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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
27 février 2011

Procrastougner : procrastiner, en pire.

Oui, oui, je sais : quand je suis chez Flûtine, je déserte quelque peu le blog... Je cherche ici du réconfort, avant de reprendre sur les chapeaux de roue dès mardi 8h : semaine d'oraux blancs + une sortie théâtre avec mes secondes + la fac + une journée sur Melville (au programme de l'agreg,  je le rappelle).

Nous nous promenons, nous marchons, nous cuisinons, nous sourions, et tutti quanti. Je reviendrai, promis, de façon plus active la semaine qui vient. J'espère simplement que ce court séjour m'aura permis de respirer un peu, et de m'alléger face à la masse de travail prévue jusqu'aux résultats de l'agreg... et après pour l'oral ?

Retour demain soir tard, histoire de profiter au mieux des délices flûtesques.

A très vite, fidèles lecteurs !

 

PS : je prends bien en compte les résultats du petit sondage. Je changerai donc selon les envies l'image de fond, et je suis ravie que cela vous plaise autant qu'à moi.

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23 février 2011

Matètehéto : Loc. orig. inca. Malédiction portant sur le crâne. Dériv. : migraine.

gourmet_mousses

Mon programme du mercredi, après deux -voire trois journées- la tête dans un étau migraineux, était le suivant :

1) puisque le noirot doit poursuivre son traitement pendant encore un mois (le vétérinaire me l'a confirmé hier), j'ai prévu de racheter des mousses Gourmet pour les huit pattes qui se baladent dans l'appartement. Impossible de rester en rade alors que je serai chez Flûtine et que ma mère va s'occuper des chats en mon absence. Donc, il fallait aller chez Karouf.

2) préparer ma valise, justement, en vue de mon départ.

3) lire Neruda, encore et encore. Le principe de l'oeuvre est le suivant: raconter l'histoire du Chili depuis le XVème siècle, retracée poétiquement dans une grande fresque.

4) aller à la fac, au cours sur Charles d'Orléans avec des colles.

Pour concilier tout cela, je m'étais dit qu'éventuellement je me ferais plaisir en mangeant quelque part dehors, rapidement.

Bilan à 15h :

1) Karouf, c'est fait. Tout le bazar pour les chats est acheté, ainsi que du terreau et des graines à planter pour le printemps et l'été (c'est le point positif de ma folle journée).

2) ma valise est en partie prête. Reste le sac avec ordinateur, copies, livres, et tout le toutim à faire.

3) Neruda est lu à petites doses. Je suis arrivée au début du XVIIIème siècle. Wouèh !

4) J'ai déjeuné sur le pouce et dans le bruit avec des enfants dépassant le mur du son autour de moi. Ensuite, direction la fac, que je trouve étrangement vide. Et pour cause : il n'y a pas de cours cette semaine. J'ai mal lu mon planning d'agreg, et je me suis déplacée pour rien. J'ai donc prévu toute ma journée en fonction de ce non-événement.

Alors j'ai voulu, en rentrant, me faire plaisir et m'occuper de moi : direction body minute pour parfaire mes sourcils. Je trouve une place facilement, bon point. Je marche vers l'enseigne, et je vois deux esthéticiennes en train de papoter sur le pas de la porte. L'une d'elles me lance un : "C'est pour une épilation ?" J'ai failli répondre quelque chose de totalement décalé du type "Non, c'est pour acheter une planche de surf" mais je suis restée aimable et j'ai simplement acquiescé, en haussant les dits sourcils irréguliers pour signifier que je ne voyais pas pour quelle autre raison je serais ici. (Imaginez si j'étais là pour une épilation beaucoup plus intime, à devoir afficher comme ça en pleine rue... J'ai trouvé cette façon de faire assez verte, finalement.)
Elle me rétorque tout de suite, l'air débordé : "Aujourd'hui, ça va pas être possible ! Il faudrait repasser dans une grooooooooooooosse demie heure parce que..." Je vous épargne le longue explication concernant leur collègue absente, blabla, elles ne sont que deux, impossible, et les grooooooos yeux de la jeune femme qui roulent.
Gentiment, et assez lasse, je lui dis que ce n'est pas grave, ce n'est pas ma journée, ça arrive. Et que non, je ne vais pas tourner trente minutes dans le quartier en attendant potentiellement de me faire arracher trois poils. Je suis repartie, en me prenant un shampooing réconfortant Petit Marseillais au Monop pour mes cheveux tout aussi fatigués que moi, apparemment.

petit_marseillais

C'est par où, la cure de sommeil, siouplè ?

