Je suis en vacances. Donc je pourrais (et je voudrais) dormir. Me reposer un peu, quoi. Mais non : je suis réveillée systématiquement à maximum sept heures. La barbe.

Pour l'instant, aucun écho du côté des élèves pour les textes du Bac envoyés par mail. Je ne sais comment l'interpréter... Ils sont presque 45 à les avoir reçus, quand même...

Aujourd'hui, il semblerait que le soleil s'annonce. Mais je dois corriger des copies, paraît-il. Pfffff.

Pourtant envie de faire quelques achats pour le futur appartement chez IK&A.

Conflit cornélien en vue ?

Ajout de 9h15 : ma mère passe me prendre à 10h pour filer chez IK&A. On évitera le monde, et je satisferai mon envie de dépenser (un petit peu) l'argent que je n'ai pas.

Encore une journée passée à ne pas bosser sur les cours/les copies, et je m'en veux (un peu).

J'ai visité ce matin le deux pièces qui m'intéressait. Evidemment, il y a mieux comme première visite que de voir un appartement en travaux. Tout y est à imaginer. La cuisine est la pièce qui m'inquiète le plus.

Ceci étant, une fois l'impression mi figue mi raisin passée, je crois que je vais me décider assez rapidement et le prendre.

Le quartier est très vivant (la rue centrale me fait penser à la rue Montorgueil que j'aime beaucoup), et l'appartement tout proche de la gare (une nouveauté pour moi qui ai toujours vécu près du métro... Je sais, c'est très parisien, comme réflexion !), de la poste, de la mairie... En plus, j'ai un parking inclus dans le prix du loyer.
Certes, j'aurai des pertes matérielles car je ne peux pas tout garder (trop de meubles...), mais il faut que je sois dans l'action pour avancer, et respirer un peu mieux...

Ensuite, petit break du midi avec un pique-nique...

Puis rendez-vous avec l'électricien car le thermostat qui gère les radiateurs a tout simplement grillé.

Ce soir, restaurant avec Sandy : je vais déverser tous mes malheurs au-dessus de moules-frites et d'une éventuelle gaufre. Qui sait ? je prendrai peut-être aussi une bière blanche... Il y a pire, comme programme du soir, finalement.

Ah, et puis j'ai oublié de vous dire : il y a une nouveauté chez Canalblog -> la newsletter. J'ai mis cette option en haut à gauche, pour ceux qui voudraient recevoir un email d'avertissement quand il y a une nouvelle entrée ici (d'après ce que j'ai compris).  C'est  pour mes plus grands fans, quoi ! :-p

J'ai comme qui dirait une amertume en bouche, un brin de lassitude, une absence d'énergie face aux tempêtes que j'affronte et qui cherchent à me faire vaciller.
Mais non. Je résiste. J'y laisse pas mal de mon ardeur, de ma patience, de mon entrain, de mes douleurs dorsales, mais je résiste.
Demain matin, visite d'un appartement qui risquerait de me convenir. Le truc (si ça se fait), c'est que je devrai sortir beaucoup d'euro en étant à cheval sur le trois pièces actuel et l'autre en vue, le déménagement, la caution, etc.
Mais ai-je vraiment le choix ?

Aimé Césaire est mort. Un poète de moins, encore.

Mon orchidée a donné une troisième fleur hier. C'est beau.

Mes jardinières de balcon revivent. Les pensées surgissent avec des couleurs vives. (Photos à venir)

Un petit miracle, hier, dans la journée : une éleveuse de siamois me dit qu'elle a eu un désistement pour une femelle seal-point, disponible le 24 mai. Une aubaine incroyable.
Mais je ne la prendrai pas. "Il faut" que je sois raisonnable : prix assez important (tout est relatif, vous me direz), inconnu pour mon avenir proche (déménagement ou pas, etc), vivre avec trois chats un certain temps...
Il ne s'agissait pas d'un caprice, loin s'en faut. Je n'ai pas encore eu le courage de répondre "non" à la gentille dame qui m'a dit qu'on pouvait avoir de la chance, de temps en temps...

A part ça, j'angoisse pour ma semaine de cours. Sans raison explicite apparente.

Je lis que 37 pays sont en crise de la faim. Que le prix des céréales va continuer à exploser. Que nous serons neuf milliards en 2050. Le monde m'inquiète.

Le journal Le Monde, justement, est en grève pour la première fois de son histoire. Pourquoi la presse française va si mal ?

Mon orchidée a laissé deux fleurs s'ouvrir sur ses hampes. Les autres arriveront sans prévenir, comme une douce surprise matinale. Elles sont belles. Je les prendrai en photo.

