Le prochain épisode
Finalement, hier, je suis rentrée plus tôt que prévu : le cours sur Rimbaud (six heures d'affilée !) n'était que remarques linéaires, toutes basées sur une interprétation relevant de la masturbatintellectuelle. Néologisme compréhensible, je crois, mais je développe quand même.
En effet, le professeur voit du s*xe (évitons les moteurs de recherche glauques ici) partout chez Rimbaud, même dans les recoins les plus cachés. Nous étions, je crois, tous fort sceptiques à force d'entendre parler d'onanisme dès l'âge de sept ans, de rêve de perte de virginité chez les jeunes filles, de sod*mie et j'en passe.
Nous savons effectivement que Rimbaud semblait avoir peu de complexe vis-à-vis du s*xe, mais de là à lire toute son oeuvre en fonction de ce paramètre, je ne suis pas d'accord.
J'ai donc quitté le cours vers 16h30. Il paraît qu'ensuite, les propos du prof sont passés du s*xe à Dieu, pour parler d'Une Saison en enfer. Pendant ce temps-là, je filais sur mon scooter, en me disant que j'adoptais une attitude quasi rimbaldienne en m'échappant ainsi d'un cours d'agrégation...