21 février 2011

Paligoussir : avoir mal partout à force d'avoir bricolé et rangé.

Si le salon est à l'image de mon esprit, un peu pêle-mêle, en désordre, et chargé, ma chambre, quant à elle, respire maintenant la sérénité. En effet, depuis mes premiers achats chez mon amikea, jusqu'aux derniers, datant de ce matin même, je me suis occupée de réaménager ma chambre : armoire fringante, nouvelles lampes, dessus de lit clair et léger, allègement de la pièce, rangements.

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Je souris bêtement en me couchant, et au réveil itou. En fait, je suis contente parce que je suis passée à un ensemble bien plus clair, plus lumineux et loin d'une ambiance estudiantine -j'ai passé l'âge, quand même.
Mon dimanche a donc été consacré à cela, une bonne partie de mon lundi aussi. Comment ça, j'ai autre chose à faire ? Ouiiiiii, c'est vraiiii. Pourtant cela ne m'a pas empêchée d'entamer Neruda (tout aussi obscur par instants qu'Akhmatova, mais la démarche littéraire se comprend un peu mieux, peut-être... quoique...).
D'un autre côté, j'ai mal à la tête depuis cet après-midi (trop de bricolage ?). Alors je fais c' qu' j' peux, ma bonne dame.

Demain, lecture encore, et passage chez le vétérinaire pour vérifier la cicatrisation des gencives du noirot. Ceci dit, je vois bien qu'il est très en forme : il joue, fait des bêtises, mange avec appétit. Il dort même dans le tiroir d'un meuble en instance de voyage vers une brocante, et il y place son jouet préféré, la nuit.

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Il y aura aussi au programme deux tonnes de repassage environ. Et mes préparatifs pour rejoindre Flûtine en train jeudi. Ce n'était pas prévu, et j'adore ça.

Sinon, hier soir, j'ai hésité entre deux films pour me détendre : Cabaret de Bob Fosse, et Match point de Woody Allen. Au dernier moment, j'ai opté pour Allen. Je m'attendais à quelque chose de drôle, de faussement léger. Et j'ai trouvé le film lent, sombre, presque plombant. C'est normal, docteur ?

PS : mes envies de clarté touchent aussi à mon blog, dont j'aimerais changer les couleurs. Je ne sais que faire, en revanche, comme géniales associations...

19 février 2011

Puissousie : n.m. Etat de rebond psychologique après une période d'indécision.

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J'ai traversé non pas le Léthé comme Anna Akhmatova, mais quelques jours cahin caha, et cela semble mieux aller aujourd'hui.  Je gère un peu plus la pression qui m'écrabouillait le plexus. Je tâche de revenir à l'essentiel, sans me polluer l'esprit par des pensées annexes. Et puis j'affronte ce que je dois gérer pour un éventuel oral.
J'ai d'ailleurs fini ma première lecture (ci-dessus mentionnée), à la fois perplexe à cause d'une certaine obscurité des poèmes de la dame russe, et de la beauté simple qui s'en dégage.
J'hésite maintenant entre Chant général de Neruda et l'oeuvre poétique complète (ben oui, pourquoi se contenter d'un ou deux recueils, se disent les hautes instances qui décident du programme de l'égrégation) d'Aimé Césaire. Il restera encore Nazim Hikmet, mais je le garde pour la fin, je crois. Et Charles d'Orléans...
Les explications de littérature comparée ce matin (nous étions quatorze...) étaient extrêmement denses, et donc riches. Je n'ai pas regretté d'y être allée. Le prof a même dû prolonger de trente minutes son cours de... trois heures.

