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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
15 octobre 2014

Chinoiseries

J'ai eu la chance, mercredi dernier, de visiter l'exposition sur la Chine aux arts décoratifs. Dans cette visite guidée privilégiée car uniquement destinée aux enseignants, j'ai pu constater que j'étais de loin la plus jeune... Aurais-je des goûts de vieille ? On me chambre déjà vite sur Barbara, Gréco et consorts, là, je risque gros.

Bref, j'ai écouté une prof anglaise des arts déco totalement habitée par son sujet, et ne résistant pas à l'envie de passer par les expositions temporaires pour nous faire plaisir -ou se faire plaisir.

Je n'ai pas voulu prendre de notes, mais voici ce que j'en ai retenu.

La porcelaine chinoise (et non japonaise) craquelée a été inventée uniquement pour les Européens, qui étaient friands de nouveautés et d''exotisme. La plus belle porcelaine, blanche quasi transparente, émet un son de cristal quand on la fait tinter.

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Seul l'empereur avait le droit de porter des vêtements couleur or, et d'arborer un dragon brodé à cinq griffes. Le nombre de griffes est variable selon le statut de la personne qui porte le vêtement. 

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En décoration, les Chinois ont créé le motif de "la glace brisée" qui représente le monde, dominé de bout en bout par l'empereur.

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Les fonctionnaires, classsés selon neuf échelons, sont reconnaissables à des sortes d'armoiries représentées sur le torse et dans le dos. Ainsi, l'on savait comment saluer chacun d'entre eux, puisque les règles étaient strictes en fonction de la hiérarchie.

Pour le reste, j'ai admiré les techniques folles et la recherche de perfection des artistes chinois, souvent anonymes. 

Le musée des arts décoratifs est souvent "oublié" alors qu'il regorge de merveilles. Faites-y un tour, pour vous faire une idée.

 

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6 octobre 2014

Ma petite Pologne

Vendredi soir, j'étais un peu plus polonaise que d'habitude. Car, pour ceux qui l'ignoreraient, je suis un quart polonaise. 

J'ai longtemps cherché à savoir en quoi je pouvais l'être, justement. Mon mémoire de maîtrise portait sur le sujet, par exemple. Je me suis concrètement confrontée à l'écart rencontré entre ce que l'on croit avoir en soi, et ce qui est vraiment. J'ai admis, parce que mon histoire personnelle m'y portait aussi, que le sang n'avait pas grand-chose à voir avec l'identité, finalement. 

Alors j'ai pris ce "quart polonais" pour ce qu'il était : un simple hasard, qui ne me constituait pas plus que les trois autres -sauf si je m'acharnais. 

Vendredi, pourtant, Cally et moi avons choisi un repas thématique préparé par un grand chef polonais, Adam Chrzastowski, qui a fait ses armes chez Robuchon. Il était venu de Cracovie pour préparer devant une dizaine de convives clients, un dîner gastronomique bien loin de la betterave et de la vodka.

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Cidre artisanal Lorek sur granité de cannelle

J'ai trouvé dans quasiment chacun des plats ce que j'avais relevé de caractéristique dans la culture polonaise : le mélange des genres, l'association des paradoxes, l'aspect parfois dur qui cache d'infinies subtilités.

Mon coup de coeur a été pour le premier plat principal : pierogi d'oie, fromage fumé de montagne, haricots blancs et pruneaux fumés, sur une sauce de bière brune. Selon moi, c'était l'harmonie parfaite. Les entrées n'étaient pas en reste (mosaïque d'esturgeon fumé et bouillon d'écrevisses "à la polonaise"), je dois bien l'avouer, mais j'ai remarqué qu'il y a toujours un plat qui nous marque, et pour moi ce fut celui-ci.

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Mosaïque d'esturgeon

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Essence d'écrevisses à la polonaise

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Ravioles d'oie d'avoine

 

Le second plat était fort bon aussi : une selle de chevreuil en croûte de sarrasin. Quant au dessert, il s'agissait d'un gâteau de fromage blanc revisité. Vous savez, ce fromage blanc épais au goût si caractéristique, que l'on retrouve dans les desserts de la rue des Rosiers ? C'était celui-là même, impossible à trouver en France, qui était servi avec des raisins imbibés d'alcool de groseilles, et recouvert d'un gâteau cuit à la vapeur (à 72°C, précisément).

