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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
25 octobre 2009

C'est si bon...

34_ans__12_

Après un debriefing de presque deux heures avec Micahuète au téléphone (non, nous ne sommes pas bavardes), je peux enfin vous parler de ma soirée !
Hier matin, donc, dernières heures de cours au lycée avant les vacances. Deux heures de surveillance avec les premières (qui ont fredonné un "happy birthday to you" branlant mais sympathique) et deux heures de seconde. Au programme, j'avais repris une idée des défis du samedi : les élèves devaient m'écrire un récit inquiétant à partir des "Noctambules" de Hopper. J'avais fermé les rideaux, acheté des bonbons halloween (je faisais des "pauses pub" pour les distribuer régulièrement).
Bilan : de nombreux meurtres, des histoires policières, mafieuses, étranges. Des passés simples barbares, mais on s'en fichait un peu : seule l'imagination primait. Petite cerise sur le gâteau : j'avais préparé un texte pour eux, en respectant les mêmes consignes. Je crois que cela leur a fait plaisir. Retour ensuite à la maison.
Après avoir fait le ménage dans l'appartement, j'ai attendu l'arrivée de Pumpkin et Micahuète vers 16h30. Elles m'ont aidée dans la mesure du possible, avec une certaine nonchalance rigolote. Pumpkin est arrivée avec un pull orange et pas rouge, mais aussi avec un cocktail maison "light" qui ressemblait à du sirop pour la toux mais en plus punchy : cointreau, vodka au miel, rhum... Micahuète avec un cheesecake citron et des cadeaux pas emballés, qu'elle a dû planquer et enrubanner aussi sec. A sa décharge, elle a préparé plus tard des pizzas maison aux airs de compositions florales ou d'oeuvres d'art.

Il manquait encore Emy, Peaceandream et S.. Une fois tout le monde là, malgré mon assez petit espace dans le salon, tout s'est mis en route. L'ambiance était bon enfant et joyeuse, je crois. Même les chats sont venus parmi nous (par l'odeur de la pizza au thon alléchés, certes).

DSCF3615

Le moment des cadeaux, après le cheesecake citronné, m'a été très agréable. Non pas parce que je recevais des cadeaux, mais parce que j'ai pris conscience que des amies avaient pris du temps pour me faire plaisir, qu'elles avaient communiqué entre elles par mail pour tout organiser... Du coup, elles ont fait carton plein !

Voici ce que j'ai eu comme cadeaux :

  1. Un bouquet de fleurs dans les rouges !
  2. Vous souvenez de la petite folie que je m'étais offerte au début du mois, mais que je n'avais pas explicitée plus avant ? Il s'agissait d'un notebook Acer de 11 pouces, bleu foncé, que je veux utiliser pour le travail uniquement... Folie regrettée peu de temps après, puisque mes impôts locaux m'assomment cette année. Et bien, il m'a été finalement offert... et a été complété par une mini souris assortie, ainsi qu'une housse rouge (oui, comme la thématique de la soirée) en néoprène. Acer_aSPIRE_ONE_751H_BLEU_02
  3. J'ai eu la dernière version du jeu Time's up, qui nous a fait tellement rire que j'en ai mal à la gorge depuis hier soir ! Je toussote telle une phtysique, mais peu importe !
  4. J'ai reçu aussi un autre jeu de société que je ne connaissais pas mais qui a l'air tout aussi bien : Cranium. Je pense que d'autres invitations seront lancées régulièrement pour s'amuser...
  5. Ensuite, des guimauves pour la gourmande que je suis, et un carnet félin de chez paperblanks.
  6. Enfin, le dernier album de Mika.

Qui dit mieux ? C'est bon de se sentir aimée, même si cela doit passer par des objets ou une "simple" présence... Parfois, c'est plus simple et tout aussi parlant. Mon père m'a appris très tôt cela : les paroles, c'est bien, mais les actes, c'est mieux.

Je ne peux non oublier cette épique partie de Time's up aux moments déjà cultes entre nous, je crois... Allô, gorge profonde ? ;-)

Et aujourd'hui, je me suis fait une journée vacances et détente en me levant assez tard, en flemmardant devant la télé et en mangeant les délicieux restes du repas d'hier. Je fais mumuse avec mes cadeaux.

Il y avait longtemps qu'un de mes anniversaires n'avait pas été si "léger" et aussi rempli à la fois. Love love today...

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23 octobre 2009

Strawberry party

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Beaucoup de mes blogamis profs sont en vacances ce soir... Pour ma part, ce sera demain à midi. Ensuite, rangement et nettoyage de l'appartement avant ma "Strawberry party" ! Le principe est simple : mes invitées devront porter quelque chose de rouge et d'apparent sur elles. J'ai décidé de faire une soirée le premier jour des vacances et de donner une thématique. En plus, cela tombe le jour de mon anniversaire, donc je fais d'une pierre deux coups (même si cela me pèse, mes anniversaires, mais c'est une autre histoire).
C'est la première fois que j'organise quelque chose dans cet appartement. Etrange.
Ce soir, j'ai repassé et fait les poussières. Hier, courses pour le miam. Là, je vais ranger les vêtements repassés, et puis filer au lit.
Passionnant, isn't it ?