Sinon, j'opère des changements dans l'appartement, comme prévu. Cela me fait du bien d'envisager d'y vivre mieux, plus à l'aise, moins étouffée. En aménageant la cuisine, j'ai d'ailleurs découvert que le tuyau d'évacuation d'eau du lave-vaisselle était coupé en deux. J'ai évité l'inondation de la cuisine de justesse.Tout a été réparé aujourd'hui. 
Avec Micahuète, nous avons aussi dévalisé mon amikea jeudi soir.
Demain, grand ramdam de prévu encore chez moi. Mais chut, c'est une surprise !

Je pense aussi pas mal au tir à l'arc, laissé de côté -encore une fois- à cause de ce rythme de dingue et de ma fatigue. Envie de reprendre à l'occasion, mais j'ai quasi honte à l'idée de débarquer comme ça, après des semaines d'absence.

Envie de musique, aussi : Agnes Obél, Juliette, Marianne Faithfull (leurs derniers albums), Mozart... J'ai réentendu, par hasard sur Inter, "Une petite musique de nuit", et tout m'est revenu en mémoire : une madeleine musicale, quoi. Mon père m'avait offert un CD, en voyant que je m'intéressais à la musique classique. C'était Mozart. Je l'ai écouté en boucle pendant des années, sur une cassette audio. Et là, sur Inter, je m'étonnai de connaître le morceau par coeur...

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Et puis j'ai décidé, et cela n'a rien à voir, de préparer des muffins carottes-coco sans graisse. D'un coup d'un seul. Pour la beauté du geste. La recette m'appelle, d'ailleurs.

Impression d'avoir mille vies, ou d'en gérer plusieurs à la fois.

15 février 2011

J'ai l'âme slave

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Je lis actuellement Anna Akhmatova, que je ne connaissais pas avant l'agrégation, je le reconnais. Sa vie à elle seule est déjà une aventure, une douleur, à la mesure d'autres auteurs russes qui ont subi les régimes totalitaires bien connus de ce pays. Quant à son écriture, elle est très... russe. Je ne sais comment dire cela autrement. J'ai toujours eu du mal avec les romans de Dostoievski ou les pièces de Tchekhov mais je reconnais l'aspect torturé, l'ambiance pesante, les silences, la cruauté, la beauté qui se mêlent dans ces pages. Akhmatova, c'est pareil. C'est très russe. Et le quart de Polonaise que je suis tente (comme si nous étions encore à l'époque des théories génétiques fumeuses : comment le sang pourrait-il transmettre une culture ? Pfff, n'importe quoi, moi !) de s'y plonger.
D'autant que ces derniers jours, je ne me sens pas au mieux de ma forme psychologique. Ce matin, j'ai insulté Conforama et tous ses saints en effectuant le montage hasardeux d'un meuble... Car j'essaye d'améliorer mon quotidien et ma santé mentale en réaménageant, dans la mesure de mes possibilités, certaines parties de mon appartement. Je pleure aussi facilement. Je m'endors en lisant l'après-midi. J'étouffe.
Je n'ai qu'une envie : souffler. Etre dans les bras de Flûtine, en silence. Tant de mots, parfois, m'épuisent. Les mots des livres du programme, les citations à apprendre, mes propres mots en cours, la répétition, les mots vains, les discussions plates, les mots inutiles de la plupart de mes cours de fac, les mots vides des mails commerciaux, et tous les autres.

Et pourtant. Pourtant il est bon se s'y lover dans les transports, en oubliant l'agitation ambiante. J'ai fait cela hier avec Akhmatova. Une sorte de bulle, un espace feutré offert à moi, même si elle dit la souffrance de la solitude, de la censure, de la violence.

