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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
4 juin 2009

Trois petites notes de musique

Ce matin (un lapin ! euh non), j'ai accompagné mes deux classes à une présentation du projet orchestre pour l'an prochain. Outre le manque d'organisation notoire sur les horaires (le début et la fin étant différents pour l'administration et les intervenants, hum hum, bonjour la communication), j'ai beaucoup aimé entendre les musiciennes : cor, clarinette (gros coup de coeur pas très nouveau pour cet instrument), flûte traversière (il y a longtemps, une amie en jouait et j'adorais l'écouter en duo avec une autre amie... clarinettiste), trompette, saxo.

J'ai été la seule prof à essayer les instruments (sauf la trompette par manque de temps, je le regrette). Mes collègues semblaient un peu rabat-joie (ou blasés, j'hésite). Moi, j'étais comme une gosse devant ces merveilles... Certes, je devais jouer au cerbère avec certains zozos, mais ce n'était pas grave, sur le moment.

CLARINETTE

Il paraît que je m'en suis fort bien sortie sur la clarinette. J'adore ce son moelleux et dynamique... Une vraie plainte du coeur... Et l'objet est magnifique, je trouve. Ebène et argent.

J'ai toujours regretté de ne pas avoir dit oui à mes parents quand ils m'ont proposé de jouer d'un instrument. Il n'est jamais trop tard, me direz-vous. Certes. Mais je faisais un blocage sur le solfège comme j'en ai fait un sur les mathématiques. Je m'imagine toujours saisir une guitare ou m'asseoir devant un piano à queue et pouvoir jouer ce que je désire, comme par enchantement... J'ai d'ailleurs un très bel harmonica, fort peu usé...

Bêtement, j'ai même regardé sur Ebay les prix des clarinettes d'occasion, dans l'idée de reproduire juste des sons, chez moi... La musique du coeur, vous dis-je.

La musique du coeur.

Les mots ne suffisent pas toujours.

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3 juin 2009

Carnet de voyage : city trotteuse

La consigne des défis cette semaine était d'envoyer des extraits d'un carnet de voyage, imaginaire ou pas... Voici mon texte, intitulé City trotteuse. J'en ai eu l'idée en rentrant de mon périple parisien hier...


Affiche_oeil

Je suis de tous les voyages, quand je le désire. Je vogue dans l’espace et dans le temps.

Ce matin, j’ai commencé par l’Espagne avec un jus d’orange, puis saut de puce vers les Caraïbes, avec un yaourt citron vert coco. Et l’Italie, comme tous les jours, avec mes deux espresso.

Puis direction la ville lumière en scooter.

Quand j’enfourche mon fidèle destrier à moteur, je me sens comme une jeune femme outrancière du XIXème siècle qui osait monter à cheval à la cavalière. Une fois mon casque mis, je deviens pilote d’une 500cc, ou encore spationaute, peu importe.

Ma galaxie est vaste.

Place Péreire, Villiers, Malsherbes, Saint Sulpice, Madeleine, Opéra, le Louvre : quartiers chics, mais leurs pavés tape-cul qui fanfaronnent tout du long me projettent en Inde ou en Afrique.

Le long des quais, j’ai droit à ma petite madeleine proustienne, qui me ramène des années en arrière, quand je me baladais là, à pied…. Mais quand était-ce ? Un été parmi tant d’autres sans doute.

Le bazar de l’hôtel de ville, empli de bourgeois bohème, de vieilles dames qui cherchent un tapis d’évier, mais surtout de touristes, me rappelle où je suis. Des housses de coussins splendides m’emmènent encore en Inde, et le thé Kusmi en Russie…

L’hôtel de ville en lui-même, d’où je ressors armée de paquets, sous ce ciel divinement parfait, me fait penser à la piazza Navona, à Rome...

Je prends le temps de tout admirer avant de repartir. La tour Saint Jacques, sur le trottoir gauche de la rue de Rivoli (encore l’Italie), et c’est Breton avec sa clique. Desnos. Soupault.