22 octobre 2009

Endormez-vous... jusqu'en 2012.

J'adore le dessin de Martin Vidberg, intitulé "Bonne nuit les petits", daté d'aujourd'hui.

Il résume parfaitement le dégoût que je peux avoir de cette république bananière qui s'affiche sans honte. (Désolée, ici il ne rend rien, il faut donc aller sur le site de l'actu en patates).

22 octobre 2009

La lumière du vide

Je crois qu'outre le manque de temps certain, je n'ai pas écrit depuis deux jours ici parce que j'aimais à me voir petite fille, au milieu de ce texte. Encore au centre de la pièce...
Mais il faut bien avancer. Encore et toujours. C'est usant, je trouve. Faire comme si on allait, faire comme si on savait encore le bonheur, la joie, faire comme si la douleur s'estompait...
Je vois S. plongée dans celle-ci, et je retrouve d'une certaine façon ce que j'ai vécu il y a un peu plus de quinze ans. Nos stigmates sont différents, notre deuil aussi -chaque deuil l'est-, mais c'est toujours, pour qui sait voir, la chair qui trinque, le corps qui dit la douleur à l'intérieur. Les yeux, la peau, la maigreur, les rondeurs, peu importe : rien ne ment.

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Le vide occupe tout l'espace, alors.

Je ne sais que vous dire d'autre, là, ce matin. Je ne suis pas "que" dans ces angoisses et cette tristesse, même si elles ont la première place. Il y a aussi le vide sentimental subi/choisi, le côté je-suis-débordée-au-lycée et je m'y prends mal pour organiser des sorties (je ne sais ni n'ose faire), et puis le temps qu'il faut pour ranger l'appartement alors que je vis seule, organiser ma soirée de samedi...

Allez, je vais commencer le ménage pour cesser de geindre. Cela me sera toujours plus utile.

19 octobre 2009

Remember the time

Ce que Papistache m'a gentiment demander de faire est loin d'être évident pour moi : je n'ai guère de souvenirs avant mes sept ou huit ans. Je sais plus ou moins pourquoi, d'ailleurs. Alors évoquer "mon plus ancien souvenir" relève du défi...

Moi_petite

J'ai peut-être cinq ans. Ou un peu moins. Le matin, nous sommes allées ma mère et moi voir quelqu'un en blouse blanche qui m'a fait une piqûre. Je déteste les piqûres. Mais j'ai été courageuse, paraît-il. Enfin, c'est le souvenir que j'en ai. Peut-être n'y a-t-il aucune piqûre dans cette histoire. Je ne le saurai jamais.
Je n'ai aucune idée de ce que j'ai pu faire durant la journée. Arrive le soir. Ma mère prépare à manger (une soupe ? ça sent les légumes) et s'active en cuisine.
Je suis assise confortablement par terre dans l'entrée, au carrefour de toutes les pièces. Je vois ma mère à droite, ma chambre un peu derrière moi sur la gauche, la porte d'entrée face à moi. Je joue avec une poupée ou un nounours. Ou autre chose. Je n'ai jamais été très poupées, pour une fille (vive les clichés).

Je me sens comme une héroïne. J'ai sans doute un pansement depuis le matin. Je n'ai plus mal.

La lumière est très jaune autour de moi. J'ai l'impression qu'il est tard. On attend, je le sens bien.

Soudain, des clefs dans la porte d'entrée. Cet homme immense, brun, au menton qui râpe un peu, semble content de me voir. Je sais qu'il est beau. Mais je refuse de l'admettre. Il demande comment s'est passée la piqûre. Evidemment, il le sait déjà car il adore le téléphone. Mais je l'ignore encore à mon âge. Il se baisse vers moi. Je ne sais plus s'il m'a prise dans ses bras. Mais en moi-même, je me dis, avec mes mots d'enfants, basés sur des impressions : "Il est étranger. Il est trop brun. Il vient d'un autre pays. Et moi je ne lui ressemble pas."

Je trouve qu'il nous dérange, ma mère et moi. Nous étions dans la quiétude du soir, avec l'odeur des légumes, la lumière jaune, mes jouets, et moi au centre de tout.

Ce soir-là, j'ai dû comprendre beaucoup de choses.

Cet homme, c'était mon père.

Cet homme, c'était mon père, celui qui m'a élevée, acceptée, adoptée.

Cet homme, c'est celui qui a refusé d'avoir d'autres enfants pour ne pas faire de différences.

Cet homme, c'est celui qui m'a donné son nom.

J'ai su tout cela bien tard, alors que je n'étais plus en âge de jouer, assise dans l'entrée, dans la quiétude du foyer.

Cet homme nous a donné un foyer. Un lieu chaud et rassurant.

