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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
13 janvier 2014

ça sent le roussi

La reprise s'est faite en fanfare, comme prévu. Je vais bientôt avoir les terminales L, alors je cumule les documents sur le surréalisme, et je me dis que je n'aurais pas assez d'une année pour tout montrer aux élèves. Donc en un trimestre et demi... C'est à la fois rassurant car je suis comme un cake confit de cerises, et inquiétant comme un soufflé qui peut retomber à tout instant. (Non, mes comparaisons ne sont pas ridicules)

cake fruits confits

Les cours d'agreg ont repris aussi, avec la correction des concours blancs. Comment dire ? Annoncer que je ne suis pas au niveau paraîtrait fade, sans imagination. Disons que pour l'agreg, je suis le cake, mais sans les cerises.
J'ai eu une note ni désespérante ni enthousiasmante en didactique : neuf. Je maitrise la méthode, mais mes remarques n'étaient pas toujours pertinentes. Et j'ai toujours le même souci : je suis trop synthétique (malgré mes quatorze pages).
Je continue à noter des citations et à m'enregistrer. J'écoute le tout dans la voiture. Je ne vous dis pas comme ça fait narcissique et pédant d'entendre Mme de Sévigné ou Montesquieu à 7h du matin, ou pathétique après une journée de cours, dans les bouchons. Il me reste celles de Stendhal à préparer. Aujourd'hui, c'était la journée Eluard.
Il faut dire que le concours, c'est dans quinze jours, maintenant...

A part ça et parce que c'est totalement futile, nous avons changé ma vieille télé contre un écran LED 3D Samsung qui me fait croire que :

1) je suis au cinéma

2) je suis dans le film

3) des éléphants parcourent le salon quand je tombe sur un documentaire animalier

4) la championne de karaté aperçue hier va me laminer gratuitement, car elle aussi, est dans mon salon, avec les éléphants. Et ça commence à faire du monde.

Et puis nous avons poursuivi nos recherches immobilières, qui sont en bonne voie...

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7 janvier 2014

Allô, Sigmund ?

Je ne sais si c'est la reprise, le mois de l'agreg, mes cauchemars, le chauffage au sol, nos recherches immobilières ou encore autre chose, mais depuis hier, ce n'est pas la grande forme.

Bon, d'accord, je reconnais que l'agrégation y est pour beaucoup. J'ai beau prendre du recul, je déteste ne pas me sentir au point. Je crains les regrets.
J'en ai même cauchemardé cette nuit, avec Tinette qui m'aidait et Asa qui m'enfonçait (évidemment).
Pour les cours de terminale L, cela me fait le même effet : je suis inquiète à l'idée de ne pas maitriser mon sujet, et d'être dépassée. Pourtant, Eluard est ma tasse de thé littéraire depuis un bail, et le surréalisme, n'en parlons pas. Mais c'est l'époque des doutes, et chez moi, ils sont importants.

Le travail que j'ai à faire, tant pour le lycée que pour le concours, me désespère. Je ne devrais même pas être devant l'écran de l'ordinateur, mais c'est une façon d'évacuer un peu mes angoisses.

Sinon, j'ai profité du dernier week-end des vacances pour aller voir l'expo Depardon au Grand Palais, ainsi que le film The Lunchbox. Pour Depardon, j'ai du mal à savoir si je trouve que c'est un génie ou pas. Mais comme il le dit si justement, il prend des photos que tout le monde pourrait prendre, et que personne ne prend. Il y en a deux ou trois que j'ai beaucoup aimées, entre autres parce qu'elles me rappellaient celles de Saul Leiter.
Quant au film, j'ai passé un très agréable moment. L'histoire est assez simple, mais fort bien trouvée : à Bombay, des boites repas sont livrées tous les jours via un système d'orgnaisation sidérant. Une femme veut reconquérir son mari avec ses repas, mais il y a une erreur de destinataire... La fin reste ouverte : j'ai eu envie d'être optimiste. Nous avons eu très envie de manger indien après. Ce que nous avons fait !
Cette journée à Paris m'a encore une fois donné envie de me balader avec mon boîtier photo, et surtout de me rapprocher de Paris avec Cally...

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3 janvier 2014

3.1

Il y a un an, jour pour jour, je ne savais pas que ma vie changerait. J'ignorais, en allant boire un café avec une quasi inconnue, que celle-ci entrerait en fanfare dans ma vie, et me ferait croire à nouveau en l'amour -puisqu'il faut appeler ces choses par leur nom, fût-il gnangnan. Je n'imaginais pas que je pourrais sortir de l'abyme dans lequel Flûtine m'avait plongée, même s'il allait encore me falloir du temps pour accepter que Cally m'aime telle que je suis.

