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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
16 juin 2006

Futfut

Je touche le bon bout de mes surveillances : plus que deux heures lundi après-midi. Ce matin, j'étais coincée dans un couloir rebaptisé par les profs du crû "la caverne", tant il est accueillant et éclairé... J'ai lu avec fougue le dernier Fred Vargas toute la matinée. Impossible de le lâcher : en sortant du lycée, j'ai filé au soleil pour le finir. 442 pages de bonheur. Bilan : coups de soleil pas très grâcieux sur les bras (avec marque blanche de la grosse montre...), et le tour de cou. Tant pis, le jeu en valait la chandelle.
Ensuite, petit tour par le magasin d'usine Adidas. Et là, stupeur : ils vendaient les surplus des tenues officielles des derniers J.O. ! Qui sont normalement interdites au public, je le rappelle. Même les sportifs et encadrants sont censés ne jamais les porter en dehors des compétitions. Et bien là, n'importe quel lambin va pouvoir emmener son chien crotter, faire son marché ou aller au ciné, habillé de pied en cap comme s'il avait fait les jeux olympiques ! Je me suis payé un pantalon de pluie dans cette gamme, en martelant aux vendeurs que la marque était assez radine avec les commissions sportives. Le pire, c'est qu'ils sont au courant et que tous les représentants des sports olympiques le leur disent...

pantalon_pluie

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15 juin 2006

Silence des jeux de mots

devos


Oh mince, je rentre à peine de ces fichues heures de surveillance, et je découvre que Raymond Devos est mort ! Alors un petit hommage à ce fabuleux amoureux des mots :


Parler pour ne rien dire

Mesdames et messieurs ... Je vous signale tout de suite
que je vais parler pour ne rien dire.
Oh ! je sais !
Vous pensez :
"S'il n'a rien à dire... il ferait mieux de se taire !"
Evidemment ! Mais c'est trop facile ! ... c'est trop facile !
Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n'ont rien à
dire et qui le gardent pour eux ?
Eh bien non ! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n'ai rien
à dire, je veux qu'on le sache !
Je veux en faire profiter les autres !
Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n'avez rien à dire,
eh bien, on en parle, on en discute !
Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire,
de quoi allons-nous parler ?
Eh bien, de rien ! De rien !
Car rien... ce n'est pas rien.
La preuve c'est qu'on peut le soustraire.
Exemple:
Rien moins rien = moins que rien !
Si l'on peut trouver moins que rien,
c'est que rien vaut déjà quelque chose !
On peut acheter quelque chose avec rien !
En le multipliant
Une fois rien ... c'est rien !
Deux fois rien ... c'est pas beaucoup !
Mais trois fois rien !... Pour trois fois rien on peut déjà acheter
quelque chose!... Et pour pas cher !
Maintenant si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien :
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf !
Oui... ce n'est pas la peine d'en parler !
Bon ! Parlons d'autres choses ! Parlons de la situation, tenez !
Sans préciser laquelle !
Si vous le permettez, je vais faire
brièvement l'historique de la situation,
quelle qu'elle soit !
Il y a quelques mois, souvenez-vous
la situation pour n'être pas pire que celle
d'aujourd'hui n'en n'était pas meilleure non plus !
Déjà nous allions vers la catastrophe, nous le savions...
Nous en étions conscients !
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d'hier étaient plus
ignorants de la situation que ne le sont ceux d'aujourd'hui !
Oui la catastrophe, nous le pensions, était pour demain !
C'est-à-dire qu'en fait elle devait être pour aujourd'hui !
Si mes calculs sont justes !
Or, que voyons-nous aujourd'hui ?
Qu'elle est toujours pour demain !
Alors je vous pose la question, mesdames et messieurs :
Est-ce que c'est en remettant toujours au lendemain
la catastrophe que nous pourrions
faire le jour même que nos l'éviterons ?
D'ailleurs je vous signale entre
parenthèses que si le gouvernement actuel
n'est pas capable d'assurer la catastrophe,
il est possible que l'opposition s'en empare !

 

Raymond Devos

14 juin 2006

Mon moulin

Demain, exaltante journée de surveillance de 8h à 17h des épreuves de mathématiques et de LV1. Wouèèèèh, c'est la fête. Le plus dur, finalement, c'est de ne pas s'endormir...
Au moins, hier, j'ai pu lire les copies des élèves puisque c'était une épreuve de français (extrêmement bazardée, à mon sens, et pourtant la plupart d'entre eux ont râté le coche...), mais là...


bac_fran_ais


En plus, l'anglais niveau Bac me paraîtra pâlichon (oui, ça fait fille suffisante, et alors ?).
Bon, j'ai prévu pas mal de lectures personnelles pour ces 19 heures de surveillance, c'est déjà ça. A ce propos, je vous recommande chaudement Philosophie magazine (j'ai essayé, j'ai adopté) dont j'avais déjà quelque peu parlé.