Je lutte contre mes anciens démons, ceux que certains ont lu ici parfois -souvent. L'image de soi sur un plan intellectuel est beaucoup au centre de mes tourments. J'ai beau savoir que je ne dois rien espérer de l'agrégation, que je ne dois pas en attendre un changement quelconque, j'y accorde bien plus d'importance que je n'aurais cru.
J'ai, pendant des années, chercher à me tirer une balle dans le pied pour que ce que je suis corresponde à ce que je crois être. C'est-à-dire une fille banale, pas bien brillante, besogneuse mais pas une lumière.
Cependant, de façon paradoxale, je n'arborais comme seule valeur, comme seule qualité, que ma culture. Forcément, le concours me ramène au point zéro : je ne sais pas grand-chose. Tinette me disait il y a peu de temps que passer l'agrégation dans ces conditions et à mon âge, c'était l'équivalent d'une psychanalyse. Je confirme que je suis retournée comme une crêpe, et bien plus chamboulée que prévu (l'avais-je même prévu ?).

Alors imaginez mon état actuel, face aux pronostics de l'écrit... Scenarii divers et variés :

1) Je ne suis pas admissible.
Je n'aurai pas assez de recul pour me dire que ce n'est pas bien grave, que "c'est déjà un honneur que d'être nominée", une belle performance, une riche expérience, blablabla. Car il y aura le regard de Flûtine, celui de Tinette, celui de Comtesse, celui d'Asa, celui de et de et de (et le vôtre !)... En tout cas, le regard que je leur/vous imagine. Et je me conforterai dans ce que j'ai toujours cru : ne pas être bien douée.

2) Je suis admissible mais je ne décroche pas l'agreg.
Encore pire, peut-être. Regret de ne pas avoir saisi ma chance, surtout avec un sujet de didactique taillé sur mesure (ça n'arrive pas deux années de suite). La "place du con", comme en sport, quand on est au pied du podium, quatrième. La honte d'avoir échoué si près. La gêne de mon entourage sans doute. La réjouissance de certains collègues jaloux, qui eux aussi se sont plantés de la même façon. Ma crainte d'avoir fait exprès de rater l'oral.

3) Je suis admissible puis admise.
Je penserai qu'il s'agit d'une erreur. Le niveau était vraiment bas, cette année. Et puis, une fois que j'aurais admis le fait que oui, je suis agrégée, il faudra que je m'adapte à ce nouveau moi qui accepte de réussir, même dans des conditions peu évidentes (plein temps, formation pas extraordinaire).

Tout est là, en fait : j'ai tellement changé en un an, qu'il s'agisse du plan physique ou mental, que je suis perdue. Je ne me reconnais plus vraiment. Les spectres refont surface sans doute parce que je ressens une fatigue de coureuse de fond, que l'échéance des résultats approche, et puis, allez savoir à quoi tout cela tient. Des idées ?

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14 février 2011

Parthighter : (Ang.) [partaïté] Etre à la pointe de la technologie, sans le savoir.

Mais que fais-je depuis 7h30 du matin, à regarder, comparer, mesurer, jauger les dessertes de cuisine et les armoires à linge ? Je voudrais avoir le temps d'améliorer mon appartement pour le vider, le rendre habitable... pour deux. J'ai toujours entassé mille choses, comme par peur de ne pas avoir. Aujourd'hui, j'ai besoin d'espace, de moins étouffer. Je vais commencer bêtement par le plus simple : la cuisine.
Envie de marcher, depuis hier. Alors je vais prendre cette excuse pour me balader dans Paris, si tant est que j'aie besoin d'excuse.

sav_photo

Hier, j'ai réussi à récupérer toutes les données de mon ordinateur Sony qui, je vous le rappelle, avait l'écran tout déformé depuis le week-end précédent l'agreg.
Je l'ai branché sur l'écran de l'ordinateur de bureau de ma mère. Fière de moi, j'entame la sauvegarde. Tout va bien, je respire en me disant que je pourrai sereinement l'apporter au SAV. Et puis là, le miracle : l'écran se rétablit. Je me dis que ça ne va pas durer. Je retente un démarrage après la phase de récupération. Tenez-vous bien : je vous écris ce matin sur mon Vaio. C'est à n'y rien comprendre. Il faudra quand même que j'en touche un mot à la Keufna, je pense. Mais je suis toute contente de pouvoir à nouveau utiliser mon ordi, sans dégâts.