Je l'ignorais, à quatre ou cinq ans. J'ai commencé à lui ressembler très vite. Et deux ans après sa mort, alors que j'avais moins de vingt ans, j'ai compris qu'il m'avait laissée petite fille, perdue sans lui, au milieu de l'entrée.

Je trouve qu'il fait froid, depuis.

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18 octobre 2009

Procrastination

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Musée d'Orsay, fin septembre 2009

J'aurais dû, j'aurais dû écrire un peu sur le blog aujourd'hui, oui. Au lieu de cela, j'ai jeté quelques photos de paysages citadins ce matin.
Alors demain, je tâcherai de raconter ma première fête au lycée, mes copies, ma soirée entre filles qui approche, et puis, à la demande de Papistache, peut-être, oui peut-être, écrirai-je mon plus ancien souvenir... Qui sait ?

18 octobre 2009

Un peu de ciel, ça rend moins terre-à-terre...

Parfois, certains soirs ou certains matins, le ciel s'offre à moi depuis le balcon...

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Et tous les mercredis soirs, j'ai droit à ceci...

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17 octobre 2009

Une surprise par semaine !

Quelque chose d'étrange m'est arrivé ce matin,  à la fin de mes deux heures de cours avec les ES. Amouna, élève un peu dissipée et souvent en franche camaraderie avec un groupe de garçons hâbleurs, est venue me voir. Elle a patiemment attendu que le dernier élève, le plus lent, sorte de la salle. Elle avait l'air embarrassé.
Elle m'a demandé si je serais d'accord pour qu'intervienne en cours une association, et qu'elle préférait me le demander à moi plutôt qu'à l'administration directement. Forcément, je demande quel type d'association. "Une association contre l'homophobie".

symbole_femme

Et pas la moindre, apparemment : la LGBT. Amouna a un contact dans l'association, qui a l'air de connaître les procédures : le lycée doit inviter des intervenants extérieurs à entrer dans l'enceinte de l'établissement, avec une autorisation. J'avais remarqué des rainbow flags (elle semble ignorer le sens de la chose car elle découvrait l'expression dans ma bouche, même en lui montrant sa dernière copie parsemée d'arc-en-ciel) et le symbole de la femme, disséminés sur sa trousse ou ses feuilles...
Je ne m'avance pas trop, et dis qu'il me faudrait plus d'informations si je veux parler en plus hauts lieux de cette idée.

Avant de sortir de la salle, je lui demande, en précisant bien qu'elle n'a aucune obligation de me répondre, pourquoi elle s'investit dans ce type de lutte et d'association. C'est une fausse question et je le sais, mais Amouna ne s'en doute guère, je crois. Elle bafouille, rougit comme un coquelicot, et me fait deviner qu'elle est gay. Les seuls mots qui ressortent de son embarras, sont "Ben... moi...", accompagnés d'un geste de la main.

Je lui dis qu'elle peut me parler quand elle le veut, si elle me comprend bien. Je la rassure en banalisant l'aveu, et pour cause.

Ceci étant, je descends les escaliers en souriant, dans un premier temps : la confiance qu'elle me porte en moins de deux mois de cours est touchante et flatteuse, surtout que je ne suis pas prof principal de la classe. Mais que faire de cette bombe à retardement concernant l'association ? Justement, je ne suis pas PP. Je ne suis pas l'infirmière, non plus. Et encore moins CPE ou CO PSY.

Je n'ai pas non plus souvenir d'avoir parlé d'homosexualité en cours, ou de tolérance à cet égard. Alors pourquoi Amouna m'a-t-elle choisie ? Ai-je été percée à jour sans le vouloir, contre mon gré ? A-t-elle déjà ce fameux gaydar que je n'ai pas ? Damned !

Il me reste deux ou trois alternatives : m'assumer et revendiquer le droit des homosexuels au sein du lycée ou me montrer gay friendly, comme on dit. Cela me créerait une sacrée réputation, là... Ou bien refiler le bébé et l'eau du bain à autrui, ce qui ne me convient guère non plus : si Amouna s'est adressée à moi, et qu'elle est sincère, elle m'a tendu une perche, que je ne peux décemment laisser tomber sans rien faire. Ou encore essayer de lui parler à part, afin de savoir ce qu'elle veut vraiment au travers de cette intervention, qui pourrait aussi la mettre en porte-à-faux dans la classe ou le lycée : elle est arabe ET gay... Dernière solution, que je dois envisager même si cela ne m'arrangerait guère : je lui plais... :-s

Bon, vivement les vacances, que je ne doive pas gérer un Jack-in-the-box toutes les semaines...

jack

16 octobre 2009

Tristement drôle

Bac_L_patatis_

Le Bac L, patatisé par Martin Vidberg

15 octobre 2009

Voie lactée

galaxies

Entendu sur Fip ce matin, et ça donne la pêche ! Asteroids galaxy tour...

J'en ai bien besoin, car j'ai envie de dormir dès le réveil...

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