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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
30 janvier 2010

Cape au vestiaire

D'ici aux vacances, le rythme va encore s'intensifier, alors qu'il me paraissait déjà haletant... La semaine prochaine sera banalisée car c'est le premier bac blanc officiel (en français, nous en sommes au troisième...). Au programme, 43 copies en vue et 37 élèves à l'oral. Les oraux représentent presque trois jours d'examen côté profs.
En sus, quelques réunions obligatoires, et un forum des métiers le samedi matin.
La semaine suivante sera la plus chargée niveau correction, car à partir du 15 février, les conseils de classe débutent. Evidemment, mes trois classes sont concernées par ce délai, sinon ça ne serait pas drôle. Il me reste sept paquets, sans compter les bacs blancs.
L'échéance pour les dossiers de TPE approche, encore une réunion (de trois heures !) obligatoire, des corrections, des corrections et des corrections. Et le samedi matin, portes ouvertes au lycée.

wonder_woman_1

En attendant, j'ai un grand ménage à faire dans l'appartement,  puis je préparerai mes listings et mes questions pour les oraux (six descriptifs complets à ingérer ce week-end, c'est-à-dire environ 45 textes...). Si j'arrive à saturation, sieste. Ce soir, séance de wii fit avec de la boxe et des activités qui me font bouger (+ mes 250 abdos quotidiens,) pour m'occuper demain matin uniquement de moi-même. Quelques courses au marché en matinée, et ensuite patience, patience jusqu'aux douceurs attendues le soir...

Ah, et puis j'en suis à moins cinq kilos. Lentement mais sûrement...

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27 janvier 2010

Révolution intérieure

L'attente de l'Autre est douloureuse depuis hier. Vraiment. Je sais le côté excitant de la frustration, mais là je dois gérer le manque, l'envie de la voir, de continuer à la découvrir, de parler avec elle autrement qu'au téléphone... Il me faut patienter encore deux semaines, et cela me semble intolérable.
Alors je m'accroche au quotidien. J'ai fait une sieste, corrigé cinq dissertations cet aprèm, je m'apprête à filer dans Paris pour une course (j'ai repéré un cadeau dans les soldes pour Flutine...), avant d'enchainer sur le cours du Louvre. Je n'ai guère envie de sortir dans le froid, mais cela me donne un but et m'occupera l'esprit quelque peu.
Mes élèves commencent un peu à s'inquiéter pour le Bac blanc (il était temps !) et me posent des questions ahurissantes du type : "On aura droit à vos cours et aux commentaires pendant l'épreuve ?" ou encore "Les examinateurs, ils prennent en compte l'horaire auquel on passe pour nous noter ? Nan parce que moi le matin, je ne suis pas en forme, vous voyez...". Mais oui bien sûr, et nous allons tous nous tenir la main, vous mettre 20/20 et chanter un cantique de louanges à l'Education Nationale...

Sinon hier soir, la pièce était très chouette. Elle portait sur la société de consommation et le monde de l'entreprise. Je crois qu'elle leur a plu. A moi aussi, d'ailleurs, même si j'étais épuisée en rentrant.

Bon allez, je finis mon thé Mai 68 de chez Fauchon, et je file dans la froidure, Ipod sur les esgourdes...

th__fauchon_mai_68

26 janvier 2010

En passant...

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J'ai ma journée dans les pattes, le coeur en bandoulière, la fatigue dans les yeux, le baume au coeur, et froid aussi, très froid. Je ne parviens pas à me réchauffer. Je suis un papillon en manque d'Elle, déjà...
Ce soir, en plus, j'emmène des élèves au théâtre alors que j'aurais voulu me coucher tôt. La sortie m'a été confirmée... ce matin à dix heures. Youpi.

Heureusement qu'il y a toutes ces/ses douceurs quotidiennes...

25 janvier 2010

Train-train is back

Au programme aujourd'hui

Ranger un peu l'appartement.
Repasser (ce soir devant la saison 3 d'Ally Mc Beal).
Préparer mes cours pour la semaine et peut-être corriger un peu.
Enfin rédiger ma liste temporaire de textes du Bac en prévision du Bac blanc.
Défaire le sapin de Noyel.
Abdos et gym du jour.
Rêvasser.
Ecrire ?
Sourire bêtement.
Aller m'acheter des cartouches bordeaux Mont-Blanc ?

Si le programme varie, je m'adapterai. Flutine va être très occupée cette semaine, il va falloir reprendre un rythme plus habituel... Pffff.

