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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
30 mars 2010

Surprise surprises !

Oui, oui, j'ai déserté encore une fois le blog, parce que ces cinq jours avec Flûtine étaient comme des vacances à la maison, même si j'ai bossé vendredi et samedi.
Que dire ? Que dire ? Je me sens sereine malgré le manque -déjà- et je veux rester légère. Sa venue surprise était digne d'un film, et elle m'a offert un petit cadeau chaque jour, allant du paquet de muesli bio pour rire, au dernier Paul Auster dont j'avais parlé...

Auster_invisible

En plus, Comtesse était sa complice, et elles avaient organisé un dîner bio et bon dimanche soir. Et jeudi, j'avais soirée G5 chez Tinette. Un régal, dans tous les sens du terme.

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Sinon, outre le repos et le réconfort de se retrouver, nous sommes allées voir l'exposition sur Turner et les peintres au Grand Palais. Je dois reconnaître que j'ai été déçue, sans doute par méconnaissance de l'homme et de son oeuvre. Je m'attendais à voir des toiles éthérées, lumineuses, et non des paysages très "classiques".

A part ça, je poursuis mes changements physiques, et je m'y adapte. Car oui, mesdames et messieurs, cela ne va pas sans un regard sur soi qui change, se modifie, jauge sans complaisance ni cruauté.

Côté lycée, je dois rencontrer l'adjoint à sa demande, accompagnée de Kracoukass : celui-ci "craque", justement, et commence à s'en prendre à des élèves adorables, sans raison valable. Il les punit sans me demander mon avis, de façon disproportionnée... L'adjoint voudrait remettre de l'ordre là-dedans, avec moi. Hum...
Ce soir, théâtre en tant qu'accompagnatrice. Cela me permettra sans doute de ne pas trop penser à l'absence de Flûtine chez moi, et plus tard, contre moi...

En attendant, quelques courses chez Karouf seront les bienvenues. Ensuite, des copies. J'assume avoir levé le pied pendant mes "vacances à domicile".

C'est étrange, le bonheur. Vraiment.

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26 mars 2010

Aux abonnées présentes

Ohlalalalala, je ne passe pas là car... Flûtine m'a fait la surprise de me cueillir à la sortie du Louvre mercredi soir... Et je suis heureuse, prise entre lycée et retrouvailles.

A très vite, fidèles lecteurs...

22 mars 2010

Check up

Aujourd'hui, c'est la journée courrier. Paperasserie mais aussi lettres jolies. Entre autres, un constat sur les charges de l'immeuble qui augmentent, mais les prestations ne suivent pas. Mon loyer atteint 850€ avec un rappel des charges, et je commence à vraiment avoir du mal.
Financièrement, d'ailleurs, je tente des ajustements : je ne mange plus à la cantine, je résilie mon abonnement à Télérama, je songe à trouver une solution pour la voiture, j'ai réduit au maximum les dépenses nourriture,  je glisse des heures supplémentaires par ci par là, et je redonne régulièrement des cours particuliers. En bref, je suis très juste. Ce mois-ci, c'est la première fois que je reste autant à découvert.
C'est quand même dingue, en étant fonctionnaire, de ne pas parvenir à s'en sortir correctement.

courrier_mini

A part ça, j'ai encore perdu presque 800gr en une semaine. J'ai préparé des galettes de son d'avoine maison ce midi, et c'était fort bon.

Encore sept jours à tenir sans Flûtine.

J'ai corrigé un paquet de copies hier, et sur une nouvelle ultra simple de Zweig, certains STG n'ont rien compris, pas même le lieu ni l'époque où l'histoire se déroule...

Ah et puis il y a un moment que je voulais en parler sur le blog, et j'oublie systématiquement. Avez-vous remarqué comme nous sommes bombardés d'images et de sons, dans les endroits les plus incongrus ? A chacun de mes passages à la Poste, j'y pense : deux écrans plats diffusent en boucle une sorte de chaîne créée pour la Poste. Objectif : que les clients patientent mieux et râlent moins. Ils sont hypnotisés.
Au Monoprix, il s'agit d'écrans avec des recettes de cuisine. Sur le quai de la gare, on nous assène une radio de force. J'ai vraiment du mal à trouver tout cela normal. Je ne sais si d'autres s'en étonnent autant que moi, ou si globalement c'est accepté, toléré, voire apprécié.