L'évidence est apparue bien vite, mais je sais que j'ai encore bien du mal à gérer le bonheur, moi, l'autodestructrice, et que la peur de perdre ceux que j'aime me noue parfois au point de paniquer. Alors j'apprends, ou plutôt nous apprenons, Cally et moi, ensemble : nous méritons ce qui nous arrive, même si cela nous rend souvent incrédules. Je gère au mieux mes angoisses, et je tente de vivre, enfin.

Je m'y essaye tant que l'énergie accordée à l'agrégation est fort variable, puisque l'essentiel est ailleurs. Autant le dire de suite, je suis très inquiète pour la dissertation sur programme (au concours blanc, je n'ai pas rendu de copie). Les trois semaines qui restent avant l'écrit seront rocambolesques, c'est certain.

Sinon, les fêtes se sont globalement bien déroulées, de façon assez simple. Nous avons passé le nouvel an à deux, sans que cela ne me pose de souci particulier, mais j'ai été tout de même surprise de n'avoir aucun écho d'amis. Mes constats sur les changements dans ma vie depuis environ un an sont confirmés, sans que cela me perturbe autant qu'auparavant, je crois.
Cally m'a gâtée à Noyel avec un ouvrage d'estampes d'Utamaro (entre autres). Nous avons cuisiné ensemble tout au long des vacances, et notre entente dans ce domaine est assez saisissante aussi.

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J'ai vu le film de Guillaume Gallienne, Les garçons et Guillaume, à table ! : j'ai ri d'un sujet plutôt grave, et la sensibilité de ce monsieur me plaît décidément de plus en plus. J'ai très envie d'aller voir YSL, du coup.

Plus récemment encore, j'ai parcouru l'exposition Braque du Grand Palais, au milieu d'une foule assez imbuvable : il y a ceux qui font semblant de connaître Braque depuis toujours; ceux qui cherchent absolument à repérer la mandole, la guitare, le journal indiqués dnas le titre de l'oeuvre, et vont donc totalement à l'encontre du projet du peintre; ceux qui bousculent et se mettent pile devant vous au moment où vous lisez un panneau explicatif (au ton pédant)... Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé un certain intérêt à cette exposition puisque je cherche à exercer mon oeil à la peinture moderne, de plus en plus, mais je sais que Braque ne m'émeut pas. J'admire le travail, l'originalité, le renouveau du peintre, cela est certain. J'ai aussi trouvé un sujet d'exposé pour les terminales L en me baladant, donc je suis loin d'avoir perdu mon temps. Cependant, je ne garderai pas un souvenir prégnant de ma visite.

Il me reste à voir Cartier, Depardon, les objets surréalistes, la beauté et la volupté sous l'ère victorienne, le tout avant l'agreg... Vaste gageure, n'est-il pas ?

1 janvier 2014

2.0.1.4.

Plein de bonnes choses pour vous tous !

(La photo n'était pas passée, je la remets aujourd'hui !)

Cat

 

 

23 décembre 2013

Charlottez-moi

Au menu de Noyel, pour deux personnes qui s'aiment :

Foie gras au cognac Xo, accompagné de son pain d'épices aux cerises noires et piment d'espelette

Poularde fermière aux fruits confits, accompagnée de riz sauvage, riz blanc et poêlée de champignons variés

Roquefort de petit producteur ou camembert au calvados, pain aux noix

Charlotte aux litchis frais de la Réunion et framboises, coulis framboises/mûres, groseilles en décoration (mon ambition est là)

Le tout servi au champagne ou avec un verre-de-vin-qui-va-bien.

Nous ne sommes pas Robuchon ou Conticini, mais je crois que notre menu se défend assez bien. Et je précise que tout est fait maison.

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20 décembre 2013

Noyel & C°

Outre la remise des bulletins de seconde, et donc les conseils de classe, les réunions diverses et variées, le travail habituel, mon avancement d'échelon impromptu (au grand choix, alléluia !), les rapports à rédiger, les cadeaux de Noyel à acheter, j'ai voulu correctement m'occuper de l'anniversaire de Cally. Au programme :  pâtisseries de Philippe Conticini, excusez du peu; potage asiatique aux crevettes et nouilles; roquefort de petit producteur.

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Et pour couronner le tout, sachez que je vais goûter sous peu la cuisine de Robuchon...

