Retour aux sources
Je suis bien trop à la masse en ce moment côté critiques littéraires (mes Télérama sont intouchés depuis un mois environ). Je vais tâcher d'y remédier car j'étais presque vexée que la Comtesse évoque un livre dont tout le monde parle et que je ne connaissais qu'à peine (la trilogie Millénium de Larsson).
J'ai aussi décidé de replonger dans mes musiques fondatrices, celles qui ont fait ma culture musicale de mélomane. Aujourd'hui, Led Zeppelin ("Kashmir" et "Stairway to heaven" tournent un peu en boucle ce matin). Et puis Ismaël Lo, sans doute. Ibrahim Ferrer. Du rock, aussi. Puis lire les livrets des opéras que je préfère : shame on me, je ne l'ai jamais vraiment fait... Poursuivre mon chemin vers les voix noires du jazz.
J'aurais eu très envie d'aller voir Bérénice aux Bouffes du Nord, mais c'est complet. Je m'y suis prise trop tard : Lambert Wilson et Carole Bouquet (dans le rôle-titre, j'aurais vraiment voulu la voir, l'entendre) attirent les foules.
Il faudrait aussi que je retourne au Louvre. Je le connais trop mal. Avec Sandy, nous avions fait plusieurs fois la galerie de la Renaissance italienne. Mais j'ai aussi besoin de revoir des Delacroix, je pense.
Kieslowski
Envie de revoir encore et encore ce film, "mon" film... La B.O. de Preisner me donne le frisson à chaque fois. Je sens une soirée dvd s'annoncer sous peu, mais j'attends d'être totalement disponible intellectuellement et au niveau de mon planning.
Lot of laugh
Je reviens du spectacle d'Anne Roumanoff, aux Bouffes parisiens. C'est très drôle, intelligent, voire brillant, piquant, tendre... Comme ça fait du bien, dans ce monde de brutes obscurantistes...
Podcast 8 sketch scene- extrait la caissiere de supermarché�
Ségolene Royal - anne roumanoff
Mimer le départ
Marcel Marceau est mort hier soir. Il était beau, sur scène. Et puis en dehors, aussi.
Un grand silence, en son hommage.
Vollard
Je n'avais pas mis les pieds à Orsay depuis longtemps. Tellement longtemps que j'utilisai fièrement pour la première fois mon tarif enseignant pour l'expo Vollard.
Celle-ci s'achève dimanche. J'ai improvisé mon après-midi en fonction de ça.
Me voilà donc dans ce musée que j'aime tant, que j'ai arpenté bon nombre de fois quand j'étais lycéenne puis étudiante. J'y suis avec une tendresse particulière; plein d'images se bousculent.
Je pénètre d'abord dans la salle consacrée à Cézanne. Celui-ci me touche peu, mais je trouve certaines toiles plutôt belles, ce qui me surprend déjà. Beaucoup de monde devant les toiles, et toujours les mêmes pseudo-intellos qui expliquent haut et fort ce que le peintre a voulu exprimer, blablabla.
Je contourne la foule pour changer de salle. J'aperçois au loin une couleur bleu-vert hallucinante et un jaune vif. C'est Van Gogh. Je n'en ai pas vu depuis des lustres. Je me souviens avoir passé de longs moments dans la salle qui lui consacrée au musée. Mais là, il y a des oeuvres que je ne connais pas ou bien que je n'ai jamais vues "en vrai".
J'ai vécu quelque chose d'assez rare : une envie de pleurer, un immense frisson devant une version des "Tournesols" de 1887. Pas ceux que tout le monde connaît. La toile venait du MOMA, alors, forcément, je ne l'avais jamais vue. J'étais attirée par ces deux fleurs, à tel point point que j'ai remonté toute les salles à la fin de l'expo pour pouvoir les regarder encore.
Evidemment, cette reproduction (idem pour les autres qui illustrent mon post) ne rend pas hommage à l'original.
Ensuite, je suis tombée sur deux célèbres toiles de Van Gogh : "Armand Roulin" et "La nuit à Arles". Des merveilles. On y voit, au travers de tant de beauté, la douleur. Et la solitude. Et ça me bouleverse.
Maintenant, je meurs d'envie d'aller aux Pays-Bas pour faire le musée van Gogh...
J'ai croisé des Renoir (j'aime moins qu'avant), Degas, Picasso, Derain, les Nabis... Je voulais m'acheter le catalogue de l'expo, mais 56€, ce n'est possible pour moi.
En ressortant, je me suis trouvé non loin de la salle consacrée à Manet. J'y ai laissé un large sourire, devant l' "Olympia"...
oh my god
Au secours ! La Quefna veut m'inviter au prochain spectacle de Robert Hossein... Pour ceux qui ne seraient pas au courant, il est consacré à Jean-Paul II et s'intitule "Nayez pas peur".
Ah, mais si, j'ai très peur : savoir que l'on peut faire un truc pareil dans le monde du spectacle, il y a de quoi être effrayée !
Et si j'avais pu trouver une autre catégorie que "Kultur" pour en parler, je l'aurais fait. Des idées ?
C'est une pouètesse
Avec tout ça, j'ai oublié de remercier Ed pour ceci :
Vous parle tous les jours
Imaginative et drôle
Rageant contre l’injustice
Gourmande de mots et d’images
Indépendante dans sa façon de penser
Bouleversant les idées reçues
Rigolote à ses heures
Il ne faut pas rater son blog !
C'est un acrostiche en mon honneur, alors, pour une fois, je ne vais pas faire ma modeste !
L'Horloge
Il y a exactement cent cinquante ans paraissaient pour la première fois Les Fleurs du Mal. Deux cent soixante-treize exemplaires furent vendus...
Seule la presse suisse évoque cette date clef de notre histoire littéraire. Nous préférons parler d'Iznogoud, c'est ainsi. Pauvre Charles, que t'ont-ils fait ?
Simiesque
Les chimpanzés, presque humains et parfois même plus intelligents
LEMONDE.FR | 04.05.07 | 20h21 • Mis à jour le 04.05.07 | 20h52