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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
9 janvier 2010

Céladon

Pour le défi 88, il fallait être dans le vert... Voici ma participation.

c_ladon

Céladon

Disait d’Urfé

C’est la vie

Disait ma grand-mère

C’est l’hiver

Dit-on

Je vous donne le feu

Et peu de vers

Mais l’espérance qui va avec

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8 janvier 2010

Mots et muesli

lecture_Morisot

Berthe Morisot, La Lecture

Ce soir, là tout de suite au moment où j'écris, j'aurais dû aller me racheter des céréales et poster un paquet et une lettre. Mais le froid qui tenaille m'a retenue, et j'ai préparé mes courriers moi-même avec de jolis timbres. Je les déposerai demain dans la boîte jaune énorme, pas loin du lycée.
Et puis je finirai les miettes de muesli au petit-déj, ça suffira.
Sinon, aujourd'hui, j'ai pu finir de corriger le satané paquet de copies de type Bac en ES car mes STG m'ont entourloupée, je crois. Explication : j'ai fini plus tôt car j'ai déplacé deux heures de cours au dernier moment pour arranger l'un des deux groupes. Prévenue à 13h (alors que je les avais à 14h...), je leur ai proposé un seul créneau horaire : rattraper les cours mardi matin, de 8h à 10h. Ils m'ont juré leurs grands dieux qu'ils seraient là, alors que cela leur fera trois heures d'affilée de français pour certains... Si j'ai des absents, ils seront collés, et je ne ferai plus aucun effort de ce genre. Ils sont prévenus à l'avance.

Ceci étant, je suis rentrée vers 15h, et j'ai donc corrigé les onze copies de commentaires composés restantes. Le bilan n'est pas si mal en ES : ils progressent globalement, et appliquent mes conseils. Ouf !

Mes secondes m'ont beaucoup agacée ce matin car j'attends d'eux de la participation (mes cours actuels ne peuvent s'en passer), et je suis face à des adolescents aussi réactifs que des poissons morts sur un étal. Est-ce moi qui suis moins patiente en ce moment ? Ou alors cette léthargie me pèse de plus en plus. Ou bien ils sont tout bonnement plus pénibles...

Quant aux STG, ils sont largués et face à leur manque d'armes pour lutter, ils optent pour l'insolence, la forfanterie, la bêtise grasse, tout cela au choix. L'un d'eux m'a dit, parce que je le remettais en place (il essaye la carte du sourire enjôleur avec les adultes femmes, pensant naïvement que nous pourrions être sensibles à ses charmes) que je ne suis pas drôle. "Ah mais mon cher, je ne suis pas Bozo le clown ! Vous n'avez toujours pas compris que je ne suis pas là pour faire rire. Je suis votre prof de français qui vous amène au Bac, pas Bozo !" Voilà le type d'échange dans lequel je suis obligée de tomber, au milieu d'une explication d'un extrait de Beaumarchais...
Mon impuissance -et celle de la littérature, celle des mots- face à eux, face à leurs difficultés; mon impossibilité à les atteindre, mon inutilité -oui, c'est cela, c'est ce mot autour duquel je tournais depuis si longtemps- me dévastent parfois, me minent beaucoup, m'inoculent quelque déprime souvent, me découragent de temps à autre...

Ah,et puis cela n'a rien à voir -quoique-, mais je me fais bêtement un complexe d'infériorité face à mes copines agrégées. Je me sens terriblement en-deçà de leur niveau. Je ne lis plus trop, et même mes Télérama me terrifient : ils s'accumulent depuis des semaines, toujours enfermés dans leur enveloppe de plastique fin... Et pourtant, j'ai mille envies de lecture. Je ne sais pas m'expliquer ce phénomène.

7 janvier 2010

Mes dépenses pour le mois

Me voilà revenue de ma journée soldes. Partie à 9h30, cela me paraît honnête.

Bilan des courses (ah ah, quel jeu de mots !)

