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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
30 avril 2010

Pesons et balances

balance_metal

Reconnaissons-le tout de go : j'ai quand même du mal à travailler. J'ai corrigé un paquet de copies, certes. Je suis plus ou moins au point dans mes cours, certes. Mais j'ai la tête si légère...
Hier soir, petites angoisses de la perte, de l'absence : peur de perdre Flûtine, peur de la mort, peur de perdre ceux  ("celles", en fait) qui comptent, peur du retour, lundi. J'ai souvent eu ce type de réaction quand je vivais des événements heureux. Disons que ce n'est qu'un juste retour des choses, et que ces angoisses se font rares depuis que je suis amoureuse. Alors je les prends comme elles viennent, et hier soir, j'avais cette magnifique possibilité de me rouler-bouler contre le corps de l'Autre, pour me rassurer.

Ce matin, je suis allée au Monop faire quelques courses, et j'avais ce sentiment étrange d'habiter là. Au programme de cet aprèm, petit tour en ville, car j'ai repéré deux trois choses pour Flûtine... Et j'ai envie, allez savoir pourquoi, de m'acheter de fins bracelets en cuir. Ce n'est pas cela qui me coûtera une fortune, et je pense que j'en serai ravie. Comme quoi, les bonheurs simples me conviennent parfaitement.

Vraisemblablement, j'aurais encore perdu du poids (presque un kilo), mais je patienterai jusqu'à mon retour pour en être certaine. Ne nous réjouissons pas trop vite, et pesons-nous toujours au même endroit, à la même heure, sur la même balance, pour éviter les déconvenues. N'est-il pas ?

Le temps est toujours doux, mais passé à la pluie fine. Je marchai tout à l'heure dans la rue, découverte, portant juste un t-shirt et un pull en V noirs. Je ne me suis pas protégée de la pluie : je prends tout ce qui s'offre à moi.

Tout.

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29 avril 2010

Zen, vous avez dit ?

Je sens mon lectorat revenir et piaffer d'impatience à chaque nouvelle entrée, alors me revoilà !
Je me suis baladée en ville hier, armée de mon boîtier photo, de mes lunettes de soleil et d'un grand sourire serein. En marchant, des gens assis en terrasse ont gratifié mon passage d'un "Waouh, zen attitude !" dans un premier temps, puis, plus loin, d'un "Tranquille !", ce qui m'a agréablement étonnée.

zen

Je voulais vous montrer quelques photos prises hier, mais j'ai inversé les câbles des appareils photo dans la valise, et mon lecteur de carte mémoire sur l'ordi défaille...
J'ai donc marché environ trois heures dans cette ville nouvelle qui me plaît bien, étonnamment. Je ne sais d'ailleurs pourquoi je ne la nomme pas ici. Comme si Flûtine et moi pouvions être identifiées au milieu de millions de personnes... Absurde.
A part ça, je n'ai aucune envie de rentrer lundi, non pas à cause de la rentrée (quoique...), mais parce que la présence de Flûtine à mes côtés me devient essentielle. Hum, ça devient grave, docteur.

Alors je travaille mes textes poétiques pour le dernier objet d'étude, et je vais corriger quelques copies. Ce soir, nous irons au théâtre voir une amie proche de Flûtine.

Le temps est superbe, il fait encore frais ce matin. La douceur de ce séjour ressemble à celle qui émerge enfin de moi depuis début janvier. Enfin. Laisser l'armure de côté, ça allège incroyablement.

27 avril 2010

Avis de passage

Rhaaaaaa, le vendeur n'a pas pris en compte l'indication de l'adresse ! Chronopost va donc livrer mes rollers chez moi et non chez Flûtine. Grrrrr ! Prions Hermès et tout le toutim des messagers des dieux pour que le livreur arrive ici avant notre départ, vers 10h45...
En attendant, ma valise est faite, et c'est déjà pas mal.

