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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
19 juin 2012

Queen of stickers

Surveiller le bac me parait bien plus épuisant que de faire cours : on tourne, on vire, on guette, on colle des étiquettes, on agrafe parfois, mais aussi on lutte pour ne pas s'endormir en lisant (je vois à la tête de certains candidats perplexes qu'ils ne comprennent guère qu'on cherche encore à lire alors que les cours sont finis), on s'agace contre certains collègues qui ne se gênent pas pour prendre des pauses d'une heure trente, qui n'arrivent jamais, ou en retard : surveiller, c'est donc porter une loupe sur ce qui est déjà un microcosme, et l'on s'en passerait bien parfois.

Après deux jours complets à ce rythme (levée plus tôt car je fais partie de ces profs qui arrivent effectivement 25mn avant le début de l'épreuve de 8h tapantes), j'ai la tête un peu farcie. Je me sens fatiguée d'être restée statique. A l'idée aussi de faire passer 58 candidats à l'oral la semaine prochaine, je me noue un peu : j'ai l'impression que je vais imploser. Je ne parle même pas des soixante copies à venir (en série techno, donc loin du niveau d'écriture que j'ai connu ces deux dernières années au bac, dans des établissements assez huppés).

Mad-Men

A part ça, j'ai regardé la saison 1 de Mad men : je m'attendais à quelque chose de plus enlevé, voire de drôle, mais il y a une lourdeur étonnante dans cette série. Ce monde masculin dominant fait enrager, et la tourmente de ces hommes n'excuse pas grand-chose. Je ne sais pas si j'aurai envie de voir la suite. J'hésite aussi, car la mise en scène n'est pas fulgurante.
En revanche, j'ai eu la mauvaise idée de commencer la saison 3 de Damages, et comme je la trouve presque à la hauteur de la première, j'ai un problème : je dois délayer au maximum pour faire durer, tout en me précipitant pour voir la suite de chaque épisode. C'est infernal. (Et je reconnais que je trouve Glenn Close totalement séduisante)

Glenn-Close

Côté musical, j'écoute Camille et Claire Denamur actuellement. J'ai des envies de Nina Simone, je crois.

Et puis je continue à démarcher les banques pour mon crédit. Je pense me décider avant la fin de la semaine. Quel plaisir j'ai pris à envoyer mon préavis pour ma location...

 

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15 juin 2012

Back to Bac

Deux migraines ont eu raison de moi en six jours. Je guette les rechutes, je gère tant bien que mal les agressions diverses qui pourraient me faire à nouveau basculer vers une crise (mon conseil d'enseignement a été de celles-là...). Aliments, bruits, odeurs, luminosité : tout est référencé, classé, mais sans succès.

Je ne sais si ce sont mes démarches solitaires en banque qui me font cet effet, ou bien la fin de l'année. Comme je fuis les chiffres, et surtout ceux liés aux finances, chaque rendez-vous en agence bancaire me désarçonne :  quand on me demande si j'ai des questions, c'est le black out. Je me repose sur S. qui m'aide à clarifier tout cela, mais je cherche encore mon "bonheur". Pas grave, je suis tout à fait dans les temps, j'ai un dossier fort simple et fort sain d'après ce que je vois. Je vais démarcher dans deux autres banques, et je ferai mon choix.

Sinon, la fin d'année est aussi étrange que toutes les fins d'année. Je pensais échapper au Bac, et puis non : hier, en arrivant au lycée pour le conseil d'enseignement (pour ceux qui n'ont pas la tête dans le casier, c'est un rdv entre profs de la même matière, qui permet de répartir les classes entre nous pour l'an prochain ou de discuter pédagogie -ah, ah), j'ai découvert une convocation urgente pour le Bac. Seule consolation : le lycée est vraiment très près de chez moi, c'est même celui où j'ai effectué mon année de stage (mauvais souvenir). Bilan : j'aurai 58 candidats à l'oral, et 60 copies à corriger en une semaine. L'adjointe m'a dit : "Mais c'est tout à fait faisable : vous en corrigez plus en moins de temps, habituellement !" J'ai eu un léger sourire en coin, un petit silence puis, avec un geste de la main partant du menton jusqu'au ventre, j'ai dit : "J'intériorise ma joie, là." Piquée au vif mais restant en apparence très cordiale, elle m'a rétorquée que je le faisais très bien. J'ai acquiescé.