Et puis j'ai eu droit à un autre petit rayon de soleil dominical : je vais sans doute rejoindre Flûtine à la fin des vacances pour quatre jours.

En attendant, j'ai beaucoup à faire, alors je m'y mets de suite !

12 février 2011

Bilouquène : n.f. Explication grammaticale peu claire.

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Il parait, on dit, il y a une légende, qui raconte que je suis en vacances.
Sur le fond, c'est vrai. Je ne vais pas au lycée pendant quinze jours. Mais les cours à la fac continuent : je ressors de sept heures de grammaire, saine d'esprit -quoique- et abrutie. Mercredi prochain, idem pour trois heures, avec un prof caricatural vieux garçon, bavant, éructant, cultivé certes, ironique face à des références que nous arborons tous depuis des années, suant du crane. Comment ça, vous n'avez pas envie de me rejoindre ?
Sinon, j'ai trois (ou quatre ? je n'ai vérifié) paquets de copies. Les oraux du bac blanc à préparer (cinq descriptifs différents). Tous les ouvrages de littérature comparée à lire (Akhmatova, Hikmet, Neruda, Césaire), et trois autres pour le lycée.
Préparer le conseil de classe de la seconde dont je suis PP.
La voiture à faire réviser (elle a déjà 5000km de trop pour la première révision). L'ordinateur à faire réparer ou à échanger.
Le rangement à effectuer car l'appartement commence à me faire étouffer.
Le noirot à emmener chez le vétérinaire pour vérifier la cicatrisation de sa mâchoire.

Et puis, éventuellement, j'aimerais avoir une vie sociale et revoir mes amis...

Tout cela sera à gérer sans Flûtine qui ne peut venir, et moi qui ne peux partir... Je suis un peu sombre en regard de ces vacances, mais ça va passer.

Je croise les doigts pour ça, car j'étais très irritable cette semaine, ce qui ne me ressemble pas, et j'aimerais "tenir" dignement au moins jusqu'aux résultats de l'écrit. Is it possible ?

10 février 2011

Biglir : s'étouffer en apprenant un nouvelle inattendue.

Ben voilà, il reste une journée de cours, et ensuite, je respirerai peut-être... Enfin, samedi, journée grammaire à la Fac quand même. D'ailleurs, côté formation agreg, ça chauffe un peu : une agrégative a dit ce qu'elle pensait à un prof fumiste, et là, je dis respect. Je lui ai fait un mail de soutien, même.
Les profs formateurs ont tendance à oublier une chose : nous sommes des collègues, pas seulement des élèves...
Sinon, mes élèves sont toujours autant dans la rétention de travail, et je crains que tout cela n'empire rapidement : les directives du rectorat sont claires et affolantes. Elles disent de faire passer TOUS les élèves de troisième en seconde. Oui, vous avez bien lu. (Et avec 16000 profs en moins, tout cela risque d'être joyeux.)
Ces chers petits qui doivent me faire des exposés depuis mi décembre et qui en ce jour ne pouvaient pas passer au tableau, ("j'ai pas mes feuilles/ma clef usb", "j'savais pas", etc), par exemple.
Sinon, j'ai appris à la cantine, par une élève de première, que j'étais marquée absente (donc gréviste) et que la moitié de la classe était partie. J'étais furax, sachant que dès 8h j'étais sur le pont. Et que noyée comme je le suis, je ne peux pas me permettre de perdre deux heures de cours comme ça. Alors ce soir, l'adjoint du proviseur a eu un mail un peu agacé.

Antony

A part ça et ça n'a rien à voir, je suis toute contente d'avoir acheté des graines de courge, du son d'avoine, mon nouveau dentifrice bi-fluoré en promotion, le bain de bouche idoine (il parait que je manque de fluor, la vie est incroyable), un cd d'Antony and the Johnson à 3€ neuf (au monop', ils ne connaissent rien en musique, youpi !), un cadal pour Flûtine, et tout cela après la journée de cours.

graines_courge

Là, une délicieuse tarte aux champignons frais, faite maison, m'attend.