Auber, Place de Clichy, boulevard du même nom : me voilà au Moyen-Orient, avec le roi du poulet hallal, les odeurs de merguez, Tati qui m’appelle. Ben J, le roi de la frite, fait ses livraisons.

Tout est parfait… Jusqu’au moment où une berline blanche se réinsère sans prévenir. Paris. Les voitures qui déboîtent, les deux roues qui défilent, qui défient la ville, qui finissent en boîte…

Tati m’offre une huile de lotus qui m’envoie en Egypte, des maillots de bain bariolés dignes de Miami, des marshmallows américains, des t-shirts faussement punks qui me ramènent à Londres, alors que je suis au milieu du quartier musulman…

Je repars, toujours chargée, avec un sac posé tant bien que mal sur le siège arrière et tenu par un tendeur : je suis sherpa à moteur.

Le temps est parfait. Ni trop chaud, ni trop frais. A peine une brise pour de temps en temps me caresser le visage. Je pourrais être à Madrid, Rome ou ailleurs. J'aurais presque envie de pleurer devant tant de beauté.

Je finis mon voyage sous le soleil de mon balcon, devant une assiette italienne. Mon petit New-York me fait face, sans un nuage pour lui donner de l’ombre. Je termine sur deux ou trois gâteaux que ma mère a rapportés d’Algérie : cornes de gazelle, pâte d’amande, fleur d’oranger… Et sur un verre de menthe et de citron, qui pourrait être un mojito… sans alcool.

Je suis en France. Je suis partout. Je suis bien : je ne vivrais nulle part ailleurs.

D_fi_63

(Musique ici)

3 juin 2009

Pin des Landes

pin

6ème, contrôle sur l'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir.

* Alors que de jours en jours le temps passe il emballe le papier cadeau.
* et juska c'est 5 ans c'étais une chipi
* je les avais pin (des Landes ?)
* les dessins je les pindres quand j'avais six ans
* il les prendré imidiatement
* pour faiter noël

Je voudrais pourvoir en rire, mais là je déprime. Après force rabâchages, exercices et explications, la meilleure note de ce contrôle sur le participe passé pour la 6ème sport est de 12,5. J'ai seulement quatre copies au-dessus de 10. J'en ai  dix entre 0,5 et 6.

J'ai des hors-sujets complets, des fautes ajoutées allègrement à partir des phrases qu'ils avaient sous les yeux, des lettres en trop, des lettres en moins...

Ils vont tous aller en cinquième, réjouissions-nous.

Et nous serons encore impuissants face à leurs difficultés.

Je vais me faire une sieste, tenez : après ma nuit de cauchemars (oui, encore) et ces corrections, je le mérite...

2 juin 2009

Nightmares

Premier malaise, 5h

Cette nuit, je crois que je détenais une vérité dérangeante. Une théorie dingue. Quelque chose de très sombre mais qui aurait pu bouleverser l'humanité. Je le sentais, à la lecture de certains articles. Je savais aussi que d'autres suivraient. Je lisais cela en prenant conscience de l'abîme dans lequel je plongeais, et dans lequel d'autres plongeraient après moi...
Celui que je supposais être l'auteur avait un visage profondément triste. Il ressemblait à Elie Wiesel, mais aussi à Godard et Woody Allen. un subtil mélange des trois, je crois. Mais j'ai surtout retenu Wiesel, car j'ai des fragments de souvenir concernant l'Holocauste...

wieselGodardwoody_allen

Deuxième malaise, 6h30

Sorte de suite du premier, car dans la même atmosphère sombre. Je suis dans une pièce quasi noire. Un seul ilot en réchappe : celui où je me trouve. Je lis encore, je crois. Plancher au sol. Une marche, une alcôve et des magazines jonchent par terre. Un chat arrive. Peut-être Vodka. Ou Clochette. Pas Cachou : le chat semble plus clair. Ou un chat que je ne connais pas encore.
Je le prends dans mes bras, comme un enfant que je bercerais. Le câlin est doux, mais très court. Soudain, je sens une présence derrière moi. Pas le temps de réagir.
L'homme (je sais qu'il s'agit d'un homme à sa force) m'enserre la tête et m'écrase les oreilles de ses deux mains énormes. Il serre tellement fort que je ne peux bouger la tête d'aucune manière. Je suis ainsi prisonnière : je ne peux ni voir ni entendre.
Ce qui est étrange, c'est que je ne veux pas lâcher le chat : j'ai peur de lui faire mal. Et le chat (une femelle, je crois) ne bouge pas. Et je me refuse au mouvement. Je subis, impuissante.

