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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
30 septembre 2013

Hauts les coeurs !

Il y a trois ans, j'avais 21h de cours hebdomadaires, et j'avais l'impression de mieux m'en sortir que cette année avec 18h. Je m'organisais pour l'agreg, et je gardais la tête hors de l'eau. Mais là, comment dire ? Les soucis d'emplois de temps (profs et classes), les acrobaties pédagogiques, les rattrapages administratifs ont eu raison de beaucoup d'entre nous.

Par ailleurs, comme je suis PP, coordinatrice, et tutrice, je ne vois plus le bout de mes journées. Ajoutez à cela les cours d'agreg, et le compte est bon. J'ai voulu tenter de participer à la nouvelle chorale du lycée, mais je crois que je vais devoir renoncer. Mes heures de trous ? Elles ont fini en photocopies/réunions/rdv tutorat/gestion de classe/copies (au choix ou en même temps).

La semaine dernière, il n'y a pas eu UN jour SANS accident sur la route. Je ne sais combien d'heures j'ai passé en voiture. Le soir, à 21h, j'avais l'impression qu'il était une heure du matin...

Pour parachever le tout, ma stagiaire (la prof qui ne va pas bien) ne va vraiment pas bien et j'ai dû en discuter avec le proviseur deux fois, ainsi que contacter l'inspectrice (au téléphone et par mail, j'adore ça). J'attends la suite des événements...

Vendredi soir, Cally et moi sommes sorties rejoindre certains de ses amis dans le Xème arrondissement (après un passage chez le coiffeur pour moi : j'avais l'air de sortir des 90's avec mes cheveux qui poussent trop vite). Vers 22h30, je comprenais de moins en moins ce que l'on me disait. J'ai tenu jusqu'à minuit trente quand même, pour m'effondrer, hagarde, jusqu'au matin. Puis j'ai enchaîné samedi sur un cours à la fac, en didactique : j'avais à peine lu le sujet, et surtout j'étais passée à côté de la problématique. Ça m'en a fichu un coup sur la nuque, je le reconnais. D'un autre côté, mon cerveau est décapsulé et c'est ce que je demande à cette formation, aussi.
J'ai ensuite récupéré Cally qui sortait d'une formation culinaire, et nous avons fait un peu de shopping dans des magasins de déstockage. Le wee commençait enfin.

Hier, mon dimanche a été tout doux et j'en avais bien besoin. J'ai lu un peu de critique sur Sévigné (qui m'intrigue de plus en plus), quand même. Cally cuisine pour moi des plats réconfortants et raffinés (et même des sushis !). Et moi, je lui ai fait aujourd'hui un cake au thé matcha et aux cranberries. L'amour nous va bien, et finalement, c'est juste ce qui compte.

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23 septembre 2013

Torturé génial

Puisque le Cap-Vert est encore et toujours en attente, j'ai quand même envie de vous parler du concert que j'ai vu hier soir : Asaf Avidan à l'Olympia.

Ce jeune homme mince et sec, coiffé à l'iroquoise, impose dès la première chanson le respect. Sa voix n'est pas trafiquée sur l'album. Et c'est bien sur ce point que je l'attendais.

Asaf Avidan PNG

J'imaginais, sans trop y penser, un artiste tourmenté et sombre, absorbé par ses interprétations. J'ai vu un artiste torturé, certes, mais génial et quasi joyeux. Il parlait pas mal entre les chansons, se payant le luxe de quelques délires et emballant le public, évidemment.

Outre ces menus détails, musicalement, Asaf Avidan est excellent. Bien entouré, il assure avec beaucoup d'énergie, allant parfois jusqu'au rock saturé. Mais je l'ai vraiment préféré dans les moments de grâce où sa voix n'est plus qu'un cri maîtrisé, qu'une douleur faite beauté.

Il transcende ses souffrances (amoureuses essentiellement) pour en faire des chansons. C'est exactement ce que je préfère dans l'art.

Si vous avez l'occasion de le voir sur scène, n'hésitez pas. Et sinon, il reste l'album...

13 septembre 2013

Parfois, la vie sans fessebouc, c'est bien

réseau

Parfois, je suis fatiguée. Pas physiquement, non, mais comme lasse des réactions de certains. Je viens de constater qu'une collègue m'avait supprimée de fessebouc sans même chercher à discuter avec moi. Non pas que ma vie sociale se résume à si peu, heureusement, mais avec mon côté "j'enfile ma cape et je vole au devant de la justice", je ne supporte pas cette hypocrisie.

Je me sens pointée à tort, par quelqu'un qui, finalement, n'a pas d'affinités avec moi. Cela, je peux l'entendre sans souci. Mais je me sens remise en question dans mon travail (nous étions dans les mêmes équipes), et c'est bien ce qui m'insupporte.

Entre Asa qui m'a cassé du sucre sur le dos en fin d'année dernière, et ce dernier événement, j'ai comme un goût amer dans la bouche. Jamais la qualité de mon travail n'avait été remise en question et je ne devrais pas en tenir compte : je sais ce que je fais mal et ce que je fais bien. Alors pourquoi accorder de l'importance à ces opinions faussées et subjectives ?

Le fait d'avoir aussi une observatrice dans mon cours neuf heures par semaine ne doit rien arranger à ma crise de doute. Ma stagiaire est effectivement d'un autre monde : elle découvre qu'il faut un cadre (voire des cadres) en classe, des rituels, qu'il faut intéresser les élèves... Pour précision, elle enseigne depuis plus de quinze ans. Ses échos me montrent à quel point ce qui me paraît évident ne l'est pas pour tout le monde.

Et puis mon réseau, pour reprendre un terme d'époque, change, se réduit, se fragilise et se fortifie à la fois. Je tente de comprendre comment cela fonctionne, et d'avancer, de m'améliorer mais je me sens comme dépassée. Certains jours un peu plus que d'autres : c'est le cas aujourd'hui.

6 septembre 2013

La Cap-Vert revient sous peu !

Je n'ai pas disparu à cause de la rentrée (pas encore disparu), mais j'ai dû gérer mes angoisses - assez prononcées cette année- et surtout arranger au mieux la catastrophe prévue côté répartition des classes. Le problème semble résolu, mais à quel prix : un collègue a pris la première que l'on m'avait imposée et se retrouve avec quatre classes dont trois à examen... Je tiens à lui faire un cadeau car il se sacrifie en partie.

Il y a encore pas mal de soucis d'emploi du temps (comme dans tout établissement de France et de Navarre), de groupes, de listes d'élèves, mais ça se met en place progressivement. Heureusement, la classe dont je suis prof principale, je la partage avec Miss R, ce que nous n'avions aucunement prévu (et qui relève du management de l'adjoint, malin) !

Sinon, je prépare vaillamment les heures de tutorat avec ma stagiaire qui part en vrille. Réunion de mise au point mardi, et elle débarquera jeudi dans mes cours...

Allez, je vais travailler un peu, justement, pour rejoindre Cally dans un petit restaurant coréen ce soir.

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