Pour ce qui est de l'an prochain, j'aurai finalement encore deux secondes (je me suis gentiment "sacrifiée" pour une collègue qui m'avait poignardée dans le dos il y a environ trois mois, et qui a été scotchée que je le fasse : je n'ai pas tendu l'autre joue pour que l'on me frappe, j'ai plutôt voulu enterrer la hache de guerre) et une première S d'accompagnement (pour les élèves passés de justesse, qui auront du tutorat). J'ajoute à cela un groupe "littérature et société" et de l'ECJS. Comme je serai sur deux classes avec des équipes qui me plaisent bien (dont ma collègue d'HG très tendance et super sympa, que je baptise ici Hype). Je ne m'en sors pas si mal. Et le mail reçu ce matin de la coordo à qui j'ai rendu cet immense service me prouve bien que j'ai eu raison d'être "généreuse" : cela ne me coûte pas grand-chose, finalement, et je me sens sereine de l'avoir fait. Elle regrette qu'il y ait tant d'individualisme dans l'équipe, et s'étonne encore que j'aie été la seule à faire un effort... Pour ma part, il n'y a plus trop d'étonnement, hélas.

Degas-61

Pour finir cette entrée, je vais enfin vous parler de l'expo Degas. Flûtine avait très envie de la voir, et j'étais curieuse aussi. Suivre le fil des esquisses, des inspirations du peintre était intéressant à voir, mais Degas ne provoque pas d'émotion particulière chez moi. Je regarde ses toiles en curieuse, pas en passionnée. Je n'ai aucun soulèvement de joie, pas d'exaltation. En fait, au cours de l'expo, j'ai eu deux grands moments sur des toiles... de Gervex et Bonnard. Il s'agit de Rolla et Femme assoupie sur un lit, dont j'avais déjà parlé ici. Aucun regret d'avoir vu cette expo, vraiment, d'autant que j'ai découvert un aspect de Degas que j'ignorais (plus sombre et audacieux que ses toiles de danse), et pourtant pas de souvenir marquant, en dehors de deux peintures qui n'étaient pas de lui...

12 juin 2012

ça sent la fin...

Je sais que l'expo Degas est toujours en attente, mais promis, la fin des cours approche, alors j'en parlerai sous peu.

Il faudra aussi que je tente d'expliquer tout ce que remue cette fameuse signature de compromis de vente, qui s'est déroulé hier...

Là, je vais reprendre ma lecture du "dernier" Vargas que S. m'avait offert en octobre dernier, pendant que je préparais l'agreg. Demain, dernières heures avec les élèves...

A vite, chers lecteurs.

10 juin 2012

Frappe avec ta tête

En fait, une méchante migraine qui trainait depuis lundi (grosse émotion de l'achat de l'appart) a eu raison de moi hier soir : après avoir revu l'expo Helmut Newton avec Miss R, j'ai atteint l'acmé de la crise, et dû renoncer à une sortie dans un pub avec une collègue de sangria et miss R. Pfff. Après son départ, j'ai dormi douze (!) heures d'affilée. Là, je traine encore un léger mal de tête, comme la queue d'une comète, mais ça n'a rien à voir avec hier soir. J'irai tout à l'heure courir un peu pour faire circuler le sang et évacuer les potentielles tensions.

J'ai aussi envie d'aller voir De rouille et d'os car il est joué en bas de chez moi, mais je ne pense pas que ce soit un film à aller voir seule. J'ai fini ce midi de regarder la saison 5 de How I met your mother : c'est sympa comme série, mais je n'ai pas autant ri qu'à l'époque de Friends. Je vais changer totalement de registre en passant à la dernière saison de Damages, dont Harry est devenu accro -grâce à moi.