Je suis relativement déçue par les soldes de vêtements, pas très intéressantes. Idem pour les chaussures. Je crois que les commerçants gardent leurs cartouches pour faire durer.
Evidemment, les bottines que j'avais repérées chez San Marina n'étaient pas soldées. Ben oui, que voulez-vous, c'est toujours ainsi quand je choisis du beau.
J'ai cherché un manteau gris (Val m'a donné envie d'un duffle coat, en plus), mais rien vu de palpitant : soit ils sont peu chers mais de piètre qualité, soit les prix sont prohibitifs et la qualité pas top.
Au final, donc qu'ai-je acheté ?
Deux chemisettes chez H&M pour les beaux jours : 5€ chacune. Et une écharpe noire pour ma mère au même prix.
Des barrettes, des pinces et des élastiques à cheveux chez Claire's : 4,50€.
Un pyjama orange  complet (haut manches longues, bas, veste polaire mi longue) chez Etam : 30€, malgré les 50% de rabais.
Une paire de Doc Martens basses à 76€ (ma plus grosse dépense). Il s'agit d'une paire que j'avais déjà eue, que j'ai usée jusqu'à la corde, et que je zieute depuis environ deux ans. Cette fois-ci, elles sont marron clair. J'ai eu 30% dessus, et c'était la dernière paire...

doc_martens_mel_eye

Des produits de beauté car, et je trouve cela étonnant, Sephora fait des soldes. Je me suis offert un fard à paupière taupe splendide de chez Lancôme à 11€, une pierre ponce, et deux produits Sampar pour 22€ (avec 70% de réduction...). Ma mère a aussi eu droit à un fard bleu clair.

Sampar

Voilà ! Résumons-nous donc :

Dépenses : 155 €

Economies : 72,65 €

Il me reste donc à m'en remettre avant d'aller au théâtre ce soir avec mes collègues... et des élèves à foison.

7 janvier 2010

Entrée minimaliste

Monet___La_pie
Monet, La Pie


Cette nuit, il a neigé. J'aime ça.
Une pie se promène sur le terrain d'en face.
Je vais sortir dans Paris.
Et non, ce n'est pas la saint Raymond.

6 janvier 2010

In or out ?

Rentrée de cours désabusée, ce midi. La boîte à lettres était vide de tout, même de publicités pour les soldes. Clochette avait fait plein de bêtises dans le salon. Les secondes sont à un stade de larvitude avancée, les STG me désespèrent. Je suis dans le même état qu'avant les vacances, je crois.
Je suis étrangement fatiguée, j'ai froid (le lycée est très mal chauffé, je suis gelée), et je ne sais même pas si j'ai envie de sortir cet aprèm pour fouiner dans les soldes. D'autant que j'ai toujours ces satanées copies à corriger, et que les cours du Louvre reprennent ce soir.

tortue_roller

Soit j'opte pour larver à mon tour autour d'un thé, après une sieste, avant d'aller au Louvre; soit je laisse tout tomber et je branche le pilote automatique pour filer dans Paris, au risque de m'abrutir et en devant rentrer ce soir en train plutôt qu'en voiture (normalement, je me gare près d'un métro pour aller au Louvre, ce qui fait qu'au retour, j'ai les fesses au chaud).

Voilà, je viens de finir de déjeuner, et je ne sais que faire. Est-ce propre à la femme d'être si indécise ?

Edit de 13h45 : je suis glacée, je ne parviens pas à me réchauffer. J'irai demain dans boutiques pour me changer les idées. Là, sieste...

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5 janvier 2010

What a day !