Sinon, il fait beau, ici. Je vais remettre la table et les petites chaises en bois sur le balcon, je crois. J'aurais presque envie d'aller jusqu'aux parasols, histoire de dire. Le muguet a l'air de se plaire dans les jardinières, même si certaines boutures sont mortes.

Je vais sortir pour marcher un peu, m'aérer et poster mon courrier.

Je vais étrangement bien.

21 mars 2010

Ah, Paris...

Ma balade dans Paris hier après-midi, pour m'aérer la tête...

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20 mars 2010

Le temps

Le défi 99 portait sur un thème simple et large : le temps. Voici ma contribution, intitulée "Mensualités".

Depuis quelque temps, j’égraine les secondes, j’acrobate les minutes, je mordore les heures, j’arrose les jours pour qu’y poussent des fleurs.

Depuis quelque temps, je combats le temps. Il s’étire en longueur devant mon écran, à tel point que je ne vois aucun de ses bouts.

Depuis quelque temps, je fais pousser devant chez moi l’espoir d’heures volées au quotidien. Les bulbes tardent à monter au balcon de mes espérances.

Depuis quelque temps, mes nuits sont plus courtes que les battements de mes journées.

Depuis quelque temps, je regarde mon corps s’écouler, partir vers un autre fleuve, plus au sud, et mes yeux pétiller au champagne de mes envolées.

Depuis quelque temps, il me suffit d’entendre un rire éclater au bout d’un fil pour arrêter le temps.

Depuis quelque temps, j’ai mis le passé de côté, pas très loin, mais de côté, pour marcher sur un sentier de traverse qui avance.

Depuis quelque temps, je souris bêtement à mon fond d’écran, lisse mais profond, qui me rassure lumineusement.

Depuis quelque temps, je gangrène l’attente, je pourchasse les dates, je projette les semaines, je mensualise l’amour.

Depuis quelque temps, je dévide la bobine du rêve ; aucun nœud à y faire pour l’arrêter mais beaucoup à recoudre.

Depuis quelque temps, je suis la maîtresse de l’âge d’or, je suis la trentenaire éternelle, je suis le tourment temporel qui s’allège.

Depuis quelque temps, je suis gérante du bonheur au compte-goutte, comptable des mots doux, répertoire des abonnées présentes.

Depuis quelque temps, je me dis que j’attendais depuis si longtemps, que j’en ai oublié le goût âcre des jours sans rien ni personne à attendre.

Depuis quelque temps, je prie pour que l’on me laisse le temps d’en profiter, pour voir pousser les fleurs et les cueillir à quatre mains, parce que le Temps, le Temps file si vite, parce que le Temps, le Temps est si court, parce que le tant, le tant peut être si long…

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17 mars 2010

Au balcon de mes espérances

L'attente de l'Autre est insupportable, mais au moins elle est le signe que quelqu'un est à espérer. Je me sens à la fois pleine et vide, luttant contre le creux douloureux quotidien dans le ventre. Je passe mes journées en pilote automatique et en mode fonctionnel, mais celles-ci sont parfois pesantes tant elles me paraissent longues.
Il faut dire qu'avec des réunions à n'en plus finir (sur mes jours de "repos"), des corvées qui s'accumulent (on nous retire de plus en plus de moyens, mais il faut en faire de plus en plus), des TPE à faire passer, j'ai parfois des journées qui se terminent à 20h. Mon projet de lutte contre l'homophobie en milieu scolaire semble enfin aboutir (après cinq réunions, oui oui) et sera mis en place en avril, logiquement. D'un seul coup, le proviseur se dit très investi dans cette cause et me soutient "à 100%" -dixit. Remarquez, cela m'arrange bien.

Hier soir, j'ai vu des parents pour la remise des bulletins. L'un d'eux m'a beaucoup touchée. Il m'a parlé avec un fort accent du Kosovo, du travail dans les champs quand il était petit, de l'école qui semblait importante pour lui. Et puis après, il a regardé le bulletin de sa fille en disant "Catastrophe, catastrophe" et en tentant de m'expliquer, à sa façon, qu'il aurait aimé avoir cette chance d'aller au lycée, alors que sa fille restait devant son ordinateur, ne travaillait pas beaucoup, se maquillait, et avait pour amie une... Serbe. Cet homme simple, dans le beau sens du terme, m'a vraiment émue.