I need a break.

7 février 2011

Avoir un calocife : avoir des dents en trop et que la diction en pâtisse

Le petit noirot va bien, ce soir. Mais il a huit dents de moins. Enfin, il va mieux car il a huit dents de moins.  Il a une maladie des gencives depuis sans doute longtemps. Comme les chats sont stoïques face à la douleur, il a tenu, tenu, tenu, jusque-là.
Je souffle donc, et j'ai payé bien moins que ce que l'autre vétérinaire me demandait (il voulait d'ailleurs marchander au téléphone aujourd'hui...).

Sinon, pendant que mon noirot perdait ses quenottes, j'ai corrigé 27 copies. Enfin, les 27 questions de corpus d'un devoir de type bac. Avec un stylo qui révolutionne ma vie : le frixion de Pilot. On peut l'effacer avec sa gomme et réécrire. J'ai utilisé cette incroyable invention à l'agreg, d'ailleurs, et j'ai opté depuis pour corriger les copies avec. Je persévèrerai tant que les élèves n'auront pas la bonne idée d'effacer mes remarques...

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Et puis il a fait beau mais je n'en ai pas profité, donc. J'ai enfin acheté (sur le net) deux ouvrages de l'agreg que je n'ai toujours pas lu (shame on me) et que je veux dans la bonne édition, tant qu'à faire.

Hier, Flûtine m'a invitée dans un lieu mythique : la Cartoucherie. Nous sommes allées voir une pièce incroyable, interprétée par un seul acteur : "Le tour complet du coeur", qui reprend toutes les pièces de Shakespeare en plus de trois heures.
C'était génialissime. Si vous pouvez le voir, courez-y.
Ensuite, nous avons filé chez Asa, qui nous avait conviées à une soirée jeu : un duel entre scientifiques et littéraires ! Elle avait concocté un repas japonais délicieux...
Mes amies sont comme ça :

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Des soirées comme ça, c'est un véritable bienfait pour tenir jusqu'à la fin de la semaine -en apnée...

6 février 2011

Grilloufigner : péter un câble du fusible (et réciproquement)

Voilà, ça arrive -enfin ? : mes plombs sautent. La tension de l'agreg n'était pas vraiment retombée après les écrits, et là, ces derniers jours, j'oscille entre relâchement, angoisses, étouffement, fatigue, énergie nerveuse. Je commets même des "erreurs" étonnantes pour moi : j'ai laissé une part de tarte aux poireaux maison dans le four pendant des jours, j'oublie certains aliments du frigo, je ne pense plus à la litière des chats, je confonds Du Bellay et Marot dans mon descriptif de Bac pour les premières, etc.

sisyphe

Je me vois telle Sisyphe avec son rocher : je termine une tâche qu'une autre vient s'ajouter à ma liste sans fin. J'ai quand même réussi à corriger deux paquets de copies, mais j'en ai récupéré autant. Cherchez l'erreur.
Les cours de préparation à l'oral à la fois m'encouragent et me désespèrent.
Ma mère a dû gérer pour moi les recherches de devis chez des vétérinaires car je ne pouvais même pas m'en occuper. Au final, le noirot va effectivement subir tout ce qui était prévu, mais chez un autre médecin, pour 150€ de moins environ. Il y sera demain matin à 9h.

Aujourd'hui, je dois accepter de ne pas vraiment travailler : Flûtine m'emmène au théâtre, puis nous irons chez Asa pour une soirée jeux (et en plus, j'ai choisi le menu : cuisine japonaise maison !). Je pense qu'il serait vital que je lâche un peu de lest, mais ce n'est pas évident : je dois corriger un paquet de type Bac pour jeudi, et j'ai quatre cinq ouvrages du programme de l'agreg à lire en urgence...

Allez, j'applique ce que j'ai dit à Peanceandream récemment : je vais respirer lentement...

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