Edit de 17h20

Agde

Bon ben, j'ai guetté à la fenêtre jusqu'au moment du départ, mais j'ai raté mes rollers... Je suis toute triste, d'autant que je voulais "roller" chez Flûtine, avec elle. Il fait d'ailleurs un temps superbe.
Pour autant, j'ai quelque chose d'assez fabuleux à vous raconter. Dans le train, nous avions des petits coupons de participation à un jeu concours, organisé par la région Languedoc-Roussillon. Cinq questions étaient posées, et le tirage au sort s'effectuait pendant le voyage. Amusées, nous répondons au mieux et remplissons plusieurs bulletins, au nom de nos proches. Deux lots étaient à gagner : un panier gourmand, et un week-end.
Le voyage se déroule. Je m'endors quelque peu et suis réveillée par un appel au micro : "Monsieur Bidule et Madame Virgibri Mère ont gagné ! Ils sont priés de venir retirer leurs lots à la voiture bar."
Incrédule, je m'éveille et me dis que oui oui, j'ai gagné, avec le bulletin de ma mère ! Incroyable. Je craignais de ne pas avoir mon lot car je ne ressemble pas à une commerçante de 56 ans, mais bon... Au final, tenez-vous bien, j'ai gagné le GROS lot : une nuit pour deux dans un trois étoiles à Agde, un dîner pour deux et des entrées dans un musée. Le tout est valable un an. C'est fou, non ?

26 avril 2010

Roulez jeunesse !

J'avais repéré une super paire de rollers (les noirs et dorés, dont la photo avait été mise en ligne le 18 avril) dans LE magasin spécialisé de Paris. Samedi, avec Flûtine, nous nous y rendons et, évidemment, leur site internet n'était pas à jour : le modèle repéré n'était plus disponible.
Au final, j'ai trouvé mes rollerblade sur ebay, vendus par un professionnel, neufs, de 2008. Il s'agit d'un déstockage. Voici les bêtes :

rollerblade_rando_sugar_free_malibu_2008

Ces rollerblade m'ont coûté 115€, frais d'envoi inclus alors que neufs ils valaient 190€. Ceux que j'avais repérés en boutique étaient à 160€. Et je suis allée ce matin investir dans des protections pour pouvoir les essayer vite ! Ils seront livrés chez Flûtine d'ici deux jours, et nous les réceptionnerons puisque je repars demain avec elle...

A part ça, je dois finir de raconter nos aventures normandes, mais je me dis que je ferai peut-être ça de chez elle, pendant qu'elle travaillera. Et puis sinon, j'ai encore vraisemblablement perdu environ 700gr. Une fois que je me mettrai au roller, ça va défiler encore plus vite, les kilos (?).

Allez, le devoir m'appelle : je corrige des copies, quand même. Il ne faut pas imaginer que le travail passe à la trappe, loin de là...

25 avril 2010

Le soleil, la mer, le passé

_8_

Me revoici enfin sur les ondes, même si mon bonheur est peut-être rébarbatif -voire pénible-, je vais continuer à l'étaler...
Nous sommes donc parties, Flûtine et moi, jeudi et vendredi sur Deauville. La destination fait sans doute trop carte postale, mais nous nous sommes régalées. Avant de prendre notre chambre à l'hôtel (l'Ibis devant le port est charmant), nous avons pique-niqué très succinctement sur la plage de Cabourg. Le vent était froid mais le temps superbe. Nous étions habillées comme des pouilleuses, dans des jeans trop grands, des blousons d'hiver, lunettes de soleil au front et t-shirt rayés comme il se doit.

La plage de Cabourg était quasi déserte. Ensuite, après cette longue pause, en milieu d'après-midi, nous longeons la côte pour rejoindre Deauville. Et là, flash back auquel je ne m'attendais pas : je redécouvre Villers-sur-Mer et le centre de vacances où nous avions passé quinze jours avec mes parents il y a des années. Je devais avoir environ dix ans. Je n'avais rien vu de la mer, car j'avais attrapé un très méchant virus (je délirais à 41° de fièvre) et je regardais mon père nager au loin, avec des jumelles. Il était de plus en plus petit; un simple point noir sur l'horizon... Je m'inquiétais un peu, je le guettais, et je suivais son retour dans les flots, régulier et impressionnant.