J'ai comme une grande fatigue, depuis quelques jours. Je voulais éviter de le dire parce que je n'ai quasiment pas d'élèves, mais je crois que c'est cela qui cloche : mon rythme de travail est cassé, je fais les trajets en voiture pour pas grand-chose, les élèves sont complètement démotivés, et je m'inquiète pour leur Bac...
Aujourd'hui encore, il me manquait onze premières, et quinze secondes. Il paraît que demain, ils vont encore faire un gros blocus. Ras-le-bol, même si leur motivation m'impressionne : pour ma part, je suis désabusée. Quelles que soient les manifestations et les révoltes, l'Etat n'en fera qu'à sa tête. 20.000 postes supprimés en deux ans. Bientôt 30.000. Des TZR et remplaçants précaires à la pelle. La privatisation progressive de l'Education Nationale.
Quel avenir pour les profs ? Pour les élèves ? Pour les enfants de nos élèves ?

Wouèh, j'ai un coup de calgon, ce soir.

Edit du 03/04 à 13h30 : j'ai eu deux élèves sur quatre heures de cours. C'est fou comme je me sens utile, mais surtout lasse.

J'ai passé l'après-midi d'hier chez la Comtesse. Nous nous sommes encore goinfrées de crêpes maison (miam !); j'ai fini un paquet de copies au fond de son canapé (c'est une grande première de corriger devant elle), et pour le reste, j'ai comaté.

C'est agréable de pouvoir être soi avec quelqu'un : silencieuse ou non, gaie ou déprimée, elle me reçoit toujours de la même façon et ne se formalise pas de mes sautes d'humeur éventuelles. Bon, il faut dire que j'en ai fort peu, quand même.

Sinon, je suis repartie dans la nuit obscure avec une autre orchidée à sauver, mais celle-ci n'est vraiment pas gaillarde. J'ai donc maintenant cinq orchidées à la maison, dont quatre récupérées ! J'en ai deux qui se portent vraiment bien. J'aurais des fleurs sous peu. C'est beau, ce miracle annuel : une seule floraison qui récompense la patience.

Cela me rappelle une lettre de la mère de Colette dans laquelle elle expliquait qu'elle refusait une invitation de son gendre pour un séjour, car l'un de ses cactus allait fleurir, et que cela n'arrivait que tous les quatre ans. Ayant peur de ne plus être vivante lors de la prochaine apparition de cette unique fleur, elle ne voulait pas manquer celle-ci...

Le torchon brûle entre S et moi pour des histoires de... transports et de voiture. C'est pathétique dans quoi l'on peut tomber, après presque huit ans de couple.

Le lycée en est à son deuxième jour de blocus en raison des postes supprimés et de la dotation horaire revue à la baisse. Demain, ce sera "lycée mort" : les profs sont là mais ne font pas cours. J'aurais donc "perdu" (d'une certaine façon) trois matins à me lever tôt, et trois journées de cours complètes. Pour les premières, cela va commencer à être problématique. Sinon, j'en profite pour avancer dnas les copies. Mes collègues font de même.

Je vais faire passer la voiture au contrôle technique cet aprèm, en croisant les doigts pour qu'il n'y ait rien à réparer dessus : pas de sous à dépenser là-dedans. L'essence me fait déjà assez mal comme ça.

On m'a dit que j'avais des yeux de Bambi. C'est mon nouveau surnom. C'est plutôt joli, je trouve.

Petite forme aujourd'hui, au cas où vous n'auriez pas remarqué.

Hier, j'ai enfin utilisé mon bon d'achat (pour le sapin de noël recyclé) chez IK&A : je me suis acheté un pyjama en velours violet.
Aujourd'hui, un peu de flemme mais je vais corriger tranquillou des copies.
Ma coupe courte est bien plus pratique et je me sens "plus moi-même" depuis que j'ai été allégée d'un tel poids.
Je mettrai en ligne dans la journée des photos prises à Paris avec mon portable (edit du 24/03 : je les ai mises seulement aujourd'hui).

Peu d'inventivité pour le blog ces jours-ci, désolée. Je pense que ma semaine de 23 heures de cours y est pour quelque chose...

Ah, et puis ne mangez pas trop de chocolats...

Chez le coiffeur, une dame qui avait rdv après moi était très stressée à cause d'un train à prendre. Au final, elle a assisté aux dernières retouches de ma coupe. Elle faisait les demandes et les réponses, mais il a bien fallu que je dise un ou deux mots pendant qu'elle consultait ostensiblement sa montre toutes les deux minutes...

_ C'est très réussi, vraiment !
_ Je n'ai confiance qu'en elle pour me couper les cheveux, en fait.
_ Oh, remarquez, ça fait combien de temps que vous me coiffez, Julia ? Quatre ans, déjà !
_ Ah, je vous bats : cela fera presque quinze ans...
_ Mais vous êtes toute jeune !
_ J'ai trente-deux ans...

Autant elle était souriante au début, autant sur la fin, je l'ai sentie crispée... Euh, les filles, ça rend si amère que ça de vieillir et de voir des "jeunes" se faire coiffer ? ;-)