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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
21 mai 2011

SOS coeur en détresse

Cette semaine, j'étais distordue : la tête près de Flûtine, le corps chez moi. Au lieu d'être près d'elle réellement, dans un moment important de sa vie, je devais gérer les aléas du lycée, et concentrer l'énergie à dépenser dans tout cela. J'étais donc totalement ailleurs tout en étant complètement là.

Dieu merci Ouf, je n'ai pas sombré dans la schizophrénie. J'ai patienté, fréquemment appelé, beaucoup souri à Flûtine sans qu'elle le voie, et ce matin, enfin, j'ai pris le train pour la retrouver.

J'ai joué à l'aide-soignante, assise au bord du lit d'hôpital, et j'ai admiré son courage. Là, je suis chez elle, seule, et c'est la première fois que cela arrive. Demain, et lundi encore, je retournerai passer des heures auprès d'elle; heures qui glissent entre nos mains s'effleurant, se caressant.

Mon évidence était d'être à ses côtés. Je suis sereine, ce soir.

PS : pour avancer en parallèle, j'ai repris le régime en faisant un petit jogging régulier, des abdos tous les deux soirs, en nageotant une heure par semaine à la piscine, et en allant à celle-ci à vélo.

 

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7 février 2011

Avoir un calocife : avoir des dents en trop et que la diction en pâtisse

Le petit noirot va bien, ce soir. Mais il a huit dents de moins. Enfin, il va mieux car il a huit dents de moins.  Il a une maladie des gencives depuis sans doute longtemps. Comme les chats sont stoïques face à la douleur, il a tenu, tenu, tenu, jusque-là.
Je souffle donc, et j'ai payé bien moins que ce que l'autre vétérinaire me demandait (il voulait d'ailleurs marchander au téléphone aujourd'hui...).

Sinon, pendant que mon noirot perdait ses quenottes, j'ai corrigé 27 copies. Enfin, les 27 questions de corpus d'un devoir de type bac. Avec un stylo qui révolutionne ma vie : le frixion de Pilot. On peut l'effacer avec sa gomme et réécrire. J'ai utilisé cette incroyable invention à l'agreg, d'ailleurs, et j'ai opté depuis pour corriger les copies avec. Je persévèrerai tant que les élèves n'auront pas la bonne idée d'effacer mes remarques...

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Et puis il a fait beau mais je n'en ai pas profité, donc. J'ai enfin acheté (sur le net) deux ouvrages de l'agreg que je n'ai toujours pas lu (shame on me) et que je veux dans la bonne édition, tant qu'à faire.

Hier, Flûtine m'a invitée dans un lieu mythique : la Cartoucherie. Nous sommes allées voir une pièce incroyable, interprétée par un seul acteur : "Le tour complet du coeur", qui reprend toutes les pièces de Shakespeare en plus de trois heures.
C'était génialissime. Si vous pouvez le voir, courez-y.
Ensuite, nous avons filé chez Asa, qui nous avait conviées à une soirée jeu : un duel entre scientifiques et littéraires ! Elle avait concocté un repas japonais délicieux...
Mes amies sont comme ça :

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Des soirées comme ça, c'est un véritable bienfait pour tenir jusqu'à la fin de la semaine -en apnée...

22 novembre 2010

Flûtine in the box

Mon silence de ces derniers jours n'est pas mauvais signe, loin de là...

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Samedi, en revenant de la fac, un chemin de clémentines m'attendait, de l'entrée jusqu'à la chambre, et telle le Petit Poucet, je l'ai suivi. Flûtine était là.
La surprise était à la hauteur du manque.
Depuis, je me suis accordé deux jours de repos, un peu comme des vacances. Là, nous travaillons chacune de notre côté, et nous irons au cinéma dans l'après-midi, sans doute.
La parenthèse dure jusqu'à demain matin. Ensuite, l'attente à nouveau, mais mes batteries d'amour seront rechargées (euh, ça fait gnangnan, non ?). Les conseils de classe, les réunions, les rendez-vous parents s'enchaineront, ainsi que les cours à la fac, un concours blanc...
Et puis il y a aussi les soirées avec mes copines profs de lettres, et ça, ça vaut de l'or, aussi.