Là, en voiture avec Flûtine, je me suis arrêtée cahin-caha devant le centre de vacances, vide et fermé à cette époque de l'année. Je suis sortie un peu pantelante. J'ai fixé la mer, comme si elle allait me rendre mon père, des années après. Comme elle l'avait fait il y a peu, il y a des siècles, quand je le guettais ardemment, assise derrière la fenêtre, dans la chambre.

Je n'ai pas bougé. J'ai mis mes larmes sur le compte du vent qui fouettait mon visage. J'ai fixé la mer. Aussi longtemps que cela m'a paru nécessaire. J'ai fixé le centre de vacances. J'ai alterné. J'ai revu ces images rares et lointaines.

La mer ne m'a pas rendu mon père.

Retrouver ce lieu m'a perturbée plus que je ne croyais. Il faut dire aussi que la veille, Flûtine m'avait offert sur cd-rom la seule vidéo existante de mon père... qui datait de 1990, ainsi que celle d'une chanson que j'avais créée en 1997 lors de mon stage BAFA... consacrée à mon père. Alors, forcément, Villers et les vidéos, ça chamboule...

Une fois à Deauville, nous avons posé ma petite valise Dragibus (elle est fuschia) et avons filé sur la célèbre plage chabadabada...

La suite ? Vous l'aurez peut-être après le dîner, ou bien demain.

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24 avril 2010

Chabadabada

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Sur la plage de Deauville...

Nous avons passé deux jours à la mer : Cabourg, Deauville, Honfleur. Je vous raconterai, mais la journée est trop belle pour ne pas en profiter...
Sachez juste que je suis bien, que je me sens sereine, et que je poursuis ma perte de poids sans trop d'efforts.
A ce soir pitêtre...

20 avril 2010

40 tonnes

camion


A cause des grèves et de problèmes de transports en commun (des bus annulés, etc), Flûtine a raté son train, et tous les autres ont été annulés...
Elle va faire du covoiturage avec des routiers sympa et particulièrement bien notés sur le site dédié à ce type de transport. Flûtine arrivera dès potron-minet demain matin...
Je suis verte, et elle aussi. Une nuit de perdue, alors que nous étions tournées l'une vers l'autre et en attente...

20 avril 2010

California way of life

Comme ce début de vacances est beau... Sous le signe de l'espoir, en fait. Ou de la sérénité.
Le temps est frais et parfaitement ensoleillé. Mes jardinières poussent poussent poussent; les pensées s'épanouissent, le jasmin va fleurir démesurément.

Hier, j'ai revu Sandy, enfin. La dernière fois que nous nous étions vues, c'était chez elle, juste après la pré-rentrée... Huit mois, donc, se sont écoulés. Nous avions rendez-vous au Bihètchvi. Je me suis amusée au rayon mercerie...

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Puis déjeuner dans l'un de mes japonais favoris. Sandy est repartie vers 15h; moi j'ai continué ma balade dans Paris sous le soleil, en scooter.


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Entre temps, elle m'avait dit que je semblais plus épanouie et sereine que jamais. Même le patron de ma mère me l'a dit en fin de journée. Je trouve tout cela assez incroyable (et j'ai encore perdu 600gr).

Ah sinon, je commence vaguement à voir une amélioration au niveau des hanches par rapport à mon régime. Et encore plus vaguement pour le visage. Mais c'est déjà ça.

Je viens de laver les sols au parfum de synthèse bambou, je dois aller chez Karouf avant l'arrivée de Flûtine ce soir, j'aimerais aller dans une boutique de roller en banlieue, laver mon scooter (qui n'a jamais connu ça en... quatre ans) et finir de ranger l'appartement. Vais-je parvenir à tout faire ? Mystère...