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J'ai retrouvé autour de la table une sorte d'intelligentsia polonaise ou, du moins, certaines personnes qui cherchaient à se distiguer de cette façon. J'ai souri intérieurement devant cet entre-soi. J'ai surtout souri à Cally, car c'était notre anniversaire de rencontre, et que ce repas exceptionnel donnait à notre quotidien souvent lourd, un air de fête inattendu.

 

30 septembre 2014

"Pour ne pas vivre seul", chantait Dalida

Après une sixième (?) version des emplois du temps, nous appliquons ces derniers bon an mal an, en comblant comme nous le pouvons les derniers couacs. Je n'ai plus mon heure solitaire du lundi de 14h à 15h, et c'est déjà ça. On se contente de peu, cette année, face au fiasco de la rentrée.
Ceci étant, il reste encore des élèves mal affectés, au bout d'un mois de cours. C'est gênant, quand il y a le bac, au bout.

A part ça, je lutte contre la morosité ambiante et la loi des séries en voyant des amies autour d'un bon repas, en relisant Madame Bovary (diable, j'étais trop jeune la première fois !) -le comble sur la morosité- ou en allant au cinéma le dimanche soir. Nous avons vu Hippocrate, le week-end dernier. Le film est assez bon, et, je crois, dresse un portrait tout à fait juste du milieu médical dans lequel on demande d'accomplir des miracles avec des bouts de ficelle.

Hippocrate-Affiche-2-France

Mais ce n'est pas tant le film dans son ensemble qui m'a marqué pendant plusieurs heures; c'est le personnage de la vieille dame qui souffre et attend de mourir dignement. J'ai retrouvé en elle les mêmes expressions que celles de Mamy, la reine mère, ma grand-mère paternelle. J'ai vécu à nouveau les derniers instants où l'on parle à celle qui est déjà loin, en soins palliatifs. J'ai revu les dents usées par l'âge, et le sourire si doux, malgré tout. J'ai pleuré, sans aucun contrôle, en voyant les bleus sur sa peau si fragile, en entendant ses soupirs de lassitude, en devinant sa patience et sa conscience de la fatalité. Elle, l'ancienne gymnaste, clouée dans un lit d'hôpital à guetter les escarres et les métastases.
Et en me demandant ensuite s'il y aura quelqu'un, un jour, près de moi, pour décider d'arrêter les machines.

Tout s'est confondu;  Mamy, ma mère, moi, ces trois générations de femmes et je serai sans doute la seule, à la fin, à tenir le fil de notre histoire. 

Quand je vous disais que la question de la transmission me taraudait...

22 septembre 2014

Les sept plaies d'Egypte, ou le mauvais karma

Alors que j'attends le réparateur TV de la Keufna, sans savoir exactement quand il va arriver, je mets à jour mes mails pour le travail, suite à la dernière mouture d'emplois du temps que nous avons eue vendredi, à 14h... Applicable dès aujourd'hui, je pense que de nombreux collègues et élèves ignorent cette information.

 

plaie egypte

 

Comme nous l'avons fait depuis la pré-rentrée, nous voilà tous -pour la énième fois- à l'attaque des problèmes divers et variés rencontrés dans nos classes. Par exemple, dans la première dont je suis PP, il y a soit une heure d'histoire-géo hebdomadaire, soit quatre selon la semaine dans laquelle nous sommes, et cela ne donne pas le compte d'heures légales. 
Côté emploi du temps professeurs, ce n'est pas toujours reluisant : l'adjointe m'a laissée une heure de demi groupe le lundi. J'entends par là que je n'ai que cette heure de cours sur la journée, de 14h à 15h. C'est bizarre, mais les professeurs ayant pris la parole en plénière se retrouvent pour beaucoup dans cette situation...