6 novembre 2010

Balances

poids_balance

J'ai un poids.
Un poireau.
Un poison.
Un poitevin.
Un petit pois.
Ou un gros.
Pouah !
Un poids, quoi.
C'est un souci sans en être un.
C'est à dire et à cacher.
C'est à évacuer et à taire.
J'ai envie de lui taper dessus, au poids.
A mains nues et au marteau.
Give me a clou.
Envie de lutter dans la boue.
Et de l'écraser dans ma bouche.
J'ai un poids qui pèse.
Lapalissade.
J'ai mon poids qui pèse.
Grimpe la palissade.
Tais-toi et marche.
Avance.
On ne s'arrête pas.
Pas au premier stop.
Poids dessus, poids dessous.
J'ai un poids qui m'alourdit.
Il empêche la légèreté.
Il ne s'arrête poids.
Il s'installe chez moi.
Sans invitation.
Il ne va poids falloir tarder :
Je dois le virer.

Une idée de poids pour le renvoyer ?

23 octobre 2010

Thirty five

Voilà, j'ai fini mes essayages. Je serai en robe noire, sexy et sobre à la fois. Ce soir, un petit cercle sera autour de moi pour fêter mes 35 ans. Il y a des absents, pour diverses raisons.
Je voulais quelque chose de simple et de festif, de léger et drôle. Pas de grosse fiesta. Un repas convivial. Beaucoup d'amour et d'amitié. Un regard tourné vers l'avenir, sans faire peser le passé sur moi. Tout se passera chez Asa, celle au coeur grand et à la porte toujours ouverte.

35

J'ai atteint l'objectif que je m'étais fixé l'an dernier, lors de mon anniversaire : me sentir bien dans ma peau, et ne plus avoir cette honte vis-à-vis de mon corps. J'ai encore cinq ou six kilos à perdre, mais l'essentiel est derrière moi, le plus dur, quoi.
Je n'aurais jamais pensé, il y a un an, passer mes 35 ans avec une femme aimée. La vie me surprend à nouveau, et cela me fait un bien fou. J'ai laissé le pessimisme de côté, l'amertume, la froideur. En quelques mois, je me suis adoucie, je crois. C'est parfois déroutant, d'ailleurs. 

Tenez, j'ai une chanson en tête. Ou deux. Je vous les offre. Presque les larmes aux yeux. Mais pas de tristesse. Juste de reconnaissance. De joie.

Découvrez la playlist 35 ans

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26 mai 2010

Les sentiments... (2)

Varennes

Moi qui me targuais de ne pas ressentir grand-chose, me voilà embarrassée : je viens de m'éveiller d'une sieste ravageuse par ses cauchemars funèbres. Ma mère était à l'église, et moi à côté d'elle. Je voyais tous les membres morts de sa branche familiale, en me demandant comment ils avaient fait pour venir... Et ma mère les voyait, leur parlait, pleurait sur leur épaule. J'avais mal pour elle de savoir qu'ils n'étaient qu'illusion, et qu'il allaient à nouveau disparaître.
Réveil en sursaut. Cette sieste a donc été agitée. Le sommeil de cette nuit aussi.
L'enterrement de ma grand-mère aura lieu en province vendredi après-midi. J'ai posé ma journée. Etrange situation où je dois prendre un air affecté mais pas trop en annonçant ce décès.
Les cours de ce matin m'ont paru pourtant interminables. Je songeais à ma mère sur la route, et n'étais guère rassurée par la pluie, sa fatigue, son chagrin. Je redoute aussi qu'elle fasse un report sur moi, puisque nous sommes dorénavant la seule famille de l'autre...

Et pendant ce temps, côté travail, je suis coincée pour les orientations de seconde car Kracoukass, en arrêt maladie depuis deux semaines, a gardé chez lui les fiches navette. Les premières finiront aussi ric rac le programme du Bac. Mes descriptifs seront remis demain à l'administration pas Asa, qui s'occupe des photocopies de ceux-ci.

Ce soir, cours au Louvre alors que j'ai la tête farcie et simplement envie de dormir. En plus, l'ambiance est tendue avec S. et Flûtine est à l'autre bout du monde...

Je ne dis pas que je vais mal, non. Il y a juste un coup de mou, un accroc au tissu.

25 mai 2010

Les sentiments...

Ma grand-mère maternelle vient de mourir.
C'est terrible peut-être -quoique- mais je ne ressens rien, sauf pour ma mère qui pleurait au téléphone. Elle ne lui laissera rien comme trace d'amour. Et ma mère aura passé sa vie à la chercher, cette trace.
Les choses sont mal faites.

24 mai 2010

Appétits

Quand Flûtine est là, voilà à quoi ressemble ma vie en couleurs...


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A part ça, le programme de l'agreg est tombé ce week-end :

- Charles d’Orléans, Poésies, éd. P. Champion (Classiques Français du Moyen Âge), tome 1, Ballades.

