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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
29 octobre 2010

Entre lacs et montagnes

J'aimerais évoquer ce qui me turlupine, sans savoir comment l'aborder. Mais après tout, beaucoup ont suivi mes périples alimentaires...

pese_personne

Il y a un moment que je ne vous ai pas parlé de mon régime. Et pour cause : je stagne depuis la rentrée. Je pense avoir perdu un petit kilo, et basta. Du coup, je culpabilise, et je perds la confiance que j'avais gagnée ces derniers mois.
Car mon regard, qui avait à peine changé sur mon corps, replonge dans ses travers : je me vois à nouveau grosse. Je sais que c'est faux, cependant je ne parviens pas à "aménager" mon regard. Je m'observe, comme il y a un an, et je ne vois que ce qui cloche. D'autant qu'il me reste toujours six kilos à perdre. Et qu'il me reste de l'embonpoint.

Aurais-je dû avoir un suivi psy pour apprendre à gérer la transformation ? Est-ce un passage obligé que celui d'être dure avec soi-même, au point de quasi nier la perte de poids ?

Je serais curieuse d'avoir vos impressions et votre avis là-dessus, car je suis comme l'aiguille de ma balance : je stagne.

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27 octobre 2010

S'épanouir

Je viens à l'instant de m'inscrire aux Golden Blog Awards, sans trop trouver une catégorie me correspondant. J'ai donc pris par défaut "lifestyle" au lieu de "culture". Je pense que je vous solliciterai pour voter, dès que mon blog sera en ligne dans les candidats.
Je n'ai jamais eu d'ambition particulière avec cette tranche de moi, virtuelle et pourtant si présente, mais là, j'ai envie de voir si je peux intéresser un plus grand nombre de lecteurs, et surtout si mon blog peut avoir une "valeur" quelconque aux yeux d'inconnus.

Ceci étant, et sans transition, sachez que la soirée de samedi a été géniale : légère, enlevée, drôle à en avoir mal au ventre et à la gorge d'avoir tant ri, délicieuse (un couscous marocain de fête, avec volaille et coings, puis un cheesecake maison), et généreuse : tout le monde s'était cotisé pour participer à l'achat du scooter. Asa avait tout préparé dans l'après-midi, avec goût et raffinement, sans ostentation.

_1_

Emy m'a fait la surprise de venir, aussi. Alors, forcément, je me suis sentie emportée par tant d'amour. Les autres aussi, je crois.

Et puis je crois que j'étais plutôt jolie.

Ensuite, le lendemain, direction visite familiale chez la soeur de Flûtine, que je ne connaissais pas encore. Tout était serein et simple. Balades dans la campagne pour mon premier (!) week-end de repos depuis la rentrée; repas conviviaux et réconfortants; feux de cheminée.

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Au retour sur Paris, je découvre que la batterie du scooter est vide : il parait que ça arrive souvent sur les produits neufs. J'ai appelé le dépannage Honda, parfait. Ensuite, j'ai roulé pour recharger la dite batterie.

Et je n'ai toujours pas commencé à corriger mon paquet de copies de première, ni entamé ma réflexion sur les dissertations d'agreg. Presque sans l'ombre d'une vague et potentielle culpabilité. C'est-y pas beau, ça ? Quand je vous dis que je change !

Demain, départ pour les montagnes avec Flûtine : je poursuis la tournée des grands ducs en rencontrant son père. Avec dans mon sac Rimbaud et Montaigne. Et mon pti ordimini, pour continuer à gazouiller sur le net !

23 octobre 2010

Thirty five

Voilà, j'ai fini mes essayages. Je serai en robe noire, sexy et sobre à la fois. Ce soir, un petit cercle sera autour de moi pour fêter mes 35 ans. Il y a des absents, pour diverses raisons.
Je voulais quelque chose de simple et de festif, de léger et drôle. Pas de grosse fiesta. Un repas convivial. Beaucoup d'amour et d'amitié. Un regard tourné vers l'avenir, sans faire peser le passé sur moi. Tout se passera chez Asa, celle au coeur grand et à la porte toujours ouverte.

