SOS coeur en détresse
Cette semaine, j'étais distordue : la tête près de Flûtine, le corps chez moi. Au lieu d'être près d'elle réellement, dans un moment important de sa vie, je devais gérer les aléas du lycée, et concentrer l'énergie à dépenser dans tout cela. J'étais donc totalement ailleurs tout en étant complètement là.
Dieu merci Ouf, je n'ai pas sombré dans la schizophrénie. J'ai patienté, fréquemment appelé, beaucoup souri à Flûtine sans qu'elle le voie, et ce matin, enfin, j'ai pris le train pour la retrouver.
J'ai joué à l'aide-soignante, assise au bord du lit d'hôpital, et j'ai admiré son courage. Là, je suis chez elle, seule, et c'est la première fois que cela arrive. Demain, et lundi encore, je retournerai passer des heures auprès d'elle; heures qui glissent entre nos mains s'effleurant, se caressant.
Mon évidence était d'être à ses côtés. Je suis sereine, ce soir.
PS : pour avancer en parallèle, j'ai repris le régime en faisant un petit jogging régulier, des abdos tous les deux soirs, en nageotant une heure par semaine à la piscine, et en allant à celle-ci à vélo.