- Montaigne, Essais, livre I, éd. E. Naya, D. Reguig-Naya et A. Tarrête (Folio, 2009).

- Racine, La Thébaïde, Britannicus, Mithridate, dans Théâtre complet éd. J. Morel et A. Viala, revue et mise à jour, class. Garnier, 2010.

- Rimbaud, Poésies, Une Saison en enfer : sous le titre de « Poésies » (de Rimbaud), se rangent les sections suivantes de l'édition Poésie/Gallimard (éd. Louis Forestier, 1999) : « Les Cahiers de Douai »(p. 41-75), « Poésies 1870-1871 » (p. 77-126) et « Poésies 1872 » (p. 143-166).

- Alain Robbe-Grillet, Les gommes, La jalousie, éditions de Minuit.

- Jean-Pierre Melville, Le cercle rouge.

Programme de littérature générale et comparée

Permanence de la poésie épique au XXe siècle

- Anna Akhmatova, Roseau [1923-1940], Impair [1936-1946], Course du temps [1958-1966], in Requiem, Poèmes sans héros et autres poèmes, édition et traduction de Jean-Louis Backès, Paris,Gallimard (Poésie), 2007, p. 167-325.

- Nâzim Hikmet, Pourquoi Benerdji s’est-il suicidé ?, Petite Bibliothèque, Bruxelles, Éditions Aden, 2005, et Paysages humains, traduction de Munevver Andaç, collection Littérature étrangère, Lyon, Éditions Parangon, 2002.

- Pablo Neruda, Chant général, traduction de Claude Couffon, Paris, Gallimard (Poésie), 1984.

- Aimé Césaire, La poésie, Paris, Éditions du Seuil, 2006.

 

Pas forcément évident, mais intéressant. Tinette et Jeanne sont déjà sur le coup pour m'aider à la préparer... Et dire que je ne remets déjà pas la main sur Robbe-Grillet et Montaigne, là...

3 mai 2010

Coeur gros

"J'ai le coeur aussi grand / Qu'une place publique / Ouvert à tous les vents" chante Gréco...

Je ne sais si le mien est ouvert à n'importe qui, mais les vannes sont lâchées, et partir loin de Flûtine m'apparaît comme insupportable. Je ne pense pas être de ces gens qui s'emballent pour un rien, ou qui s'illusionnent parfois : il s'agit bien d'un amour partagé, pas de l'ordre de la passion -qui s'éteint, souvent-, de quelque chose de profond, de doux, de puissant.
Oui, c'est cela : je me sens forte de ce sentiment nouveau. J'ai même l'impression que ma démarche a changé : mon pied se déroule complètement, puissamment, plus légèrement, aussi.
Comment ? Je pars dans tous les sens ? Peut-être. Mais je voudrais suivre un chemin à deux, un sentier juste assez grand pour nos pas.
Hier, en allant au musée, nous avons fait, chacune à notre tour, une liste d'éléments commençant par "J'aime..." Finalement, tous nos "J'aime" étaient simples : le bruit des pas dans la neige, l'odeur de la pluie à l'île de Ré, le café qui chauffe le matin, les pas de l'Autre dans l'escalier, se perdre faussement en ville...

Je partirai en milieu d'après-midi; j'ai déjà mal au ventre et les yeux mouillés.

Je vais aller me préparer, finir ma valise, et je sortirai m'aérer un peu. J'irai voir si la boutique des bracelets en cuir est ouverte aujourd'hui...

Bracelet_cuir_fermeture_lacet


Edit de 19h20 : je suis rentrée sur Paris. Il fait froid, il fait gris, les gens faisaient la tête dans les transports, j'ai pas mal de travail mais... je suis heureuse. Comme nous étions complètement nouées avant mon départ, Flûtine a pris un billet de train pour... après-demain ! Mais sans le billet de train, j'aurais eu ma part de bonheur aussi, ne vous y trompez pas. Allez, je dois vider ma valise, préparer mes affaires pour le lycée, et dîner. Vous avez le droit de toquer à la porte...

2 mai 2010

Back in town

bodhran


Je dois rentrer demain... Flûtine me joue du bodhran (percussion irlandaise délicieuse), tout en faisant la cuisine en alternance... Nous avons vu une expo aujourd'hui. Je vous en reparlerai.
Le coeur est gros d'amour, gros de larmes, gros de douceur.
Le coeur. Etrange percussion. Etrange instrument, celui-là.

Ben_amoureux

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