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J'ai atteint l'objectif que je m'étais fixé l'an dernier, lors de mon anniversaire : me sentir bien dans ma peau, et ne plus avoir cette honte vis-à-vis de mon corps. J'ai encore cinq ou six kilos à perdre, mais l'essentiel est derrière moi, le plus dur, quoi.
Je n'aurais jamais pensé, il y a un an, passer mes 35 ans avec une femme aimée. La vie me surprend à nouveau, et cela me fait un bien fou. J'ai laissé le pessimisme de côté, l'amertume, la froideur. En quelques mois, je me suis adoucie, je crois. C'est parfois déroutant, d'ailleurs. 

Tenez, j'ai une chanson en tête. Ou deux. Je vous les offre. Presque les larmes aux yeux. Mais pas de tristesse. Juste de reconnaissance. De joie.

Découvrez la playlist 35 ans

22 octobre 2010

Fausse délivrance

D'habitude, je suis soulagée d'être enfin en vacances, après un marathon de travail. Là, j'ai un goût un peu amer, après cette semaine de tensions, qui s'achève une fois de plus sur un blocus sans raison apparente, hormis de ne pas avoir cours.
Je n'ai même pas travaillé efficacement, car mon énergie n'était pas cadrée. Hier, sept élèves de SMS ont réussi à entrer. Je leur ai fait un drôle de cours.
Et j'ai quand même réussi à me débarrasser de deux paquets de copies de seconde (effrayantes, globalement). Il me reste un DST commun de première, dont je souhaite m'alléger avant jeudi prochain : je partirai quelques jours, juste avec des lectures d'agreg.

Tout ce que je sais, c'est qu'au retour, ce sera de la folie au lycée. En plus, un concours blanc de didactique me pend au nez en novembre...

A part ça, Flûtine est enfin avec moi, et cette vie de douceur et de folie me va bien, avec elle. Ce soir, peut-être piscine à sa demande. Je ronchonne, mais cela me fera sans doute du bien.

Et je me prépare à la petite fête de demain soir, pour mes 35 ans -déjà...

19 octobre 2010

Le plein de vide

pompe_a_essence

Bon, je vais corriger des copies à la pelle, chez moi : le lycée est encore fermé aujourd'hui. Je ne suis pas contre l'engagement des élèves, mais ceux-là ne revendiquent rien à part bloquer l'établissement. Pas une assemblée générale demandée, pas d'idées politiques ou autres.
Il y a même une collègue qui s'est entendu dire : "Vous me donnez combien pour pouvoir entrer dans le lycée ?" Voilà le niveau du débat par ici. A ce compte-là, la semaine va se dérouler sans possibilité de faire cours, et nous allons enchaîner avec les vacances.
Décidément, tout cela me laisse perplexe.
Et malgré le fait que nous ne nous croisions pas mes collègues et moi, il y a quelques échanges de mails collectifs pas piqués des hannetons, dans lesquels certains règlent leurs comptes. Et ça, pour le coup, ça me dérange.
Je pense que nous sommes tous à cran, actuellement, et cela ne concerne pas que mon lycée, et encore moins uniquement notre catégorie socio-professionnelle.
Hier, je n'ai pas pu atteindre le gymnase pour m'entraîner au tir : il y avait de tels bouchons à cause de la panique concernant l'essence, que je n'ai même pas pu me faufiler avec le scooter ! Les gens font des kilomètres de queue pour remplir le réservoir, alors que la consigne nationale était inverse. Donc, en craignant la pénurie, les consommateurs la provoquent.

Le monde marche sur la tête.

Mais il était peut-être temps d'avoir une réaction... ?