Cally et moi vivons notre premier Noyel ensemble. J'aime ça. Notre sapinou est bancal, un peu tordu, dans tous les sens : à notre image, sans doute.

Et nous visitons un ou deux appartements pour nous rapprocher de nos lieux de travail respectifs, car les trajets nous épuisent. Un projet à deux, vous dites ?

 

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Sinon, je ne parviens pas à correctement travailler pour l'agreg : le journée, je suis au lycée, quelque peu occupée, et le soir, je m'effondre à 21h, lamentablement. Bilan : le concours blanc de demain risque d'être acrobatique. Je songe à travailler un sujet mais sans rendre de copie. Si c'est pour avoir une note minable et me déprimer, quel est l'intérêt ? Si je pouvais au moins être prête fin janvier, pour le concours...

 Vivement que je dorme vraiment un peu...

9 décembre 2013

La lutte de la lenteur

Par manque de temps, d'énergie et parfois d'idées, j'ai déserté le blog depuis quelques mois. Au final, je me rends compte qu'en étant beaucoup moins régulière ici, j'ai perdu environ une quarantaine de lecteurs quotidiens (sur plus de cent). Je les comprends mais je me dis aussi que c'est un signe des temps. Ou du temps.

Il faut que tout aille vite, que tout bouge, que tout soit dynamique, actif, avec un tempo rapide.

J'aime la lenteur. Mes idées viennent au fil des heures, souvent. Sauf en classe, où je suis réactive. Mais tout ce que je "crée", tout ce qui émerge de moi mûrit, s'épanouit avec la lenteur des fruits.

Il paraît aussi que je suis une contemplative. Je pourrais presque le revendiquer. Moi la silencieuse, la discrète, moi qui me saoule de paroles en classe et qui aime tant me taire, je peux juste regarder, observer sans rien dire et m'en contenter largement. C'est sans doute pour cette raison que l'art me plaît tant : il donne droit au silence. On s'en délecte ou l'on décrie, mais c'est en soi et cela ne gêne personne.

Je m'émerveille autant que faire se peut d'avoir à mes côtés une femme aimante et attentionnée. C'est comme du Verlaine : "Et que j'aime et qui m'aime et me comprend"...  Une sorte de miracle de l'existence, dont je sais la valeur.

Alors oui, il n'y a plus grand-chose à lire sur ce blog, et j'en suis souvent désolée. Je vais tâcher de laisser une trace hebdomadaire, pour ne pas perdre le fil (et tout mon lectorat !). Mais quand je ne suis pas devant l'écran, je vis et je contemple cette vie bien étrange qui va si vite.

contempler

7 décembre 2013

Cric crac croc

Après une semaine à ressembler à Robocop, mon ostéopathe a remis le puzzle en place.
Dorsales, diaphragme, cervicales, vertèbres et bassin remis en place. Ça devrait aller mieux...
À part ça, le corps parle à peine.

 

robocop-2013

2 décembre 2013

Chava pour eux

Un passage félin rapide...

29 novembre 2013

Wish list

Petit papa Noyel,

Ze voudrais bien pour dans pas longtemps :

  • un peu de repos
  • de zentils zélèves qui apprennent ce que je leur apprends et ouvrent de grands zieux zémerveillés en m'entendant déclamer des vers, par exemple
  • des sujets d'agrégation pas zinaccessibles, juste assez pour me contenter
  • moins de tensions dans la salle des profs, enfin, si l'on peut le dire ainsi, car je m'y sens bien, là-bas
  • du temps avec Cally, vraiment
  • pis quelques cadeaux passekeu j'ai le droit de rêver : les derniers albums de Jaroussky (offerts par Cally pour nos onze mois !) et Paul Mc Cartney, un câble ipad/VGA pour saouler les élèves en cours en m'excitant comme une folle avec mes images, la saison 4 des Mad men, des vêtements à ma taille (je commence à me voir telle que je suis, il serait temps), une paire de baskets (ça fait longtemppppppppppps que je n'en ai pas acheté !), le dernier professeur Layton sur Nintendo DS, une chaîne de fond de tarte, un casque Marshall, une  nouvelle télé pour que je voie enfin l'écran.
  • et des repas avec les amis, puis j'oubliais presque : un bel appartement tout près de Paris, passekeu ça me manque vraiment, et que la voiture me fatigue.

Nan, nan, je ne t'en demande pas tant que ça, petit papa Noyel !

Suffit de t'y mettre, quoi ! Bouge ta hotte ! Agite ta barbe ! Ch'te promets, j'ai été sage.

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