Par ailleurs, tout va de mal en pis dans mon lycée : 

  • L'adjointe semble avoir été convoquée au rectorat car elle a tenu des propos diffamatoires sur les enseignants, devant des personnels. Nous avions voté une motion dénonçant ceci, et maintenant, elle fait la chasse aux sorcières en brandissant cette feuille partout et en demandant des noms.
  • L'adjointe, toujours elle, a retenu des élèves dans son bureau pour... avoir des noms de professeurs qui auraient parlé des problèmes d'emplois du temps. Les élèves s'y sont refusés, le ton est monté, et c'est devenu du grand n'importe quoi. Elle a même montré des mails de profs aux élèves.
  • En lettres, il nous manque quelqu'un car une TZR avait été chargée comme un âne de vingt-trois (!) heures de cours. Elle a refusé car c'était insensé. Une classe lui a été retirée. Jusque-là, tout allait presque bien. Mais devinez qui a été nommé sur le poste de remplaçant de cette classe : ma stagiaire de l'an dernier, celle qui avait "pété un plomb", et à qui l'on avait suggéré fortement de changer de métier... La situation est délirante au plus haut point, puisque cette dame m'en veut d'avoir fait un rapport circonstancié, et que les relations étaient mauvaises (car la stagiaire, disons-le, avait un grain) entre elle et nous. En outre, elle va massacrer une classe...
  • Samedi matin avait lieu une réunion entre parents des élèves de seconde, direction, et profs. Je vous laisse imaginer l'ambiance après tout ce qui s'est passé depuis la rentrée...

Alors, je me dis que peut-être, on a jeté un sort sur mon lycée. Ou qu'il y a des consignes pour le massacrer. Bref, si vous connaissez un marabout guérisseur "je-te-ramène-ton-lycée-ou-l'être-aimé-en-24h-maxi", n'hésitez pas à me contacter.

marabout-nounoursin

19 septembre 2014

Electrique

Parfois, on a un mauvais karma. Ou, du moins, on le ressent comme ça.

Hier, le joli orage de 16h qui nous a libéré d'une chaleur moite et oppressante, a grillé mon téléviseur quasi neuf ainsi que le lecteur DVD. J'ai découvert ça en rentrant, après mes huit heures de cours, une AG agitée, des propos déplacés et des complications au lycée...

Pour la télé, qui n'a pas un an, je crains que la Keufna ne m'envoie bouler, alors que la prise de ce téléviseur n'est pas équipée de terre. Si tel est le cas, il faudra ensuite passer par l'assurance habitation. En voilà un programme réjouissant !

tv samsung2

Pour le lycée, nous allons recevoir dans nos casiers les énièmes emplois du temps maladroits -euphémisme- aujourd'hui. Tout le monde est tendu, à bout de nerfs, même. Je suis étonnée que personne n'en soit venu aux mains encore. 
Par miracle, mes élèves sont calmes, prennent des notes, donc choupinoux (pour l'instant). Certains ont tenté un blocus hier matin, sans grand succès et surtout sans forcément savoir pourquoi ils le faisaient véritablement.

Vivement la fin de la journée, que j'avale la grosse pilule de mon emploi du temps, et que je passe en mode week-end avec une sortie au théâtre demain, suivie d'un petit restau entre amies.

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15 septembre 2014

Gemmes et germes

Mes élèves ont beau avoir l'air fort sympathiques au premier abord, et se tenir tout à fait correctement, je ne peux pas dire que je passe une bonne rentrée. Demain, nous aurons une troisième version des emplois du temps (classes et profs), et nous sommes toujours dans le flou quant aux décisions prises par l'administration. Par ailleurs, nous avons un véritable problème d'élèves redoublants non affectés (dans tout le département, et surtout dans les villes les moins riches, quel étrange hasard).

Préavis de grève déposé, heure syndicale, angoisses et énervements seront au programme de cette folle journée de mardi. NB : j'ai cauchemardé deux fois en trois nuits sur toutes ces turpitudes, je m'en passerais bien.

A part ça, dans la vraie vie, je suis traversée par pas mal de réflexions sur la mémoire, la transmission, la famille, et sur mon propre épanouissement dans le monde professionnel d'une part, et personnel d'autre part.
J'avais songé à un projet qui m'ouvrait d'autres perspectives, mais mon inspectrice m'a informée que c'était impossible : je voulais passer une certification d'anglais pour enseigner la littérature dans cette langue. Que nenni : on m'a répondu que je pouvais passer cette certification, mais qu'elle ne servirait qu'à faire joli sur un CV. Voilà de quoi refroidir mes ardeurs linguistiques.