3h30 : réveillée par Clochette qui faisait ses pattes sur mon tapis de gym (enfin, celui que j'ai piqué à S. il y a des lustres).
5h : zut, je suis en retard ? Ah non, je peux me rendormir un peu...
6h50 : les chats s'affalent sur moi car ils me sentent éveillée. Je traîne un peu car je commence à 9h ce matin.
7h30 : petit-déj. Deux biscottes, un jus de clémentines, deux espresso, un bol de céréales.
8h25 : je pars enfin alors j'avais prévu de décoller à 8h15 maximum pour faire des photocopies. Je n'ai pourtant pas arrêté.
8h40 : arrivée au lycée, je salue ceux que je croise et qui me souhaitent un machinal "bonne année" (ça durera toute la sainte journée, avec quelques bises bien senties). J'attaque mes photocopies, mais la diabolique machine qui les fait refuse d'être ma copine. Un tiroir se bloque. La dame chargée de la repro vient m'aider. Et vlan, les agrafes ne passent plus après la remise en route. Pffffffffffff !
8h45 : je lis les infos sur le grand tableau blanc, et découvre une réunion pour mardi prochain en tant que PP de seconde.
8h50 : je croise enfin mon camarade de TPE, alpagué par une collègue d'HG qui ne le lâche pas. Nous parvenons tant bien que mal à causer des dits TPE, qui semblent s'annoncer catastrophiques. Nous prévoyons nos séances, et je découvre que pendant deux d'entre elles, je ne serai pas là à cause de réunions et/ou de sorties, et que je serai seule dans trois semaines.
9h : je file donner mon premier cours de la journée avec les secondes en demi groupe.
9h55 : récréation. J'apprends par Asa qu'il y aura aussi réunion pédagogique de lettres mardi prochain et que le  Bac blanc se déroulera la première semaine de février. Youpi. J'appréhende un peu le cours suivant, avec les STG.
10h10 : je retrouve donc mes chers STG. Un seul d'entre eux répond à mes voeux de bonne année. Je leur rends leurs DST de 4h sur le théâtre. J'ai retiré des points à ceux qui avaient perturbé le bon déroulement de l'épreuve. Je parle de leurs erreurs de lecture des consignes ("Ben fallait le dire !") et les trouve dispersés, comme d'habitude.
11h : ils quittent le salle assez brutalement, et une élève m'apprend que les oraux prévus pour l'après-midi, "c'est pas possible, m'dame, on a cours". Désabusée (je les ai reportés trois fois, et affichés depuis un mois), je réponds agacée : "Eh bien tant pis, que voulez-vous que je vous dise ?". Je le regrette aussitôt, mais il est trop tard.

Professeur_ane

11h05 : j'ai trois heures de trou. Je descends en salle des profs (non chauffée). J'appelle la responsable du théâtre de la ville pour fixer les sorties culturelles de mes élèves. Elle est trèèèèèès bavarde : je ne peux raccrocher qu'à 11h50.
11h50-midi : je lis les bilans et les consignes que nous allons donner en TPE l'après-midi.
Midi : je pars déjeuner avec Dolly.
12h50 : j'essaye de me prendre un thé citron à la machine, mais ma pièce de deux euro est refusée.
13h-13h55 : je corrige deux copies, presque trois; je vois Krakoukass mon co-PP (tout content de me retrouver, et m'admirant en train de corriger...).

cracoucass

13h55-14h : je discute avec Katarina, une prof philo rousse pleine de charme et drôle, et nous montons ensemble en cours.

prof_philo

14h-15h : cours avec les ES. Je pensais avoir fini une lecture analytique avant les vacances, mais que nenni. Nous en sommes loin. Je la reprends donc, en espérant naïvement l'achever demain.
15h : récréation. Nous découvrons dans nos casiers les dates des conseils de classe. Une gageure. Celui de mes secondes est mi février. Autant dire qu'il faut arrêter les notes très tôt...
15h15-17h10 : deux heures de TPE, dont une, seule. Les élèves sont assez dispersés et ont besoin d'être cadrés sur tous les plans. Epuisant. Je ressors de là avec la migraine, qui revient en force.
17h45 : retour maison. Les chats me font la fête. Je suis censée corriger quinze copies de type Bac. Seconde gageure de la journée. Ma tête demande pitié. Et pourtant, je tapouille cette entrée... qui m'a pris trente minutes : le temps d'une correction de copie.

