Balances

J'ai un poids.
Un poireau.
Un poison.
Un poitevin.
Un petit pois.
Ou un gros.
Pouah !
Un poids, quoi.
C'est un souci sans en être un.
C'est à dire et à cacher.
C'est à évacuer et à taire.
J'ai envie de lui taper dessus, au poids.
A mains nues et au marteau.
Give me a clou.
Envie de lutter dans la boue.
Et de l'écraser dans ma bouche.
J'ai un poids qui pèse.
Lapalissade.
J'ai mon poids qui pèse.
Grimpe la palissade.
Tais-toi et marche.
Avance.
On ne s'arrête pas.
Pas au premier stop.
Poids dessus, poids dessous.
J'ai un poids qui m'alourdit.
Il empêche la légèreté.
Il ne s'arrête poids.
Il s'installe chez moi.
Sans invitation.
Il ne va poids falloir tarder :
Je dois le virer.

Une idée de poids pour le renvoyer ?

Comments

[teberli]

Je suis d'accord avec Adrienne...
Mais, pour croiser ce lourd problème à chaque instant je sais combien c'est pas facile ... à faire .
Il faut d'abord, je crois, vider sa tête du poids qui l'encombre..., celui qui pèse si lourdement sur l'amour qu'on se porte à soi même...
Et le serpent se mordit la queue ....
Ok, tu n'y comprends rien, je te comprends ... je sours ;-))

[Cédric]

Pour entendre souvent parler du poids, le mien ou celui des autres, j'apprécie le ton faussement léger de ton poème.
Pour le reste je pense comme Adrienne : exercice et manger sain. Tu as déjà bien avancé sur ton chemin, le corps a ses rythmes propres et ta vie le fatigue déjà bien assez.

[Adrienne]

je n'ai qu'une idée et elle est simplissime: tu continues comme tu fais ces derniers mois, manger sain et faire de l'exercice physique, et tu arrêtes d'avoir l'oeil fixé sur ta balance :-)
simplissime mais si dur à faire, oui je sais... mais tout le problème est uniquement dans ta tête, il me semble, dans la vision que tu as de toi-même
alors tiens bon!