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16 octobre 2010

Back from fac

Cette semaine aura été aussi fatigante que les précédentes, mais sur un rythme un peu particulier. Les deux journées de blocus du lycée ont créé des tensions, autant dans l'enceinte du lycée qu'à l'extérieur. La violence prend de multiples formes, et je suis lasse de devoir me justifier auprès de collègues "engagés" fort manichéens ou de constater la brutalité de certains adolescents.
Par ailleurs, mes cours de fac sont assez inégaux, et je vais devoir faire des choix. Aujourd'hui, c'était littérature comparée (un programme assez hallucinant) et le premier cours sur Robbe-Grillet. J'en attendais beaucoup et j'ai été déçue : je n'ai rien appris en trois heures. Il s'agissait d'une présentation globale du Nouveau Roman, chargée de citations fort longues, lues bout à bout. De fait, j'ai accompli un exploit dont je ne me croyais plus capable : dormir assise. J'entends la voix du prof, j'ai conscience que je dors et je m'empêche donc de bouger ou de sombrer physiquement. Là, c'était épatant : je tenais mon stylo plume en main, comme si j'étais prête à écrire !
Cette phase de micro sommeil m'a permis de tenir jusqu'au bout. D'autant que j'ai beaucoup de mal à me lever le matin, même si je m'effondre le soir vers 22h au grand maximum.

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Sinon, je suis parvenue à me tenir à mon projet "je m'occupe de moi malgré tout" cette semaine : séance chez le coiffeur, esthéticienne, achat de collants tout doux tout chauds. Cela paraît dérisoire, mais j'ai besoin de petites soupapes de cet ordre, sinon je vais vraiment imploser.

Il y a eu aussi une fête du lycée hier soir, pour laquelle je m'étais mise en jupe -événement notable. Je ne suis pas rentrée tard, à cause d'une boule au plexus : Flûtine aurait dû être avec moi, et ce vide me pesait trop.

Je me sens en outre quelque peu tendue pour des raisons que je n'évoquerais pas ici, et qui m'obligent à avancer. Je prends aussi conscience que j'ai changé, et cela est toujours fort troublant.
Dans un peu plus d'une semaine, non seulement je serai en vacances (elles sont plus que salutaires, celles-ci), mais je serai aussi plus veille d'un an, armée d'un âge symbolique. Je m'étais donnée comme ambition l'an dernier d'être mieux dans ma peau et d'avoir minci pour ce prochain anniversaire. Je pense avoir réussi mon pari.

Sinon, il fait froid et je suis seule ce soir. La fatigue tombe progressivement. Je vais sans doute me faire un bon plat de pâtes pour me récompenser de ma semaine, même si l'idée du plateau-télé n'annihile du fait même de la qualité des programmes du samedi...

14 octobre 2010

Bloque us !

Aujourd'hui, les élèves du lycée ont bloqué l'accès à l'établissement. Je ne sais qu'en penser, mais je crois surtout qu'ils ne savent pas trop pourquoi ils font cela. Leur slogan était unique : "Blo-cus ! Blo-cus ! Blo-cus !"
Donc ce matin, la plupart des professeurs (dont moi) étaient enfermés au sein de l'établissement, mais aucune entrée n'était non plus possible. Il y a eu des oeufs, un chef blessé, un car de police, des cris, et ensuite, le grand silence...
Demain, il parait que ça recommence.
Mais cet après-midi, j'avais quand même la moitié de ma classe de minettes, et ça, c'était un miracle ! Elles sont revenues juste pour moi. Je pense que j'étais quasiment la seule à faire cours dans tout l'établissement, ce qui est une expérience étonnante à vivre.
A part ça, les discours de certains syndicalistes deviennent pénibles car ils cherchent à nous culpabiliser et je n'aime pas cette méthode. Comme si ne pas être radical, c'était ne pas être engagé...

Sinon, Flûtine commence à beaucoup trop me manquer; je suis allée me faire faire une petite coupe chez le coiffeur hier soir pour me sentir jolie, et pas seulement "cerveau".

Les copies s'amoncellent, je corrige un peu au lycée dans les heures creuses, et j'ai lu La Jalousie de Robbe-Grillet en deux fois cette semaine, sans savoir si c'était pire ou mieux que Les Gommes.

tnt

Ah et puis c'est dérisoire, mais je me suis équipée d'un boîtier TNT pour pouvoir continuer à regarder C+ en clair, et cela m'apporte d'autres petites joies : regarder des séries ou des films en VO, avec ou sans sous-titrages. Et ça, c'est génial !