Alors je réfléchis autrement. Une amie avec qui je communique par lettres depuis ma khâgne (elle était ma prof de philo en hypokhâgne, justement) m'a ouvert les yeux sur quelque chose que je savais déjà mais que j'avais besoin d'entendre d'une personne extérieure : l'agrégation, peut-être, ne correspond pas à ma façon de concevoir la littérature. Elle serait trop rigide, pas assez vivante ou souple. Je ne me cherche pas d'excuse sur le sujet. Je cherche juste à me décaler d'un pas, à voir ce concours comme une étape et non comme une fin en soi.
Ne pas avoir l'agreg (ou l'avoir) ne changera rien à ma façon de vivre la littérature et de la transmettre aux élèves, autant que faire se peut. Alors je tourne autour d'autres projets encore peu identifiables, mais en germe, et j'attends de voir ce qui ressortira de tout ce mûrissement.
Il en est de même pour m'inscrire au tir à l'arc : je ne sais que faire.

Sinon, nous avons vu hier soir Gemma Bovery avec Luchini. Je n'espérais pas le chef d'oeuvre de l'année, mais à cause du programme de TL (et de Luchini), j'avais envie de voir ce film. Je ne peux pas parler de déception ni d'enthousiasme : il y a des passages judicieux (sur la sensualité de Gemma ou sur l'indéfectible Charles), des décors très réussis, entre deux siècles, et une fin bien trop décevante car tirée par les cheveux. A mon sens, Fabrice Luchini "tient"  le film : avec un autre acteur, c'eut été un magistral flop.
Il me reste à lire la BD qui a inspiré le film, pour parfaire le tout.

gemma bovery

9 septembre 2014

Pangloss, sors de ce corps !

J'aurais aimé vous dire que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, à l'instar de Pangloss, mais je ne le peux pas (enfin, si je le dis, vous comprendrez bien l'ironie de la chose, justement). Nous avançons cahin-caha, dans un grand flou artistique, gérant autant que possible les problèmes, les erreurs, l'incompétence, et l'assourdissant discours de déni de nos chefs.

Cette rentrée est usante alors qu'elle vient à peine de démarrer. Il va falloir tenir six semaines et je me sens comme en décembre, quand nous tenons coûte que coûte à finir le trimestre... 

Hélas, rien n'est achevé : nous espérons une refonte complète de tous les emplois du temps pour mardi, ce qui signifie encore et encore des changements, des assemblées générales, des réunions, des soucis, des inepties et tutti quanti (il fallait une rime en i).

Vrai point positif : les élèves sont peu vindicatifs voire vraiment compatissants et sympathiques.

Et il fait beau.

C'est déjà pas mal, même si ce n'est pas assez.

pangloss

3 septembre 2014

Rentrée, réunions, révoltes

Ce qui aurait dû être une rentrée comme les autres, avec son lot de paroles inutiles, d'impressions de vacances, d'observation et d'accueil des nouveaux, et de toutes les réjouissances et angoisses habituelles, s'avère être bien plus rocambolesque et rock'n'roll que prévue.

rentree2014

Comme nous le craigniions (et surtout comme je le craignais mais je refusais d'y penser pendant l'été), notre nouvelle adjointe -plus si nouvelle que cela- a massacré les emplois du temps. Dit ainsi, vous pourriez croire que c'est une énième râlerie de prof. Que nenni : je parle des plannings des élèves, et des incohérences notoires rencontrées au fil des jours, et des constats des uns et des autres.

Florilège :

  • il n'y a plus d'aide personnalisée
  • des élèves de terminale scientifique ne sont pas inscrits dans la spécialité choisie
  • une classe de terminale technologique n'avait pas du tout de philo
  • mes élèves de S ne peuvent déjeuner le lundi 
  • les sections euro sont mises sur un emploi du temps, dans une classe où il n'y pas d'euro, et réciproquement
  • les cours en classe entière sont placés en fin de journée jusqu'à 18h à la place des cours en demi groupe
  • deux terminales L existent : l'une à 28 élèves, l'autre à...7

Vous l'aurez compris, on cherche à résoudre une équation impossible depuis lundi. Résultat : le ton et la colère montent. Comme vous n'en aurez pas du tout l'écho dans les journaux ou ailleurs, j'en parle un peu ici. Demain, nous voterons en AG si nous décidons de débuter les cours avec des emplois du temps faux.

