heureuse, qu'elle me dit que "ohlala qu'est-ce qu'elle va être chanceuse celle qui me rencontrera"; tout cela dans une sérénité plus ou moins apparente (un soulagement ?). Alors que de mon côté, l'idée que Flûtine soit dans les bras d'une autre me révulse toujours autant.
Sans doute cherche-t-elle à s'ôter de la culpabilité en agissant ainsi (-> tu as mal maintenant, pourtant tu seras tellement bien sans moi, avec une autre qui t'aimera vraiment), mais ma colère ne retombe pas et mon dégoût à l'imaginer avec Mamie Nova (ou une autre) reste le même.

Alors, pour lutter contre ces passages à vide et ces angoisses qui me coupent les jambes, j'agis. J'ai par exemple transformé ma table de cuisine. Cette ancienne table de salon était noire, et j'avais décidé de la garder lors du déménagement car elle tenait dans ma nouvelle grande cuisine. Mais la couleur me gênait. J'ai alors opté pour un enduit d'application (n°1), une peinture à glacis (couleur artichaut, n°2) et une cire mat (rouge, n°3), qui m'attendaient depuis août.

IMG_2365n°1

 

IMG_2366
n°2

 

IMG_2382

n°3

 

Le résultat final me plaît, même s'il ne faudra pas que je pose sauvagement des objets dessus :

IMG_2385

Sinon, toujours dans mes "actions", j'ai rechargé la batterie de mon scooter qui ne démarrait plus. Je l'ai démontée puis remontée, branchée sur un appareil spécial, et tout fonctionne à nouveau. J'aime bien me sentir débrouillarde : cela flatte mon petit ego mal en point.

Pour le reste, je tâche de corriger un peu mais les copies avancent au ralenti. Ce n'est rien comparé aux cours qui n'ont pas bougé d'un iota. Evidemment, la reprise m'angoisse aussi beaucoup car je ne me sens pas reposée (euphémisme) ni prête à affronter certaines difficultés vaillamment.  D'un autre côté, le rythme de forcené qu'on nous impose m'aidera à moins penser à Flûtine, peut-être...

Ah et puis sinon, je ne sais que faire pour les places de concert que j'avais achetées pour elle et moi (le 31 janvier) : c'était mon cadeau pour son anniversaire (le 9 janvier...) et nos trois ans (le 10...). Je ne peux les rendre; je vais avoir un mal fou à les revendre; je ne me vois pas y aller avec quelqu'un d'autre, ou alors je vais pleurer tout du long; je ne sais si elle ira ni avec qui si je les lui donne. C'est ce que l'on appelle un choix cornélien, si je ne m'abuse...

 

13 décembre 2012

15 + 12 + 12

réveil

Mardi: lever 5h50, départ 6h45, sept heures de cours, réunion parents-profs de trois heures non stop, retour à 21h.

Mercredi : lever 5h50, départ 6h45, quatre heures de cours, quatre heures d'oraux blancs de Bac, retour 18h.

Jeudi : lever 5h50, départ 6h45, huit heures de cours, et une réunion parents zappée car je suis rincée d'être corvéable à merci, retour à 18h.

Au milieu de tout cela, des interrogations, des certitudes, des doutes, des espoirs, des cauchemars, des rêves, des rires et des pleurs. J'ai la voix fatiguée.

A suivre...

 

30 novembre 2012

Allô, la terre ?

J'ai peine à croire que cette semaine est enfin achevée... Trois conseils de classe, vingt-deux heures de cours, des élèves de seconde énervés et désarçonnés face à leurs lacunes, deux élèves en tutorat en heure supplémentaire, un mot dans un carnet, un dossier à remous entre un prof et une élève menteuse, des copies, des bulletins, et j'ajoute à cela une grande prise de conscience personnelle : voilà ma semaine grossièrement résumée.

Je n'ai même pas eu l'énergie d'aller au tir mardi : je me suis écroulée de fatigue à 21h30-22h chaque soir... Tous les collègues semblent être dans le même état, ce qui est à la fois rassurant et inquiétant.

