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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
17 décembre 2012

Le coeur en dérangement

Trahie.

Piétinée.

Dévastée.

Seule.

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14 décembre 2012

Brisures

Ce qui est beau et rare est fragile. Plus qu'on ne le croit.

Et casse comme du verre.

Ma colle est sèche. Comment faire ?

 

13 décembre 2012

15 + 12 + 12

réveil

Mardi: lever 5h50, départ 6h45, sept heures de cours, réunion parents-profs de trois heures non stop, retour à 21h.

Mercredi : lever 5h50, départ 6h45, quatre heures de cours, quatre heures d'oraux blancs de Bac, retour 18h.

Jeudi : lever 5h50, départ 6h45, huit heures de cours, et une réunion parents zappée car je suis rincée d'être corvéable à merci, retour à 18h.

Au milieu de tout cela, des interrogations, des certitudes, des doutes, des espoirs, des cauchemars, des rêves, des rires et des pleurs. J'ai la voix fatiguée.

A suivre...

 

9 décembre 2012

En boucle

5 décembre 2012

Zone de turbulences

Le blog que vous demandez est en pause actuellement.

Craquage sentimental et physique.

Merci de patienter.

En cas d'urgence, n'hésitez pas à laisser un message.

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3 décembre 2012

Les carottes sont cuites ?

J'ai mis trop de carottes dans mon carrot cake. Il est bon quand même, hein.

J'ai rêvé qu'une phrase du type : "Dieu est un fer à repasser qui lisse/déplie tout" était une révélation fondamentale.

J'ai l'esprit fatigué, les yeux qui piquent et aucune capacité à travailler.

Est-ce grave ?

30 novembre 2012

Allô, la terre ?

J'ai peine à croire que cette semaine est enfin achevée... Trois conseils de classe, vingt-deux heures de cours, des élèves de seconde énervés et désarçonnés face à leurs lacunes, deux élèves en tutorat en heure supplémentaire, un mot dans un carnet, un dossier à remous entre un prof et une élève menteuse, des copies, des bulletins, et j'ajoute à cela une grande prise de conscience personnelle : voilà ma semaine grossièrement résumée.

Je n'ai même pas eu l'énergie d'aller au tir mardi : je me suis écroulée de fatigue à 21h30-22h chaque soir... Tous les collègues semblent être dans le même état, ce qui est à la fois rassurant et inquiétant.

Durant cette lobotomie générale, ma seule véritable "sortie" fut d'aller à une soirée adhérents Keufna hier : j'en suis ressortie à 20h20, comme s'il était 23h. Pathétique. J'ai bavé devant un ensemble Nikon à 1169€, et j'ai dépensé dix fois moins en m'offrant le dernier album de Benjamin Biolay, celui de Saez (à écouter quand on est en forme), un triple cd de Chet Baker (une lubie et une envie que j'avais depuis longtemps), un ouvrage de Baudrillard (Harry m'a tentée en m'en parlant), et les saisons 2 à 4 de Mad men (je n'ai pas résisté à l'envie de poursuivre cette série). Pour le reste, il s'agit de petits cadeaux pour ma mère et Flûtine.

Quand je pense que je suis tellement abrutie par cette semaine que je ne sais que vous raconter d'autre, je trouve cela vraiment affligeant. J'aimerais vous parler de ma prise de conscience profonde, mais celle-ci m'est trop personnelle pour être étalée ici. Sachez juste que je suis encore dans un virage, que j'entame un changement tout à fait positif, même si cela prendra un peu de temps.

Sinon, j'ai enfin terminé le roman de Delillo, Cosmopolis : l'univers créé est plutôt fascinant, par son ambiance, sa densité, sa complexité. L'hsitoire est assez simple en apparence : un homme d'affaires puissant traverse NYC dans sa limo, il est persuadé qu'il va être tué dans la journée, et il est pris dans une sorte d'immense embouteillage... Par instant, j'ai eu l'impression que l'oeuvre me dépassait totalement, qu'il s'agissait d'un chef d'oeuvre que je frôlais à peine, que je comprenais partiellement. La traduction m'a parue excellente (quel travail avec Delillo !), et le style de l'auteur transparait malgré celle-ci. Je serais curieuse de voir le film...

don-delillo-cosmopolis

Après vous avoir fait signe ici, je crois que la sieste m'appelle, sans que je puisse y résister...

26 novembre 2012

Sourire depuis ma porte...

... de frigidaire.

IMGP0633

25 novembre 2012

Encore un départ

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Chaque dimanche soir, nous nous faisons des serments.

Car les gares sont comme des églises.

Des serrements.

Et des serments d'amour.

19 novembre 2012

Caraïbes sous la pluie

Après avoir passé trois heures à travailler pour les premières, la pause s'impose. D'autant que je devrai ensuite me plonger dans un après-midi secondes. Mes lundis ressemblent (trop) souvent à cela. Ce week-end, je me suis accordé mon samedi : j'ai reçu Miss R et une collègue de churros, Santana. Nous devions être plus, mais après défections, le repas à quatre (avec Flûtine) a été très agréable malgré tout. Je m'étais lancée dans le curry de poulet accompagné de son riz thaï, suivi d'un cheesecake Caraïbos (aux deux citrons et à la coco). Comment dire ? Je crois que je commence à m'améliorer et faire des choses bonnes et assez belles. Nous sommes très loin des assiettes hautement dressées de certains restaurants gastronomiques, mais pour de l'amateurisme, je m'en sors pas mal, je crois.

DSC_0201

Ensuite, petit jogging nocturne avec Flûtine car le lendemain j'allais vivre ma première course officielle de... 5km. Mon ambition était assez réduite : tenir la distance, sans prendre en compte le chronomètre. J'ai bien fait, car je suis arrivée dans les dernières mais j'ai tenu bon ! Malgré la pluie, et deux ampoules incongrues et imprévues (sous le pied), j'ai couru 5km en 40mn (on ne rit pas, merci). J'ai gagné une petite médaille et un t-shirt micro aéré.

L'après-midi a été studieux mais je n'en pouvais plus. J'ai étalé un paquet de copies de ma seconde en difficulté car ils me rendaient folle : certains élèves n'ont pas VU et donc pas LU l'extrait de Racine de quarante vers, et ils ont quand même répondu aux questions. A se taper la tête contre les murs après deux mois de travail sur la tragédie classique, via des textes équivalents.

Florilège de mes moments de désespoir :

* son accusement était faux puis elle mourra

* par être (= paraître)

* par à port (lisez à voix haute pour comprendre...)

* Vénus faisa tomber amoureuse Phèdre envers son fils

* un grand hauteur de tragédie : Molière

* le fait de profaner son conjoint entraine de nombreux divorces

* il est possible que certains spectateurs repensent à se purger (NB : cela partait d'une bonne intention : parler de la catharsis, mais j'ai craqué et j'ai mis en commentaire : "comme les radiateurs ?")

* la seconde guerre monde

* les gens (je pense) aiment beaucoup les actes infanticides paricide adapter par des écrivais ayant vécu depuis plusieurs siècles mais qui font encore parler d'eux

A part ça, ma semaine de cours de 22h m'a épuisée. On se demande pourquoi.

 

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