Sinon, Flûtine m'a fait une surprise en m'envoyant l'album tant attendu de Camille, Ilo Veyou : je le voulais avant sa sortie, je l'ai terriblement voulu avant le concert, j'ai enragé de ne pas l'avoir après le concert. Voilà chose faite. J'ai aussi entendu récemment Claire Denamur sur Fip, et j'ai craqué en me l'offrant d'occasion sur Priceminister. Flûtine, quant à elle, se passe en boucle le dernier album d'Ariane Moffatt. Quel plaisir de vagabonder d'une chanson à l'autre, avec autant de facilité : où est l'époque où nous nous précipitions sur la chaîne hi-fi, pour enregistrer ce qui passait à la radio sur une cassette audio ? Le bouton pause était toujours bloqué pour pouvoir aller plus vite. Et nous priions pour que le présenteur donne les références du titre... Là, on lance Shazam, ou bien l'autoradio affiche les références. Au pire, on peut aller sur le site internet de la radio pour voir toute la programmation à la minute près. C'est peut-être pour toutes ces raisons que j'apprécie autant ce vagabondage musical ouvert à tous les vents. Mes élèves semblent souvent désabusés et tournent beaucoup autour des mêmes chanteurs, voire des mêmes titres, sans se rendre compte qu'ils ont accès à... tout, s'ils le veulent. Il y a de quoi s'y perdre et être blasé, sans doute.

J'y songe, à chaque emménagement, j'ai "baptisé" les nouveaux murs avec La Callas. Je ferai certainement la même chose dans le prochain...

Et puis cela n'a rien à voir, mais je m'amuse pas mal avec l'application photo Instagram. Des preuves ? En voici :

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8 juin 2012

Ne rien esquiver du bonheur

C'est peut-être stupide, mais le fait que ma future adresse soit au nom d'un peintre m'a influencée dans mon choix : j'ai vécu pendant plus de vingt ans dans les bras de Voltaire, puis je suis partie rejoindre Manet au balcon. Là, je vis dans une caserne au nom militaire. Retrouver le domaine de l'art et de la culture me sied parfaitement.

Je vais signer le compromis de vente lundi, déjà. Mon offre a été acceptée par les vendeurs, même si j'ai craint qu'ils refusent (c'était leur prix plancher). Demain, premier rendez-vous en banque pour voir ce que l'on me propose ailleurs qu'à la Bihènepi. Si tout va bien, je serai dans mes nouveaux murs mi août. J'ai peine à le croire, mais je me projette parfaitement bien dans mon beau quatre pièces. Je ferai de l'une des deux chambres mon bureau, et de l'autre un lieu à double fonction pour recevoir les amis (avec couchage) et un espace de travail pour Flûtine quand elle vient. Le grand luxe ! Mais la cuisine est vraiment la pièce maîtresse de l'appartement.

Je feuillette donc force magazines pour trouver la déco qui me plaîrait, le meuble adéquat, sans rien charger dans les pièces : je vais considérablement m'alléger en quittant mon deux pièces actuel. J'ai d'ailleurs vendu pas mal de choses à la brocante de dimanche : à 11h du matin, mon étal était quasi vide. J'ai vendu au total pour 240€ ! Une réussite, en partie due à mon épatante mère qui a le commerce dans le sang.

Je garde ce petit pécule pour acheter un élément de mon futur appart dans les soldes (parfaite synchronisation avec mon achat immobilier, les soldes !).

esquive-2003-01-g

A part ça, la fin d'année suit son cours : des grappes d'élèves viennent, dont des absentéistes notables que je n'avais pas vu depuis un bail. Les élèves semblent contents de réviser, de jouer à des jeux littéraires, de voir avec moi La Journée de la jupe et L'Esquive. Leurs petits mots sur une fiche bilan de l'année m'ont redonné la foi et l'envie de poursuivre dans ma façon de travailler. Asa m'avait ébranlée avec ses critiques maladroites et féroces...
Les collègues se lâchent un peu et ça fait du bien : on rit plus. Il était temps.