litterature

14 juin 2006

Psychologie capillaire

Selon la morphopsychologie de ma coiffeuse (rien d'obscène là-dedans, et non, ça ne fait pas mal), mon implantation de cheveux dit que je suis une cérébrale et que je pense beaucoup... Et perfectionniste, aussi, ça me revient suite à ma réponse faite à Astrid (dans les commentaires).
Arf.

image_23

14 juin 2006

Egalité, ben voyons

Les femmes n'occupent que 8,5 % des sièges des conseils d'administrations des 300 plus grandes entreprises européennes, avec seulement quatre présidentes et trois responsables opérationnelles, indique une étude du réseau européen féminin European Professional Women's Network (EuropeanPWN) parue mardi 13 juin.

 

Au total, seuls 385 des 4 535 administrateurs recensés sont des femmes. La France n'arrive qu'en huitième position avec 7,6 % de femmes dans les conseils d'administration, derrière l'Irlande (8,1 %), l'Autriche (9,5 %) et le Royaume-Uni (11,4 %).

L'évolution reste minime, le pourcentage de sièges tenus par des femmes en France étant passé de 6,5 % en 2004 à 7,6 % en 2005, une progression jugée "insuffisante" par EuropeanPWN. Seuls les pays scandinaves, largement en tête du classement, leur accordent une place moins marginale, et continuent d'accroîtrent leur représentation : la Norvège, déjà en tête en 2004, en compte 28,8 %, suivi de la Suède (22,8 %), la Finlande (20 %) et le Danemark (17,9 %).

 

LES FEMMES NE SONT PAS EN POSITION DE POUVOIR


En queue de peloton figurent la Belgique avec 5,8 % de femmes dans les conseils, suivi de l'Italie (1,9 %) et du Portugal (0 %).

Les femmes ne sont pas en position de pouvoir, souligne l'étude. Dans les 300 entreprises sondées, six femmes figurent dans des postes-clés, dont Ghislaine Mattlinger (PagesJaunes) et Elisabeth Badinter (Publicis).

En 2005, la Norvège a voté une loi qui impose aux entreprises un quota de 40 % de femmes dans leur conseil d'administration, et qui commence à porter ses fruits.


Avec AFP

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13 juin 2006

Footbalourbeurk

zidane


La France s'arrête, gueule, et prie Saint Zizou; elle regarde des types en short courir après un ballon, se taper dessus de façon hypocrite, et être payés en moins d'un mois l'équivalent de douze ans de mon salaire.
Vivement que la France soit éliminée, on en parlera moins, de cette coupe du monde. Je suis déjà en overdose, moi.

13 juin 2006

Etrange...

500fcurie1


... pour "fêter" le cinq centième message de ce blog, j'ai posté sans le vouloir l'article précédent sur les retraits de postes de fonctionnaires...
Y'a de ces coïncidences, tiens.

13 juin 2006

J'aurais mieux fait d'être fliquette

PARIS, 13 juin (Reuters) - Le budget 2007 prévoira quelque 15 000 suppressions nettes de postes dans la fonction publique d'Etat en 2007, dont 8 700 dans l'Education nationale, confirment Matignon et le ministère de l'Economie. Ce chiffre - 15 032 équivalents temps plein (ETP), précisément - résulte des objectifs fixés aux différents ministères en matière d'effectifs pour l'an prochain par les "lettres plafond" que leur a adressées Dominique de Villepin.

Ces lettres confirment l'objectif d'une progression des dépenses de l'Etat inférieure d'un point à l'inflation en 2007.

"L'objectif global est de tourner autour de +0,8%", précise les services du Premier ministre.

Les 15 032 suppressions d'emplois ETP correspondent au non renouvellement d'un départ à la retraite sur cinq, soit près du triplement des réductions de postes prévues pour 2006.
Au total, quelque 19.000 emplois ETP seront supprimés mais en partie compensés par 4.000 créations de postes "en fonction des priorités et des besoins", explique Bercy.

C'est l'Education nationale qui fournira le plus gros effort avec quelque 8 700 suppressions nettes d'ETP, suivie par le ministère de l'Economie et des Finances (2 988) et les transports et l'Equipement (environ 1 300).

Le ministère de la Défense est aussi mis à contribution, avec 4 400 suppressions d'ETP, en partie compensées par la création de 1 387 emplois, essentiellement dans la gendarmerie, de même que le ministère des Affaires étrangères (140).

En dehors de la gendarmerie, l'enseignement supérieur et la recherche constitueront un des secteurs les mieux servis, avec 1 568 créations de postes et un milliard d'euros de crédits de plus qu'en 2006.

La suppression de 15 032 ETP représentera 500 à 600 millions d'euros d'économies immédiates, dont la moitié sera cependant rétrocédée, sous forme de crédits supplémentaires, aux ministères concernés, précise Matignon.

