Des petits riens
Mais que se passe-t-il donc pour que je déserte le blog ? Le quotidien me serait-il suffisant, au sens noble du terme ? En effet, Flûtine est là en quasi permanence depuis octobre, et cela m'apporte un réel équilibre.
Contrairement à l'an dernier, je n'ai pas l'impression de courir comme une folle après le temps. Cela doit être dû à différentes choses. Je reconnais que je vis l'agreg d'une façon toute particulière, sans me pressuriser le cerveau au point d'en avoir mal : j'essaye de garder la part de plaisir propre à ce type de travail. Et puis Flûtine m'aide dans les tâches rébarbatives qui grignotent toujours beaucoup de temps sur la semaine.
J'ai aussi été malade comme cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps, tout en continuant, un peu trop têtue, à faire cours... Je me suis épuisée. Là, je vais bien mieux. Je suis même guillerette malgré les copies effroyables de mes premières d'adaptation, malgré l'absence complète de travail de mes secondes, malgré le froid et le gris.
Demain, je serai en stage dans mon ancien lycée (je veux dire celui où j'étais élève), face à l'inspectrice que je connais de... l'oral de l'agreg sur Rimbaud. Gloups. Me reconnaitra-t-elle ? Et comment réagirai-je si tel est le cas ?
Samedi, concours blanc de didactique. Sept heures d'entrainement. Je verrai comment je vis cette épreuve... La veille, il y aura une fête au lycée : l'occasion pour moi de passer du temps avec les collègues que j'aime, sans faire trop d'efforts avec les autres, je le reconnais...
Des envies de week-end liés à l'agreg -ou pas-, de voir mes amis, de faire des soirées, de lire, d'aller à des expositions, d'égréner le temps, de sourire. Voilà comment défilent mes journées, aussi.