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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
27 octobre 2007

Des chiffres et des lettres

elegance_du_h_rissonharry_vol7

Je lis en ce moment L'Elégance du hérisson. Une merveille, comme je m'en doutais. (Il suffit de revenir en arrière dans cette catégorie pour constater que je l'avais repéré depuis un bail)
Mais tout comme pour ce livre, j'ai un souci avec le dernier Harry Potter : le prix.
Parce que l'air de rien, ils valent neufs environ 22€. Que je multiplie par deux, et le compte est bon : 45€ dans le troufignon.
Sachant qu'hier j'ai refait un plein de courses pour 200€ (cela fait deux fois que je m'étrangle à la caisse), et que mes 60km aller-retour au lycée me poussent à reprendre de l'essence régulièrement, le prix des livres devient un facteur important.
Et ça a le chic pour m'énerver.

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20 août 2007

Sylvia Plath

An Appearance
The smile of iceboxes annihilates me.
Such blue currents in the veins of my loved one!
I hear her great heart purr.

From her lips ampersands and percent signs
Exit like kisses.
It is Monday in her mind: morals

Launder and present themselves.
What am I to make of these contradictions?
I wear white cuffs, I bow.

Is this love then, this red material
Issuing from the steele needle that flies so blindingly?
It will make little dresses and coats,

It will cover a dynasty.
How her body opens and shuts --
A Swiss watch, jeweled in the hinges!

O heart, such disorganization!
The stars are flashing like terrible numerals.
ABC, her eyelids say.

sylvia_plath

3 juillet 2007

Ca sent les vacances

Il y avait un moment que j'échafaudais cette liste de lecture. Comme on se délecte à l'avance d'un cadeau, je me réjouissais de ces futurs achats de nourriture spirituelle.
Alors voilà mes compagnons de voyage ibérique cette année :

Pierre Jourde, L'Heure et l'ombre

 

heure_et_ombre

Luis Fernando Verissimo, Le Doigt du diable

 

doigt_diable

Ronald Wright, Chronique des jours à venir

 

chronique_jours___venir

Javier Cercas, A la vitesse de la lumière

 

a_la_vitesse

Jane Austen, Orgueil et préjugés

 

orgueil

Ray Bradbury, La Foire des ténèbres

 

foire_t_n_bres

Philip José Farmer, Les amants étrangers

 

amants__trangers

Daniel Keyes, Des Fleurs pour Algernon

 

fleurs_algernon

Carmen Posadas, Cinq mouches bleues

 

cinq_mouches

(Et, logiquement, Muriel Barbery, L'Elegance du hérisson, si je le trouve d'occasion)

 

elegance_du_h_risson

29 juin 2007

Une chaîne

 

Le premier livre qui vous a marquée :  J'hésite, mais je dirais André Breton et Rimbaud que j'ai découverts en 3ème. Je n'y comprenais pas grand-chose, mais je trouvais ça extraordinairement beau.

 

 

bretonrimbaud_poche 

 

Celui que vous reliriez avec plaisir : Je relis très peu de livres, en fait. Sans doute parce que j'ai peur d'être déçue par une deuxième lecture...

 

Celui qui vous a fait le plus pleurer : J'ai souvenir d'avoir eu des noeuds à la gorge plus que d'avoir pleuré. Mais je pense avoir versé des larmes pour L'ami retrouvé de Fred Ulhman (et sa suite, La Lettre de Conrad) ainsi que pour quelques Stefan Zweig.

 

 

zweig

 

 

Celui qui vous a le plus déçue : Philip Roth, La Tache.

 

Celui que vous n'avez jamais pu terminer : Malraux, La Condition humaine. Incroyable : j'ai essayé au moins trois fois, et je n'ai jamais passé le cap de la page 20, en gros.

