Reprendre le rythme
Peu à peu, je comprends que je suis revenue en ville. Les gens vont vite, les magasins se remplissent, on parle de météo et de rentrée autour de moi, et tout le monde me dit "profite bien de ta dernière semaine". Pffff.
Alors, pour faire bonne figure, j'ai enfin trié aujourd'hui toute ma pile de polycopiés. Tenez-vous bien, il en restait de 2008, quand j'étais dans le lycée de Peps... Le tri a pris la matinée, le rangement une partie de l'après-midi. Mon sac little Marcel semble presque prêt.
J'ai aussi lu deux articles de Robbe-Grillet tirés de Pour un nouveau roman. Ah oui, j'ai oublié de vous dire que malgré mes périples montagnards, j'ai lu ou relu consciencieusement Britannicus, Mithridate (dont Flûtine a lu à voix haute le dernier acte lors d'une rando, un truc fabuleux !) et Les Gommes. Permettez-moi de vous dire que celles-ci m'ont dégommée (mauvais jeu de mots, je sais) : je m'effondrais de sommeil à chaque lecture un peu longue. Hum.
Pottoks à Itxassou
A part ça, je gère mille idées à la fois, et je tâche de les rendre concrètes : mon inscription à la préparation du concours par la fac (l'EN adore nous laisser dans le flou total : je ne sais si je peux suivre les cours); mon envie de reprendre le tir à l'arc (je devrais jongler entre deux clubs car celui dont je défendrais les couleurs serait à 200km, ce qui empêche tout entrainement hebdomadaire, vous en conviendrez) alors que j'ai cessé de fréquenter les pas de tir depuis au moins deux ans; les check up de rentrée classiques (médecin, etc); mes projets de cours pour mes futures classes; mon abonnement au théâtre et dans un musée...
Sinon, je suis contente, car cet été j'ai revu Peps, Micahuète, Emy, S., Ed et Comtesse et j'ai écrit des cartes postales avec envie, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres.
Il me semblait que j'avais encore d'autres choses à vous dire.... Ah, si ! Grande nouvelle : je suis allée spontanément à la piscine avec Flûtine ! Et ça, c'est miraculeux pour quelqu'un qui peine à nager et a peur de la profondeur. Comme quoi, on peut changer, et cette idée me fait chaud au coeur.