Drôles de dames
La semaine s'est enfin achevée, alors que je ne pensais pas y parvenir. Chaque journée étant une victoire. Vous voyez, quoi. Donc ce soir, libération. Et à l'idée de partir demain, l'esprit s'allège quelque peu. Mon joli jean neuf tourne dans le sèche-linge, ma valise couleur Dragibus est prête, je n'ai plus qu'à me détendre.
Dans vingt-quatre heures, nous atterrirons, je pense. En gros. Bagages déposés au ryad, et première sortie dans la ville pour diner. C'est la ville natale d'Asa, alors nous aurons un guide quasi local.
Je n'ai même pas projeté ce voyage dans mes pensées, pas encore imaginé à quoi ressemble Marrakech, mais je souris de ce voyage à quatre lettreuses. C'est une première pour moi, ce type de week-end.
Besoin fou, plus que je crois, sans doute, de ce changement, de ce bol de nouveauté, de découverte, de rires, d'amitié. Le quotidien ressemble trop à un tunnel depuis plusieurs semaines. De temps à autre, une petite lueur jolie, comme un courrier qui surprend dans la boîte aux lettres (fort réussi, Cédric ! mais aussi F. mon ancienne prof de philo devenue amie qui m'imprime les mails qu'elle m'avait écrits pour l'agreg), un commentaire sur le blog de certains lecteurs fidèles, des ragots drôles avec miss R. en salle des profs...
La fatigue est toujours là, mais elle va s'atténuer grâce à tous ces petits soleils. Et au retour, lundi soir, Flûtine m'attendra...