4 janvier 2010

Lhasa, canta !

Et voilà, la foutue bête à pinces a encore emporté quelqu'un... Lhasa est morte à l'aube de 2010. J'aurais dû la voir en concert avec Sandy, mais celui-ci avait été annulé en raison d'une maladie... Tout s'explique bien tristement, même si l'on s'en doutait.
Mais bon sang, elle avait trente-sept ans ! Je ne dis pas qu'il y a un âge pour mourir, loin de là, mais c'est si jeune, encore... Encore.
Son premier album, La Llorona, je l'avais écouté en boucle à une époque. C'était il y a un peu plus de dix ans. La voix granuleuse, chaude, et si particulière de Lhasa m'avait enveloppée.

Il fait froid, dehors.

3 janvier 2010

Au pied de Montmartre

Pas d'entrée longue ce matin : début de migraine au réveil... Elle trainait depuis des jours en vague mal de tête. Et la voilà qui débarque. Je vais m'occuper à d'autres choses pour l'oublier : je dois vider mes jardinières déprimantes, repasser, corriger des copies (en serai-je capable si la migraine persiste ? mystère), établir ma liste de courses pour Karouf demain...
Hier soir, je suis sortie dans le froid pour aller dîner avec Pumpkin au Léon de Bruxelles de la place de Clichy. En l'attendant, j'ai lu un historique de cette place (qui va être cette année entièrement réaménagée, ce qui provoque moult embouteillages) très étonnant : le cinéma Pathé était pendant la guerre un foyer pour soldats allemands, le Castorama était le cinéma Gaumont Palace, le plus grand du monde en 1931 (6000 places !). J'ai aimé voir les photos anciennes reproduites sur une sorte de cube, au milieu de la place. On y voyait des omnibus à plateforme, le fameux foyer allemand, les anciennes enseignes...

clichy_Gaumont_hippodrome

place_de_Clichy_Wepler

Je vous les mets dans cette entrée. Pour ceux qui la connaissent, cette place populaire, vivante, celle que j'ai arpentée pendant un an alors que j'étais en khâgne à Jules Ferry, cela devrait vous étonner... Pour les autres, le charme des photos anciennes agira, je pense.

Clichy_foyer_allemand

place_de_clichy_5a

Edit de 17h20 : j'ai malgré tout réussi à corriger 29 questions de corpus de type Bac, entrecoupées d'une sieste de migraine, de champignons qui avaient pourri ce midi, d'un thé Fauchon Mai 68 (délicieux), et là je vais tenter un peu de wii fit...

2 janvier 2010

Ivresses

Le défi 87 consistait à écrire deux versions de notre choix sur le thème "ivresse(s)"...
Voici ma participation.

Texte 1 : Tu m’enivres.

Vivre en toi, vivre avec toi, vivre de toi, voilà ma sève, mon essence, ma folie.

Je ne sais plus les jours, ni les secondes ; j’ai oublié mes amis ; je ne décroche plus le téléphone –sauf si c’est toi.

Je n’ose plus tomber dans la réalité de l’existence –les courses, le travail, le rangement, les factures, les plaies quotidiennes. Tu me suffis.

Non, tu suffis à mon amnésie que je sais temporaire. Qu’il est doux de tout oublier, et de ne voir le monde que par toi !

Ta peau est ma route ; étrange chemin sans pancartes ni balises, où il fait toujours beau : ce n’est que sable chaud qui adoucit, que tempête de pain d’épices, qu’oasis fraiche…

J’y place mes propres repères, j’y laisse mes traces, aussi fugaces soient-elles.

La passion nous dévore, oui, peut-être, mais je te dévore, et j’observe ton cœur incandescent qui ne brûle que pour moi, comme un flambeau dans la nuit.

Je suis tout attachée à ma proie, disait le poète.

 

Texte 2 : Tu me fais tanguer.

Vivre en dehors de toi, vivre sans toi, vivre des autres, voilà ma souffrance, mon horreur, mon vide.