 

malraux_condition

 

Celui que vous ne lirez jamais : Le Da Vinci code. Tout ce qui est surmédiatisé me saoûle à un point... (C'est comme le film Titanic que je 'nai jamais vu et ne verrai jamais)

 

da_vinci_code

 

Celui que vous attendez avec impatience : Harry Potter tome 7, évidemment. Le prochain Gavalda, aussi.

 

potter_tome_7

 

Un auteur dont vous avez lu tous les livres : Christian Bobin, Stefan Zweig et Yukio Mishima. Impossible de n'en choisir qu'un.

 

bobin_livre

 

Un auteur dont vous prévoyez de lire tous les livres : Truman Capote, peut-être.

 

Un livre qui n'a rien d'un chef d'oeuvre mais que vous avez quand même beaucoup aimé : Sais pas.

 

Un livre qu'on vous a recommandé à l'école et que vous avez (contre toute attente) beaucoup aimé : Eugénie Grandet, de Balzac, en 3ème. Ou plus tard, à la Fac, des oeuvres du XVIIIème siècle quasiment inconnues du grand public.

 

faublas

 

 

Un classique français qui vous tombe des mains ? Stendhal et Rousseau, et je n'en ai même pas honte, en plus.

 

stendhalrousseau

 

Le dernier livre que vous avez acheté : Henry Miller, Lire aux cabinets et Renée Vivien, un recueil de nouvelles (les deux en Folio à 2 euro).

 

lire_aux_cabinets

 

Les livres que vous lisez en ce moment : Je viens de finir Les Chutes de Oates. Je feuillette Les Lettres de mon moulin de Daudet.

 

Le prochain livre que vous lirez : il y en a plusieurs, et l'ordre va être aléatoire. L'Elégance du hérisson de Muriel Barbery, L'Impératrice de la soie de Frèches, Pourquoi la Grèce ? de Jacqueline de Romilly, De Sang-froid de Capote... Plein d'autres, encore.

 

barbery

 

Livres et écrivains que vous recommandez absolument : Laurent Gaudé, Anna Gavalda, Toni Morrison, Jim Harrison, Yourcenar, les premiers Bobin, Lilian Hearn, Proust, Mishima... Trop dur de se limiter !

18 avril 2007

Identité

Saramago

José SARAMAGO, L'Autre comme moi,
Points, 347 p., 7€

C'est un roman surprenant; un de ceux que j'aime lire car, au lieu de me sentir amoindrie par tant d'intelligence, j'admire la maîtrise de la réflexion menée par Saramago.
En gros, l'histoire est la suivante : un professeur d'histoire-géographie découvre par hasard en regardant un film qu'il a un double parfait. Il va rechercher qui est cette personne, et cela va entraîner des réactions en chaîne...

C'est une réflexion sur l'identité fort intéressante, écrite dans une langue assez élevée (traduction du portugais) aux phrases longues fréquentes : cela est logique étant donné que les règles standard du dialogue sont abrogées, et que toute forme de dialogue direct est intégrée dans le discours indirect. Les premières fois, on cherche peut-être qui parle, mais c'est tellement bien fait qu'il n'y a guère d'hésitation à avoir.

Encore un roman "intello" me direz-vous. Et je répondrais : "Oui, et alors ?" J'adore mettre en route mes méninges. Pas vous ?

José Saramago est prix Nobel de littérature 1998, au fait.

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21 mars 2007

Lian Hearn

otoriotori_4

Lian HEARN, Le Clan des Otori,

4 tomes, environ 400 pages chacun, Gallimard, de 5 à 23€


Le quatrième et dernier tome de la saga Le Clan des Otori vient de sortir. Ces romans, destinés initialement à la littérature jeunesse, ont été applaudis par des critiques littéraires et des journaux tels que Le Monde des livres ou Télérama.
Je ne me plie pas toujours à ceux-là, mais il faut reconnaître que l'on a du mal à lâcher chaque tome. L'histoire se déroule dans un Japon à la fois médiéval et fantastique, mêlant spiritualité, combats, passions... Lian Hearn est très bien traduite, en plus.
Les trois premiers tomes existent en format poche, chez Folio, sous forme de coffret ou à l'unité. Le dernier volume est en grand format (les couvertures sont très belles), chez Gallimard. Courez les lire !