En plus, je n'ai toujours pas été convoquée pour le bac, et je commence à croire que l'on va me laisser tranquille cette année. Ce serait le signe d'une période vraiment faste pour moi ! Et je n'ai que deux jours de surveillance.

Cerise sur le gâteau : je suis amoureuse.

Alors mon fond de mal de tête, je m'en moque un peu là.

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5 juin 2012

Les jeux sont faits !

Voilà, c'est parti : j'ai signé l'offre d'achat pour un magnifique 63m2. Réponse des propriétaires ce soir. Je pense que ça va passer même si je leur propose leur prix plancher, bien au-delà de ce que je pensais mettre... Heureusement, mon épatante mère veut me "faire du bien de son vivant" dixit, et me permet d'investir dans un appartement qui me plaît.

Si tout se passe correctement, je pourrais tout à fait déménager mi août... Je trouve ça dingue, fabuleux et réjouissant : je pourrai recevoir mes amis, tant pour manger que pour des week-end; avoir mon propre bureau et une chambre d'amis qui sera aussi le bureau de Flûtine. La cuisine est magnifique et si grande que l'on peut y manger à six...

J'ai envie de changer mon mode de vie, et malgré ma crainte de m'éloigner un peu, je me raisonne en me disant que ceux qui voudront me voir viendront vraiment : finalement, peu importe la distance et la géographie.

A suivre...

4 juin 2012

Immobilier & C°

Ma mère m'ayant délicatement réveillée aux aurores par un sms anodin, mes yeux ont beau rester quelque peu obturés, j'ai décidé de vous parler enfin de mes zaventures zimmobilières.

Vous vous souvenez peut-être que j'étais en attente de la visite d'un appartement fabuleux sur le papier. C'était fin avril : j'avais repéré une annonce sur un site de particuliers, au prix étrangement alléchant. J'appelle le propriétaire illico, qui répond gracieusement à mes questions et sent bien que je guette le piège : c'est un T4 transformé en T3 en bord de Seine, avec balcon, buanderie, rangements, traversant, au premier étage, etc. L'explication du prix (presque 40.000€ en dessous du marché) est la suivante : les propriétaires ont tenté de vendre leur bien au prix du marché fin 2011, en vain. Là, ils sont pris à la gorge et ont besoin de vendre vite : le seul moyen de se démarquer est de baisser le prix. Soit.

Je demande donc à le visiter. Et là, première complication : le couple vit en province, à environ deux heures de Paris, il y a des locataires dans l'appart, et la femme est en déplacement à l'étranger. Elle doit revenir le 6 mai. Puis-je patienter ? Soit.

Les jours passent, je me fais forcément des films en imaginant que c'est peut-être une magnifique opportunité, blablabla, et je reste calme aussi, car tant que je n'ai pas vu le bien, rien n'est imaginable.

Le 6 mai et les jours suivants, je n'ai aucune nouvelle. Je refais un mail à l'époux, pas de réponse. Ma mère propose d'appeler pour avoir des informations. Le mari, à nouveau très poli et délicat, s'excuse et dit avoir bien reçu mes messages mais sa femme a été retenue plus longtemps que prévu au Cameroun. Monsieur ne s'occupe pas de tout cela car le bien semble être à sa femme, et les occupants (sans bail... détail important pour la suite) sont ses "amis". Elle doit revenir le 20 mai, c'est sûr. Admettons.

franc-cfa

Le 21, je reçois un appel de la propriétaire. Nous nous mettons d'accord pour une visite le 22, après mes cours. Elle doit me confirmer le rdv en m'appelant vers 14h le jour même. Ce jour-là, nous avions une plénière au lycée. J'ai guetté l'appel pendant deux heures trente : rien. Je commençais à fulminer de tant d'inconstance (et d'autres choses m'ont aussi énervée pendant la dite réunion). Je sors de la réunion, très agacée, et je tente d'appeler la dame. Même pas de répondeur. Une demie heure plus tard, le répondeur fonctionne. Je laisse un message plutôt aimable en regard de mon impatience. Elle me rappelle au moment où je sors du lycée : les embrouilles continuent. Le locataire qui est dans l'appartement n'est pas présent car il est à la préfecture, il y a beaucoup de monde, elle n'a pas les clefs mais elle va aller voir s'il est revenu pour lui ouvrir et elle me rappellera dans trente minutes. Sentez-vous comme moi que cela commence vraiment à puer ? Vous n'êtes pas au bout de vos peines...