Edit de 18h20 : voilà, je me suis arrachée à l'écran-aimant pour cet après-midi, sinon j'aurais guetté des petits mots doux... Je suis allée dans Paris en scooter pour m'acheter des cartouches Mont-Blanc (je ne corrige qu'avec ça, donc pas de cartouches, pas de corrections, na !), des capsules Nespresso, un marqueur noir, et faire un tour chez Citadium. J'y ai trouvé un sac bowling de la marque Skunk Funk à -70% (contrairement à la photo, il est non pas noir mais dans les verts; à la fois chic et sport). Je me suis fait ce plaisir... Sinon, j'ai envie de refaire Noyel avec Flutine et de lui offrir deux trois choses... C'est grave, docteur ?

sac_skunk_funk

24 janvier 2010

Départ

Flutine monte dans son train à cet instant. Derrière les coulisses, il y a les doutes sur la distance qui nous sépare, nos histoires respectives, nos douleurs et nos attentes. Mais j'ai aussi compris la tendresse, les attentions, les mots qui caressent, les mains qui disent, le souffle qui s'arrête et le manque au moindre détour.
Alors je vais me plonger dans le travail, en guettant sa voix au bout du fil dans quelques heures. J'ai envie de somnoler. Mais pas seule.
Des centaines de copies m'en empêchent. Et son absence aussi.
Ah, et depuis début janvier, j'en suis à 5kg de perdus. C'est peu et c'est beaucoup, en regard du chemin qu'il me reste à parcourir.

 

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23 janvier 2010

Les 1800

Cette entrée sera double, elle le mérite : c'est la mille huit centième... J'ai du mal à y croire vraiment, tant cela me paraît imposant. Double car elle contiendra quelques nouvelles fraîches et mystérieuses, et mon défi de la semaine. Oui, je suis magnanime, je sais; ne me remerciez pas.

DSCF3582

Premier temps

Le temps de prendre le temps, de lui courir après, d'attendre la fin des cours avec impatience, de rentrer vite vite car une femme est au fond du lit encore chaud, car une femme vous espère et vous sourit à votre arrivée.
Le temps du café pris seule le matin alors qu'elle dort profondément, en confiance, pendant que je lui écris des niaiseries pour son réveil.
Le temps des craintes que tout s'arrête, que tout ne soit que fumée, qu'elle veuille faire machine arrière...
Le temps des regards qui en disent long, en plein silence délicieux.
Le temps qui m'appartient. Le temps qui nous appartient. Jusqu'à demain matin tôt. Pour une fois.
Le temps où mon visage sourit, beaucoup, vraiment. Mes amies me disent que l'amour me va bien. A qui n'irait-il pas ?
Le temps de rêver au prochain rendez-vous...
Le temps de me sentir belle, en travaillant mon corps.

Deuxième temps

Celui de l'écriture. Ce que j'écris gagne en tendresse sans doute, en douceur. Le défi de cette semaine en est le témoignage, je crois. La consigne portait sur le papier, et devait contenir cinq noms d'oiseaux et quatre onomatopées.

Voici ma participation, intitulée "Tous mes papiers" :

Sur mes papiers virtuels, j’écris des mots de nuit, des mots d’orage, des mots de pluie.

Sur mes papiers de cœur, il y a des hirondelles, du miel, des odeurs de sapin, quelques grammes de cannelle et un grain de poivre. Ah, l’aigreur du piment…

Sur mes papiers calque, je dessine les contours de mes vides, comme un aigle dans le ciel.

Sur mes papiers buvard, j’attends que tout s’absorbe, aussi patiente que la buse le long de la route. Han, les taches restent.

Sur mes papiers à bonbons colorés, j’écris le vol rapide du colibri, les ailes du papillon, le rayon de lune ou de soleil, et pffft ! tout s’envole sous l’empressement du vent à jouer avec eux.

Sur mes papiers chiffon, j’essuie mes larmes, de joie ou de chagrin ; j’arbore certaines fleurs entre deux fils ténus ; je caresse l’épais feuillet et lui fais de l’œil, telle une pie prête à voler…

Mais j’endors mes plumes, les range au fond des trousses et des pots à crayons. Hum.

Garçon, du papier et de l’encre !

21 janvier 2010

Mode planeur on

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Allez, je vais laisser le planeur surfer dans les airs, et tâcher de reprendre pied...
Au programme du jour : m'occuper du linge, de moi, des courses chez Karouf (wouèèèèh), un rdv rapide pour rendre des affaires, un cours particulier, un rdv avec Flutine...
Il faudrait aussi que je corrige un paquet de copies, car je ne vais pas sortir la tête des corrections pendant trois semaines. Gloups.
A part ça, grâce à Peps, j'ai investi dans des prises télécommandées avec variateur, et je trouve cela génial. J'allume mes lampes à distance, sans avoir besoin de sortir du lit, par exemple. Non pas qu'il s'agisse d'être fainéante, mais le côté pratique me plaît beaucoup (surtout quand je lis).