Durant cette lobotomie générale, ma seule véritable "sortie" fut d'aller à une soirée adhérents Keufna hier : j'en suis ressortie à 20h20, comme s'il était 23h. Pathétique. J'ai bavé devant un ensemble Nikon à 1169€, et j'ai dépensé dix fois moins en m'offrant le dernier album de Benjamin Biolay, celui de Saez (à écouter quand on est en forme), un triple cd de Chet Baker (une lubie et une envie que j'avais depuis longtemps), un ouvrage de Baudrillard (Harry m'a tentée en m'en parlant), et les saisons 2 à 4 de Mad men (je n'ai pas résisté à l'envie de poursuivre cette série). Pour le reste, il s'agit de petits cadeaux pour ma mère et Flûtine.

Quand je pense que je suis tellement abrutie par cette semaine que je ne sais que vous raconter d'autre, je trouve cela vraiment affligeant. J'aimerais vous parler de ma prise de conscience profonde, mais celle-ci m'est trop personnelle pour être étalée ici. Sachez juste que je suis encore dans un virage, que j'entame un changement tout à fait positif, même si cela prendra un peu de temps.

Sinon, j'ai enfin terminé le roman de Delillo, Cosmopolis : l'univers créé est plutôt fascinant, par son ambiance, sa densité, sa complexité. L'hsitoire est assez simple en apparence : un homme d'affaires puissant traverse NYC dans sa limo, il est persuadé qu'il va être tué dans la journée, et il est pris dans une sorte d'immense embouteillage... Par instant, j'ai eu l'impression que l'oeuvre me dépassait totalement, qu'il s'agissait d'un chef d'oeuvre que je frôlais à peine, que je comprenais partiellement. La traduction m'a parue excellente (quel travail avec Delillo !), et le style de l'auteur transparait malgré celle-ci. Je serais curieuse de voir le film...

don-delillo-cosmopolis

Après vous avoir fait signe ici, je crois que la sieste m'appelle, sans que je puisse y résister...

19 novembre 2012

Caraïbes sous la pluie

Après avoir passé trois heures à travailler pour les premières, la pause s'impose. D'autant que je devrai ensuite me plonger dans un après-midi secondes. Mes lundis ressemblent (trop) souvent à cela. Ce week-end, je me suis accordé mon samedi : j'ai reçu Miss R et une collègue de churros, Santana. Nous devions être plus, mais après défections, le repas à quatre (avec Flûtine) a été très agréable malgré tout. Je m'étais lancée dans le curry de poulet accompagné de son riz thaï, suivi d'un cheesecake Caraïbos (aux deux citrons et à la coco). Comment dire ? Je crois que je commence à m'améliorer et faire des choses bonnes et assez belles. Nous sommes très loin des assiettes hautement dressées de certains restaurants gastronomiques, mais pour de l'amateurisme, je m'en sors pas mal, je crois.

DSC_0201

Ensuite, petit jogging nocturne avec Flûtine car le lendemain j'allais vivre ma première course officielle de... 5km. Mon ambition était assez réduite : tenir la distance, sans prendre en compte le chronomètre. J'ai bien fait, car je suis arrivée dans les dernières mais j'ai tenu bon ! Malgré la pluie, et deux ampoules incongrues et imprévues (sous le pied), j'ai couru 5km en 40mn (on ne rit pas, merci). J'ai gagné une petite médaille et un t-shirt micro aéré.

L'après-midi a été studieux mais je n'en pouvais plus. J'ai étalé un paquet de copies de ma seconde en difficulté car ils me rendaient folle : certains élèves n'ont pas VU et donc pas LU l'extrait de Racine de quarante vers, et ils ont quand même répondu aux questions. A se taper la tête contre les murs après deux mois de travail sur la tragédie classique, via des textes équivalents.

Florilège de mes moments de désespoir :

* son accusement était faux puis elle mourra

* par être (= paraître)

* par à port (lisez à voix haute pour comprendre...)

* Vénus faisa tomber amoureuse Phèdre envers son fils

* un grand hauteur de tragédie : Molière

* le fait de profaner son conjoint entraine de nombreux divorces

* il est possible que certains spectateurs repensent à se purger (NB : cela partait d'une bonne intention : parler de la catharsis, mais j'ai craqué et j'ai mis en commentaire : "comme les radiateurs ?")

* la seconde guerre monde

* les gens (je pense) aiment beaucoup les actes infanticides paricide adapter par des écrivais ayant vécu depuis plusieurs siècles mais qui font encore parler d'eux

A part ça, ma semaine de cours de 22h m'a épuisée. On se demande pourquoi.

 

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