DEFICIT PUBLIC ENTRE 2,5% ET 2,6% DU PIB

En ce qui concerne la répartition des crédits, la politique de l'emploi et d'égalité des chances, la sécurité et le désendettement restent les priorités du gouvernement.

"Les ressources totales consacrées à la politique de l'emploi progresseront de plus de 3%", précise Matignon.

Les lois de programmation pour la défense, la sécurité intérieure et la justice seront "strictement" respectées, ajoute-t-on de même source.

 

Le budget de la sécurité intérieure (police et gendarmerie) progressera de 3,8% et la justice pourra recruter 1.548 personnes supplémentaires et ouvrir sept établissements pour mineurs en 2007.
Ainsi, 800 millions d'euros supplémentaires seront mis sur la défense. Le budget de la sécurité intérieure (police et gendarmerie) progressera de 3,8% et la justice pourra recruter 1.548 personnes supplémentaires et ouvrir sept établissements pour mineurs en 2007.

Le gouvernement souhaite d'autre part ramener le déficit public en 2007 à un niveau qui permette de stabiliser le ratio de la dette publique par rapport au PIB.

"Ça dépendra des hypothèses de croissance", précise Bercy. "Notre objectif c'est d'aboutir au solde stabilisant, entre 2,5% et 2,6% du PIB."

"Cet objectif sera combiné avec un volontarisme de la gestion technique de la dette et de la trésorerie de l'Etat, qui devrait permettre de franchir une marche à la baisse" dans le processus de désendettement, renchérit Matignon.

Matignon et Bercy confirment l'objectif d'une réduction du ratio de la dette publique par rapport au PIB de deux points dès 2006 sans hausse d'impôts.

"On part de 66,6% du PIB fin 2005. L'objectif sera 64,6% fin 2006 et il y aura une étape supplémentaire pour 2007", précise l'entourage du Premier ministre.

12 juin 2006

Coetzee

coetzee

John Michael COETZEE (Prix Nobel 2003),
Elisabeth Costello, Points Seuil, 7€


En lisant ce genre de livres, je vais vraiment finir par me croire intellectuelle, moi. L'auteur n'est pas n'importe qui puisque c'est un Prix Nobel 2003 (si je ne m'abuse). L'histoire est difficile à résumer : elle est constituée de huit chapitres, relatant des moments différents de la vie d'Elisabeth Costello, auteur australien réputé; vieille femme à l'intellect suréchauffé...
De nombreuses réflexions sont tendues (surtout lors des "colloques" qu'elle tient dans des universités) sur les animaux, l'(in)humanité, la famille, la vieillesse, et bien sûr, et surtout, la littérature.
Le dernier chapitre est le plus déroutant de tous, ainsi que le post-scriptum final. L'écriture est très maîtrisée, souvent savante. Certaines idées du personnage principal dérangeantes, aussi. D'où l'intérêt de la chose.
J'avais envie de lire le dernier Coetzee, L'Homme ralenti, et je pense m'y atteler pour poursuivre ce chemin d'ordre intellectuel...

Un petite citation pour la route : " Car, en fin de compte, c'est tout ce que cela veut dire d'être en vie : c'est de pouvoir mourir"(p.288).

11 juin 2006

Bronzer intelligent

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Cuite à point, comme de la semelle de chaussure, je reviens de notre dernière étape de Division 2. La bonne nouvelle, c'est que mon club se maintient à ce niveau pour l'an prochain. Ce n'était pas gagné, car on savait que l'année serait difficile. Sinon, notre étape s'avère moyenne : un seul match gagné sur quatre, mais nous avons perdu contre les meilleures. Ce n'est pas une excuse, juste un fait.
Et par 35° à l'ombre, il n'y a pas de grande défaite ou de petite victoire.
Sur le plan perso, une certaine déception car mes sensations sont bonnes, j'ai l'impression de bien tirer, mes flèches partent bien, et souvent, à trois ou quatre mètres de la cible, pffffiout, elles tombent. Je fais beaucoup trop de noir-bleu. Est-ce dû au rendement de mes branches, affaibli par la chaleur ? Mon bras d'arc qui tombe alors que je crois le tenir ? Ma main de décoche qui glisse sous le menton à cause de la chaleur (toujours) ? Dubitative je suis, young padawan.
Sur le tir de qualif', 1ère série bof à 200 tout rond; puis 229 ensuite. Toujours ce décalage entre mes sensations et le résultat.
Bref, j'ai rempli mon contrat, mieux que l'an dernier semble-t-il, et j'en suis contente. Je commencerais presque à prendre du plaisir à tirer à 70 mètres, c'est dire...
Allez, la douche m'appelle, et l'après-soleil aussi. Parce que là je suis non pas le phénix mais le fénec de ces bois... lol


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