18 avril 2010

L'école est finiiiiiiiiiiiiiie !

Enfin, pour quinze jours, car il nous restera la dernière ligne droite jusqu'à juillet... Ceci étant, j'ai tâché de profiter de mon premier après-midi de repos hier : dans un premier temps, j'ai fureté dans des boutiques de rollers. Car oui, madame monsieur, j'ai décidé de rouler sur le bitume, de m'envoler sur les pistes, de citronner des pieds ! Inutile de dire de qui me vient cette envie, n'est-il pas ? Rouler seule est bien moins amusant, cela est évident...
Voici le modèle qui a pour l'instant toutes mes faveurs :

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Mais je pense aller dans une boutique spécialisée en banlieue pour confirmer ou pas cet achat un peu conséquent. Car oui, madame monsieur, je suis raisonnable.A suivre, donc, cette histoire de roulettes.
Ensuite, après mille pérégrinations, j'ai rejoint Pumpkin pour un pot dans Paris. Pot qui s'est achevé en soirée sur un restaurant que je vous recommande particulièrement : "La tête de goinfre". L'idée est que la carte est essentiellement composée de plats au cochon.


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Les assiettes étaient belles et délicieuses. J'ai choisi une andouillette, qui ne ressemblait à rien de ce que j'ai pu connaître et manger sous ce nom. Et pour finir, des petits suisses frais.

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Retour au bercail pas trop tard, avec la fatigue qui se pose. Gros dodo, pour enchaîner ce matin sur un grand ménage. L'appartement en avait bien besoin ! Là, il faudrait que je fasse mes abdos, prenne ma douche, descendre bricoler sur mon vélo, pour enfin l'utiliser... Il fait grand soleil, en plus.
Pourtant, quelques angoisses trainent ça et là, dues à des relations compliquées avec S., et à la douleur de ma mère de voir sa propre mère vivre sans doute ses derniers instants. Je risque de paraître dure aux yeux de certains, mais cette mort ne m'atteindra pas : je ne suis pas du tout attachée à cette grand-mère. Si l'amour était génétique, cela se saurait...

16 avril 2010

Balances sentimentales

Il me reste quatre heures de cours demain matin, puis je filerai vers mes vacances... Je serai disponible pour agencer, ranger, nettoyer l'appartement avant l'arrivée de Flûtine. Il fait beau et frais, là. Mes bulbes s'extasient de tant de luminosité sur le balcon.
En fait, je ne sais comment aborder ce que je veux dire dans cette entrée. Sans doute parce que c'est assez flou dans mon esprit.
Alors je ne prendrai pas de chemins détournés.

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J'ai perdu depuis début janvier dix kilos. Le chiffre est beau, tout rond, presque doux. J'ai perdu ces kilos sans souffrance particulière, en changeant mon alimentation, en faisant des abdominaux et des fessiers quotidiens, en vivant mon corps autrement. Voilà, c'est ce dernier point qui me pose problème... Je sais que j'ai minci grâce à deux choses : 1) parce que mes pantalons vont et viennent, que je flotte dans l'un et parviens à rentrer dans l'autre; 2) parce que les gens autour de moi le disent (et j'ai envie de les croire).
Mais je ne sais pas voir le changement, réellement. Ce qui fait qu'actuellement, je me revois comme il y a trois mois... Et le fait que le poids stagne quelque peu participe à cela aussi sans doute. Disons que je ne sais pas m'habituer à ce "nouveau moi", à cette nouvelle image, tellement plus flatteuse...

Je pense que c'est relativement classique dans le processus d'amincissement, mais cela me désarçonne quelque peu. D'autant que j'ai encore environ quinze kilos à perdre...

En résumé, je ne sais si je suis plus jolie, plus mince, tout ça, mais je sens que je m'épanouis. Sentir et savoir... Qui m'aide à allier les deux ?

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