16 novembre 2006

Coin coin

"S'intéresser à un écrivain parce qu'on aime son livre,
c'est comme s'intéresser aux canards
parce qu'on aime le foie gras."


Jonathan Littell (citant Margaret Atwood),
Prix Goncourt 2006,
dans le Monde des Livres (16/11/2006)

foie_gras

18 octobre 2006

Envies

ce_quiHouwelandtFalaisesSaramago

Je reviens d'une balade dans Paris, avec les pieds fatigués... J'ai acheté quelques livres : John von Düffel, Les Houwelandt dont j'ai lu le plus grand bien; Vincent Delacroix, Ce qui est perdu, un coup de coeur impulsif; Olivier Adam, Falaises, qui vient de sortir en format poche; José Saramago, L'Autre comme moi, prix Nobel de littérature 1998; Paul Valéry, Dialogue de l'arbre, car F. m'en a parlé ce midi à propos des larmes; et le dernier Bobin (Une Bibliothèque de nuages), une sorte de vieil ami que j'avais perdu de vue et qui semble revenir :

"Je ne vois pas la mort comme une montagne de cendres mais comme un fleuve qui sort de la poitrine du mort, une barque chargée à ras bord de fleurs odorantes, une extase dans le noir, la vie à son zénith." (Quatrième de couverture)

Val_ryBobin

17 septembre 2006

Ténèbres

Conrad
Joseph CONRAD, Au coeur des ténèbres,
214 p., 5.30€


Pour pouvoir lire un troisième roman de T. Findley, je me devais de le faire précéder de Conrad : un des personnages de Au Coeur des ténèbres est repris dans l'oeuvre de Findley.
Je ne m'attendais pas à ce type de récit, pris entre aventure marine, Afrique, colonialisme, réflexions diverses... La langue est belle, très riche (trop en anglais : dans mon édition bilingue, j'étais souvent larguée, alors que je me débrouille dans cet idiome), profonde, comme les idées du personnage principal, Marlow.
J'ai mis du temps à être dans l'ambiance, sans doute à cause du monologue de ce dernier. Mais je comprends en quoi cette oeuvre est aussi essentielle et à quoi tient sa réputation.
Moi qui n'aime guère les romans d'aventure/de voyage, j'ai plutôt opté pour l'aspect initiatique et critique du Coeur des ténèbres. A lire donc, pour se faire une opinion et faire sa propre lecture d'un roman sombre et fascinant.
Je vais maintenant pour voir attaquer Le Chasseur de têtes de Findley, dans lequel on retrouve Kurtz, le personnage qui fascine Marlow (vous suivez ?)...


Findley_chasseur

30 août 2006

L'Ombre du vent

ombre_du_vent
Carlos Ruiz Zafon, L'Ombre du vent,
Livre de Poche, 637 p., 8€


Etrangement, j'ai beau être clouée chez moi, je ne lis guère, sauf le soir avant de m'endormir. Mais je me devais de vous parler de ce second chef d'oeuvre de mes lectures estivales. Dès les premières lignes, on est plongé dans un univers à part, fait de rêves et de souffrances, où la réalité se mêle au fantastique... Je n'ai pas lâché cet ouvrage de presque 700 pages, en voulant toujours plus. Entre Timothy Findley (voir entrée précédente dans la catégorie "Lektur") et Carlos Ruiz Zafon, j'ai été fort gâtée cet été : on lit rarement deux oeuvres de cette trempe. Les personnages sont justes, attachants, et ne tombent jamais dans la caricature.

Allez, juste pour vous lancer un hameçon, voici la quatrième de couverture :

"Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, "ville des prodiges" marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon -Daniel Sempere, le narrateur- dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville" : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie."

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