11 octobre 2010

Implosion

implosion_Escher

J'en suis à me demander en ce moment comment je vais faire pour tenir à ce rythme jusqu'à la fin de l'année jusqu'aux vacances de la Toussaint. La tête dans le guidon, je ne fais rien d'autre que bosser, un peu comme une automate, et je constate que je n'ai pas le temps de voir mes amies, de me dépenser physiquement, de me concentrer sur mes derniers kilos à perdre, ni l'énergie de travailler sur les sujets de dissertations de l'agreg le soir.
Par exemple, ce matin, en dehors d'un cours rédigé et de quelques broutilles administratives, je ne suis pas parvenue à attaquer un paquet de copies à corriger. C'est mon jour de repos, et j'ai un mal fou à enchaîner après ma semaine, dont je ressors abrutie.
Alors quoi ? Vais-je imploser tout bonnement, d'autant que Flûtine n'est pas là ? Je me sens quelque peu nerveuse, voire irritable certains jours, et cela m'inquiète.
Je fais des listes de choses à faire, que je coche progressivement -ce qui devrait me rassurer-, auxquelles j'ajoute sans cesse d'autres impondérables.
Je me lève fatiguée, en m'étant écroulée avant 22h, au fond du lit vide.
Je ne dis pas que je déprime, loin s'en faut : je m'inquiète juste de cet état, car je sens que je puise sur mes réserves, et je suis quelque peu dépassée.
J'aurais envie de sortir, de m'aérer, de rouler pendant des kilomètres, de voir d'autres choses, d'aller manger japonais avec des copines, de voir une expo, d'aller au ciné (événement pour moi, il faut que je sois vraiment en manque de vie sociale et culturelle), de m'occuper de moi...

Pour vous donner une idée du désert social dans lequel je suis, sachez que là je dois aller chez Bricolex et au Monop', et que je considère cela comme des "sorties"...

10 octobre 2010

Le prochain épisode

Finalement, hier, je suis rentrée plus tôt que prévu : le cours sur Rimbaud (six heures d'affilée !) n'était que remarques linéaires, toutes basées sur une interprétation relevant de la masturbatintellectuelle. Néologisme compréhensible, je crois, mais je développe quand même.

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En effet, le professeur voit du s*xe (évitons les moteurs de recherche glauques ici) partout chez Rimbaud, même dans les recoins les plus cachés. Nous étions, je crois, tous fort sceptiques à force d'entendre parler d'onanisme dès l'âge de sept ans, de rêve de perte de virginité chez les jeunes filles, de sod*mie et j'en passe.
Nous savons effectivement que Rimbaud semblait avoir peu de complexe vis-à-vis du s*xe, mais de là à lire toute son oeuvre en fonction de ce paramètre, je ne suis pas d'accord.
J'ai donc quitté le cours vers 16h30. Il paraît qu'ensuite, les propos du prof sont passés du s*xe à Dieu, pour parler d'Une Saison en enfer. Pendant ce temps-là, je filais sur mon scooter, en me disant que j'adoptais une attitude quasi rimbaldienne en m'échappant ainsi d'un cours d'agrégation...

8 octobre 2010

Vingt

Il est puissant, doux, souple, imposant, classieux.

Non, je n'ai toujours pas d'homme dans ma vie.
Mais un magnifique scooter tout neuf, avec lequel j'ai fait 20km tout ronds depuis hier soir. Mon assureur a failli me compliquer la vie pour prouver que la bête était assurée, mais je suis repartie avec, fière comme un Artaban, un peu craintive de ne pas "assurer" (ah ah, quel jeu de mots) alors que la prise en main était simplissime.
Il semblerait que je fasse des envieux, malgré mon casque tout pourri (en attendant de recevoir mon beau Nolan accordé à la carrosserie du scooter).

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C'est un vrai bol d'air dans mes semaines chargées. Demain, par exemple, au lieu de m'occuper de moi sur le plan esthétique, je vais passer... dix heures à la fac. De 9h30 à 19h30. Vais-je m'endormir ? Vais-je devenir folle ? Vais-je adorer ?

Mystère... Réponse au prochain épisode.

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