Je ne sais que dire d'autre... J'ai envie de garder ma joie pour moi, mais aussi de l'étaler. Je suis entre deux eaux, entre de multiples sentiments, et je n'ai pas non plus envie de les analyser. Juste les vivre. Juste vivre.

C'est cela : vivre.

10 janvier 2010

Perle de Paris (avec photos)

Il est 11h20 et je n'ai toujours pas pris ma douche MAIS :

  • une galette des rois au chocolat trône dans la cuisine et son odeur emplit l'appartement (photos ce soir);
  • je viens de faire 130 abdos matinaux;
  • j'ai passé l'aspirateur, vidé le lave-vaisselle, rangé la cuisine, mis le cidre au frais, refait le lit.

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Maintenant, je peux me préparer et m'occuper de moi, car Peps m'attend chez elle pour déguster son curry de poulet avec des nans maison !

A ce soir, fidèles lecteurs. Je vais filer dans le ciel de perle qui répand ses richesses sur nous depuis quelques jours...

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Edit du 11 janvier, 10h10 : J'ai ajouté quatre photos de la bête. J'ai du faire des choix...

8 janvier 2010

Mots et muesli

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Berthe Morisot, La Lecture

Ce soir, là tout de suite au moment où j'écris, j'aurais dû aller me racheter des céréales et poster un paquet et une lettre. Mais le froid qui tenaille m'a retenue, et j'ai préparé mes courriers moi-même avec de jolis timbres. Je les déposerai demain dans la boîte jaune énorme, pas loin du lycée.
Et puis je finirai les miettes de muesli au petit-déj, ça suffira.
Sinon, aujourd'hui, j'ai pu finir de corriger le satané paquet de copies de type Bac en ES car mes STG m'ont entourloupée, je crois. Explication : j'ai fini plus tôt car j'ai déplacé deux heures de cours au dernier moment pour arranger l'un des deux groupes. Prévenue à 13h (alors que je les avais à 14h...), je leur ai proposé un seul créneau horaire : rattraper les cours mardi matin, de 8h à 10h. Ils m'ont juré leurs grands dieux qu'ils seraient là, alors que cela leur fera trois heures d'affilée de français pour certains... Si j'ai des absents, ils seront collés, et je ne ferai plus aucun effort de ce genre. Ils sont prévenus à l'avance.

Ceci étant, je suis rentrée vers 15h, et j'ai donc corrigé les onze copies de commentaires composés restantes. Le bilan n'est pas si mal en ES : ils progressent globalement, et appliquent mes conseils. Ouf !

Mes secondes m'ont beaucoup agacée ce matin car j'attends d'eux de la participation (mes cours actuels ne peuvent s'en passer), et je suis face à des adolescents aussi réactifs que des poissons morts sur un étal. Est-ce moi qui suis moins patiente en ce moment ? Ou alors cette léthargie me pèse de plus en plus. Ou bien ils sont tout bonnement plus pénibles...

Quant aux STG, ils sont largués et face à leur manque d'armes pour lutter, ils optent pour l'insolence, la forfanterie, la bêtise grasse, tout cela au choix. L'un d'eux m'a dit, parce que je le remettais en place (il essaye la carte du sourire enjôleur avec les adultes femmes, pensant naïvement que nous pourrions être sensibles à ses charmes) que je ne suis pas drôle. "Ah mais mon cher, je ne suis pas Bozo le clown ! Vous n'avez toujours pas compris que je ne suis pas là pour faire rire. Je suis votre prof de français qui vous amène au Bac, pas Bozo !" Voilà le type d'échange dans lequel je suis obligée de tomber, au milieu d'une explication d'un extrait de Beaumarchais...
Mon impuissance -et celle de la littérature, celle des mots- face à eux, face à leurs difficultés; mon impossibilité à les atteindre, mon inutilité -oui, c'est cela, c'est ce mot autour duquel je tournais depuis si longtemps- me dévastent parfois, me minent beaucoup, m'inoculent quelque déprime souvent, me découragent de temps à autre...

Ah,et puis cela n'a rien à voir -quoique-, mais je me fais bêtement un complexe d'infériorité face à mes copines agrégées. Je me sens terriblement en-deçà de leur niveau. Je ne lis plus trop, et même mes Télérama me terrifient : ils s'accumulent depuis des semaines, toujours enfermés dans leur enveloppe de plastique fin... Et pourtant, j'ai mille envies de lecture. Je ne sais pas m'expliquer ce phénomène.

7 janvier 2010

Entrée minimaliste

Monet___La_pie
Monet, La Pie


Cette nuit, il a neigé. J'aime ça.
Une pie se promène sur le terrain d'en face.
Je vais sortir dans Paris.
Et non, ce n'est pas la saint Raymond.

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