Je rejoins Flûtine qui était sur le pied de guerre pour visiter ensemble. Je laisse jaillir ma colère concernant la réunion et le rdv raté. La proprio me rappelle au bout d'une heure dix et non trente minutes. Elle est dans l'appart, on peut venir. Je prends mes clefs de voiture, nous filons au milieu des bouchons car ce sont les heures de retour de bureau. Au bout de dix minutes, coup de fil à nouveau. Je conduis, donc Flûtine répond.

_ Mmmm, c'est-à-dire ? Mais vous êtes dedans, là ? Les deux chambres sont fermées... à clef ?! Nous sommes en voiture comme prévu. Pouvons-vous le visiter au moins pour nous faire une première idée ?

Oui, vous avez bien lu : les chambres étaient fermées. Cela sentait de plus en plus mauvais. Flûtine a fait exprès d'insister.

Nous arrivons enfin, je me gare. Devant l'immeuble, je passe un coup de fil à la proprio comme prévu. Elle décroche : "Aïe, aïe, aïe... (bis) Vous êtes devant la grille verte ? J'arrive, ne bougez pas. Aïe, aïe, aïe..."

Dix minutes passent. C'est long, quand on imagine que la personne est juste au-dessus, au premier étage. Sauf que non : une femme se gare sur les bateaux de la chaussée, en warning. Elle sort, souriante, et m'interpelle par mon prénom tout en me vouvoyant (encore heureux), ce que je n'apprécie guère mais je reste affable : en faisant la naïve, on obtient beaucoup plus.

Et là, c'est un festival d'histoires : le locataire n'est pas là, il est en Italie pour acheter des chaussures et ne reviendra que dimanche; une petite fille était dedans mais elle a eu peur et a fait ressortir la proprio; en plus les locataires ne parlent pas français mais anglais, etc. Elle n'a pas de double de clefs (ce qui est le comble pour une propriétaire) et me jure que : "Vraiment, l'appartement est maaaaagniiifiiiique, avec des murs ivoire et les plafonds blancs... C'est un trèèèèès bel appartement."

Sauf que nous sommes restées dans le hall d'entrée de l'immeuble, point barre. Nous apprenons au passage que les locataires payent au black "1200 francs par mois" (CFA ?). Aimablement mais fermement, je lui ai dit que tout cela était bien compliqué, que j'étais venue pour rien et que j'aurais aimé plus de clarté et d'honnêteté. Tout miel et sucre, elle me propose de revenir la semaine prochaine, une fois que le locataire sera revenu d'Italie, blablabla. Pour éviter d'autres complications, je dis oui et nous la quittons.

Bilan : je pense qu'il y avait des sans-papiers dans l'appartement et qu'elle ne savait pas comment faire. Cerise sur le gâteau, je demande à Flûtine d'appeler une agence qui a le bien en vente le lendemain : l'appart a été dévasté par les locataires et TOUT est à refaire (il y a même des taches... au plafond !). Les charges sont bien plus élevées qu'annoncées, aussi. Tout n'a été que mensonges et tentative de manipulation. La proprio a voulu m'appeler le lundi suivant, qui était férié : elle a fait sonner cinq fois mon portable en trois heures, sans laisser aucun message. Le mardi, j'ai reçu un mail du mari, courtois mais pas à l'aise. Je lui ai répondu par le menu très poliment et fermement que tout cela ne sentait pas bon et que je déclinais leur proposition de visite. Depuis, aucune nouvelle.