Ya d'la joie...

27 août 2014

Le temps de la reprise

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Voilà, le retour s'est effectué, non sans mal :

  • avion bloqué à Saint-Denis presque trois heures à cause d'un problème de jauge (nous étions déjà à bord)
  • donc le trajet a duré quatorze heures au lieu de onze
  • le tapis à bagages s'est bloqué presque trente minutes
  • le périphérique était fermé pour travaux; en empruntant les maréchaux, il y a eu de petits bouchons à... 23h30

Mais tout cela n'est que le prix à payer pour des vacances de ce type. 

Depuis le retour, je gère le décalage horaire (seulement deux heures, mais c'est plus gênant parfois que des décalages majeurs); je trie les photos (album photos à découvrir); je commence à angoisser pour la rentrée (premier cauchemar cette nuit), comme chaque année; je remets tout à niveau (le frigidaire, les cartons, l'isolation des fenêtres, le nettoyage...).

Il va aussi falloir que je prépare mes cours de début d'année. Je repousse un peu l'échéance, je le sais.

Là, le nez de la Tour Eiffel est perdu dans les nuages, et même si c'est l'hiver à la Réunion, je regrette la douceur de l'air et les averses vespérales qui nous berçaient.

Comme j'étais "chez l'habitant", nous avons pu tranquillement sillonner sur l'île. Il reste encore beaucoup à découvrir, mais voici l'essentiel de mes périples réunionnais :

  • la côte est, de Bras-Panon à Saint Pierre (avec les coulées de lave, entre autres)
  • le cratère du Piton de la Fournaise, grandiose
  • Saint-Denis, ses maisons coloniales, son musée Dierx, ses boutiques
  • la distillerie-surcrerie de Bois-Rouge, l'une des deux seules restantes sur la quarantaine de l'île qui ont fermé progressivement...
  • Saint-Gilles (la plage, juste une journée)
  • Kelonia et ses tortues, magnifiques
  • les musées Villèle et Valliamé, qui permettent de deux façons fort différentes de comprendre l'esclavage, le mode économique de l'île comme colonie, et de voir de très belles demeures
  • Hellbourg et la maison Folio, la seule maison de ce type que l'on peut visiter sur l'île. Le jardin, malgré des araignées que je n'ai pu éviter du regard, est splendide et contient toutes les espèces endémiques de la Réunion, même les plus rares. Leurs orchidées sont superbes.
  • les temples hindous, chinois et autres, qui montrent que les communautés se mélangent sans que cela tourne à l'animosité (le temple du Colosse est le plus impressionnant)
  • le village de La Nouvelle dans le cirque de Mafate, uniquement ravitaillé par hélicoptère ou par la marche (2h30 aller et idem au retour). Hors du temps, coloré, isolé, modeste, le village allie de nombreuses qualités. J'y aurais bien dormi une nuit, mais cela n'a pas été possible.
  • la vanilleraie Roulof, l'une des très rares à tout produire et à vendre la vanille de façon indépendante. La vanille de la Réunion est considérée comme la meilleure au monde. Pour avoir une première gousse, il faut six ans de travail et de patience...
  • tous les repas en famille, ainsi que le mariage qui était la raison initiale de notre voyage, m'ont permis de goûter à mille choses (ma curiosité culinaire semble avoir fait plaisir) : le songe gris, les rougails les plus répandus et les plus rares (saucisse, ti jacques, chevaquine...), les bichiques, les petites bananes, le palmiste, les letchis (ils avaient été congelés, car ce n'est pas la saison), le pinpin, le fruit à pain, la confiture de papaye maison, le gâteau de patate douce, et j'en passe...

J'ai fait le grand tour sans entrer trop dans les détails de mon quotidien là-bas. Je réfléchis toujours à une solution adéquate pour mon blog, et pour l'instant, je pense à le mettre en blog privé avec mot de passe à me demander par mail... Je n'ai pas tranché.

17 août 2014

Confiture de papaye maison

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