Je gémis dans mon rêve, je crie dans mon lit. Je me réveille en sursaut, en nage, en ayant peur de ce qui est derrière moi. Cachou me regarde de ses grands yeux vert amande. Je suis seule.

Je suis seule.

2 juin 2009

Je voudrais être un chat...

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2 juin 2009

Action, réaction !

avion_r_action

Pour lutter contre les méchants cauchemars de cette nuit, qui m'ont réveillée en sursaut à 5h et 6h30 (en criant, cette fois-là, à la grande surprise des chats et de moi-même), je décide de profiter de la matinée au lieu de me vautrer dans des copies inintéressantes et dans une flemme probable.
Par ce beau soleil, je me suis armée de maquillage rose frais et léger, pour rentrer dans la panoplie de la parfaite petite parisienne qui s'en va au Bihètchvi. Ambition : acheter une essoreuse à salade high tech verte dont ma mère rêve (oui, dans la famille, on se contente d'un rien) et qui sera son cadeau essentiel dimanche, ainsi que des cartouches pour mon nouveau stylo plume et pour le Mont-Blanc qui me sert pour les copies.

Vous voyez bien qu'il m'est impossible de corriger dignement si je n'ai pas mes cartouches bordeaux.

Si j'ai le temps, je flânerai un peu dans le magasin. Enfin oui, j'aurai le temps, mais la culpabilité me rongera, je le sens.

A part ça, l'affaire du Rio-Paris me laisse totalement perplexe -au moins autant que les élections européennes, c'est dire. J'ai évidemment pensé à mon vol pour revenir de NY (enfin, Toronto, my love).

Allez, mon fidèle destrier à moteur s'impatiente. Je verrai à mon retour si je vous raconte  ou pas mes cauchemars, mais je me dis qu'il n'y a guère d'intérêt à effrayer mon lectorat...

1 juin 2009

Sun outside, rain inside

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Un peu de couleur
Contre le gris
De mon coeur

31 mai 2009

Fresas y crema

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Ce matin, les chats ont tenté de me réveiller à 6h30 puis 8h30, en vain : levée à 10h. Ben ça m'a fait du bien. J'ai le sommeil agité, mais je sens quand même le besoin de me reposer et de trainasser au lit.
Petit-déj en lenteur, et décisions pour le programme de la journée. Au final, préparer des trucs frais pour ma mère qui revient demain de vacances, aller voir ses chats, essayer de réparer son ordinateur. Mais celui-ci est fichu, mouru, grillu. Elle récupèrera le mien dans la semaine, mais cela signifie pour moi des heures d'installation, de maintenance technique, rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa euh non, rhuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu pour la rime !

Sinon, hier soir, j'ai rencontré Micahuète sur mon balcon. Elle a vu du soleil, elle passait par là, et hop ! Du coup, elle a eu l'extrême honneur d'admirer mon abattant design et mode. Et elle m'a sauvée de deux araignées (pfff, j'étais ridicule, moi).

Là, j'attaque mes fraises. J'en ai trop pour moi seule, mais tant pis...

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Il y en a une que cela indiffère et qui s'étale mollement et magnifiquement au soleil de ma solitude...

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30 mai 2009

Michel Ange revisité

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29 mai 2009

Trip poker

Poker_Tips


Ce soir, et ce n'était pas prévu, c'est poker chez Pumpkin ! Elles sont vraiment sympa ces soirées entre filles. On rigole, on ne joue pas trop d'argent, on mange en fonction des envies, elles boivent et moi je sirote.
Cela me détendra de ma semaine composée de six rapports dont cinq concernant la 6ème sport. Nous n'avons que cela dans notre carquois, nous les profs de ce collège mal réputé. C'est bien maigre et bien triste...

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