En revanche, j'ai poursuivi mes investigations immobilières : deux T3 dans des tours de ma ville, le quartier où mes élèves habitent, juste pour voir. Niet niet niet. Et là, à moins de dix km du lycée, je suis en recherche et j'ai eu un coup de coeur pour un appartement... Deuxième visite dans l'aprèm avec ma mère, pour voir si nous lançons une offre... Je crois que je suis prête à entamer une nouvelle vie, plus au vert et sereine. A suivre...

 

1 juin 2012

J'ai comme une envie... de makis

Il y a comme qui dirait un air de "je suis submergée par tout et rien" en ce moment : je sors de quatre heures trente de conseils de classe, après une journée "dynamique" avec les secondes. Par ailleurs, je gère les derniers cours, le bachotage des premières, et tutti quanti au lycée.

Ajoutez à cela que j'ai repris mes recherches zimmobilières, et que je branche le gps pour aller visiter des appartements soit après les cours, soit le samedi, vous comprendrez sans doute que le soir, parfois, je renonce à titiller le clavier...

Sachez tout de même que certains élèves m'ont donnée la banane, et que ça fait du bien quand on ne s'y attend pas vraiment.

Et promis, promis, I'll be back soon, mais là, j'ai besoin d'espérer mes makis (livrés sous peu) et de me détendre un peu : c'est toujours éprouvant, les conseils de seconde. Et accessoirement agaçant, quand certains collègues se la pètent grave (spéciale dédicace à Emy pour l'expression).

 

28 mai 2012

Nous sommes à votre écoute

Avant de me plonger dans l'ambiance caliente des copies et des bulletins, je me dois de vous dérouler mes derniers jours culturels avec Flûtine.

L

Il y a eu d'abord l'expo Newton au Grand Palais, et vous le savez déjà. Le lendemain soir, concert de L au théâtre de l'atelier. Si cette jeune chanteuse continue ainsi, elle risque d'électriser un nombre de spectateurs de plus en plus important. Sur le plan vocal, rien à redire, et c'est un sacré luxe. La fragilité due au trac dans le premier morceau est vite devenue très pro. Flûtine a répéré un aspect technique qui m'a échappé mais qui semble être rarissime : une sorte de tempo personnel que L suit, qui fait qu'elle ne se laisse pas embarquer par les musiciens. Sa voix est comme autonome, ce qui est impressionnant. Sinon, L manque de maturité scénique, et sa candeur, sa fraicheur dénotent avec le côté sombre de ses textes. Elle a aussi quelques petits tics mignons, qui seront sans doute corrigés au fil du temps. Mais là, je me dis, quel potentiel, grands dieux...
Et puis il y a eu une prouesse vocale en rappel, effectuée avec Camelia Jordana, invitée juste pour cette reprise a capella d'une chanson de Lhasa : bluffantes de maitrîse, les demoiselles.

Ensuite, nous avons enchaîné avec une adaptation d'une pièce de Rebotier (créée aux Amandiers de Nanterre), sur Cergy. Les trois comédiennes étaient épatantes au niveau du rythme et des prouesses de diction autant que de voix. J'ai regretté cependant qu'il n'y ait pas plus de liens entre les saynètes car l'ensemble paraissait quelque fois décousu. Pourtant, il y avait vraiment des pistes à prolonger et à exploiter.

DSC_0410

Et ce week-end, pour compenser la masse de travail, expo Degas à Orsay samedi, et visite de l'abbaye de Royaumont avec pique-nique hier... Je poursuivrai plus tard : les copies m'appellent !

PS : Emy, je n'oublie pas le récit immobilier mais j'ai opté pour les arts, qui sont bien plus dignes d'intérêt ici... Mais promis, je ferai une entrée sur mes aventures aussi.

26 mai 2012

Veuillez patienter, un télé-conseiller va vous répondre

Il va falloir que je prenne le temps de vous raconter :

  • mon plan immobilier foireux
  • le concert de L
  • le spectacle de Rebotier
  • l'expo que je vais voir aujourd'hui (on hésite !)

Mais là, déjeuner au balcon en vue, avant de plonger dans les copies et les bulletins... Nous en sommes plus ou moins tous là ce week-end, mes collègues et moi-même...

A très vite ! Et profitez bien du soleil.

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