Je regarde les heures défiler sur le cadran, et chaque minute frappe et cogne ; tout le monde me dit que c’est mieux ainsi et je voudrais hurler ; je ne leur réponds plus au téléphone, c’est déjà ça.

J’ai branché le pilote automatique pour te détester, me dire que j’en suis réduite aux factures, au train-train, aux cauchemars quotidiens. Abattre les corvées est une victoire, chaque jour.

Chaque chose me rappelle toi, et je voudrais fuir pour t’oublier.

Je crois pourtant que j’ai peu à peu perdu le goût de ta peau. D’autres y laissent leurs sécrétions, leur désir, leurs mains que je veux maladroites, leur empreinte, et je suis sûre que tu ne sais plus la douceur de mes doigts depuis longtemps. Ton désir s’est éteint, avec la passion.

Je regarde ton cœur battre pour d’autres que je juge indignes de toi. Je cherche un flambeau pour illuminer mon tunnel sans fin ; en vain.

Tu t’es détachée. Et je suis pieds et poings liés…

1 janvier 2010

Retiens la nuit

Ouhlalalala, ma bonne dame ! Je ne suis vraiment plus habituée à me coucher à pas d'heure : au lit à 5h30, levée (en me forçant à dormir plus de quatre heures) à midi et demi, je suis assez déphasée, là...
Pourtant, je n'ai quasiment pas bu, comme à mon habitude. La soirée fut bonne, en compagnie d'Emy et de ses amis. Je dois reconnaître qu'au début, je me suis sentie un peu de trop, pièce rapportée au milieu de ce groupe qui se côtoie depuis des années, assez silencieuse et effacée... Je ne savais pas trop quelle attitude adopter. D'autant que les trois couples présents avaient des enfants, et que l'unique autre célibataire n'était toujours pas arrivée...
Pour tout dire, et Emy a beau me lire, cela ne change rien à ma franchise habituelle, les discussions de parents sur la qualité du sommeil, les biberons, la question du "faut-il préférer la gigoteuse à la couverture ?", et tutti quanti, ce n'est pas ma tasse de thé. Je me suis sentie décalée face à ces trentenaires "standardisés" (pas dans le mauvais sens du terme, simplement socialement bien plus intégrés que moi), et ma position de célibataire homo de 35 ans n'est parfois pas confortable.
J'ai compris que je n'avais pas grand-chose à dire dans ces discussions, ce qui n'aide pas à l'intégration, j'en ai conscience. Ceci étant, les plats défilants, l'alcool réchauffant les esprits, et les blagues du Boubou d'Emy m'ont permis de me sentir progressivement mieux au sein de cette équipée de Saint Sylvestre. Nous avons joué au Time's up à trois heures du matin, ce qui, pour moi, a été le moment le plus sympa.

time_s_up_cartes

En repartant, nous avons découvert que les pompiers étaient dans l'immeuble en raison de l'incendie d'une grosse poubelle verte, sacrifiée en hommage à 2010... A 4h30, j'ai filé dans la nuit silencieuse (la qualité du silence dans ces heures-là est exceptionnelle, je trouve), l'esprit très clair et heureusement, car en voyant les abrutis sans doute éméchés du périphérique et de ma banlieue, je me suis dit qu'il fallait être sacrément réactive pour rentrer en vie.

Les chats m'ont quelque peu disputée de rentrer si tard (ou si tôt, cela dépend de quel point de vue on se place), et je me suis enfin couchée, un peu énervée après cette soirée (vous savez, cet énervement dû à une activité plus intense que d'habitude, qui vous empêche tout bêtement de dormir, parce que vous avez passé les heures les plus difficiles de la nuit).

Et me voilà à 14h, avec le goût du café et des biscottes en bouche, les yeux gonflés, en train de me motiver pour faire mes abdos du jour, et me motivant aussi pour rejoindre des copines à la Tour Eiffel ce soir...

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