Demain, jour chômé, je devrai aller lire les dossiers de TPE dans le lycée d'à côté : on nous a supprimé cette année la demie journée de dispense de cours pour le faire. Nous prenons donc sur nos heures libres. Ensuite, de 16h à 19h, réunion pour la liaison 3ème-seconde (avec un peu de croustillant, que je vous conterai peut-être).

Sinon, je continue à prendre soin de moi -même si je me trouve une petite mine depuis quelques jours. Demain, rdv chez le dermatologue; les abdos sont passés à six séries d'au moins 50 mouvements; je me suis mise en jupe hier (officieuse journée de la jupe dans notre lycée)...

Ce soir, cours au Louvre. On parvient au XVIIème siècle, en faisant un tour d'Europe.

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A part ça, j'ai écrit pour samedi un défi littéraire sur le temps. Le sujet m'a forcément inspirée, évidemment. Il sera publié ici.

Que dire d'autre ? Ah si, j'ai besoin d'air, je crois. Et ce we, je suis dispo pour des vadrouilles/repas/thés... A bon entendeur...

15 mars 2010

Un joli collier

Il y a longtemps que je ne vous ai fait faire un petit tour dans les dernières perles de mes élèves... Détendons-nous donc un peu, ça peut pas faire de mal, comme dit Guillaume Galienne.

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1ère, bac blanc sur le théâtre absurde
* les personnages de Beckett sont très débiles
* le sorte d'ascenceur émotif
* on ne dit pas d'un arbre qu'il est mort
* il débute un monologue qui à la fin clôture la pièce
* sa bernoire (= baignoire), des sabaux (= sabots)
* Voltaire avec Géminale...
* contrement à celle qui la cache sous des implicites très aigus que seul les académiciens peuvent décryptés
* cette pièce n'était pas prisonnière de fixation / cette pièce est un état pur d'imagination
* Née le 16 janviers 1993 (date de naissance de l'élève, marquée deux fois en entête)
* Ionesco (1912-1994) est un auteur du XVIIIème siècle
* faisons comme si nous étions au XXème siècle
* Ionesco a donc pointé son doigt sur l'originalité de son texte
* cet extrait a une fonction réclamatrice
* obtenir la paix de cette guerre
* les hommes et les femmes sont pareils, il y a juste le sexe qui change
* toutes personnes à les mêmes droits
* cela mauribile de voir cela
* des pièces on était reprise
* chacun percevra et comprendra d'une manière différente à quelqu'un d'autre
* le théâtre peut erroner les idées exposées
* crechendo / l'acte de noeud
* Bartholo montrant Marceline en la doigtant (no comment, j'en suis tombée de ma chaise en corrigeant)
* il montre la profitation d'un homme sur une femme
* le pronom subjective "je"

1ère, interrogation de lecture sur Iphigénie de Racine
* se mettre les dieux à dos
* t'en bien que mal
* Achille, le captivateur d'Eriphile
* on retrouve la notion du valet du maître amoureux de l'homme de la maîtresse

Seconde, interrogation de lecture sur Fahrenheit 451 de Bradbury
* ils ont une vie de fuiyares
* l'histoire se déroule vers 1790
* la ville se retrouve anéantie car la guerre explose
* transgraisser la loi (je l'adore, celle-là !)
* ce livre est une littérature / ce livre est un livre qui parle de livres (et c'est pas faux !)
* des otodaffés
* de la valeur alarmante
* ils s'enfuisent
* des hopitales psychatrique

14 mars 2010

Vote etc

Je viens de finir de prendre mon petit-déjeuner, il fait gris dehors, j'anticipe mon programme du jour.
Hier soir, j'étais invitée chez une jeune collègue pour sa crémaillère. J'ai décliné l'invitation : je ne me sentais pas d'être au milieu d'une vingtaine de personnes inconnues dans un deux pièces. Et puis je l'aime bien cette collègue, mais je sens que je ne passerai pas le stade de la camaraderie avec elle. Autant avec mes copines du cercle littéraire (autrement dit le "G5"), cela coulait de source pour moi, autant là, j'ai un frein (sans trop savoir lequel, d'ailleurs).
J'avais donc décidé de repasser tranquillement devant quelques épisodes d'Ally Mc Beal. Le repassage, passé à la trappe hier soir, va donc être fait aujourd'hui.
Ensuite, et bien évidemment, je dois aller voter dans mon ancienne commune de résidence (je n'ai pas encore véritablement investi ma "nouvelle" ville et donc pas fait les démarches pour être inscrite ici). J'ai fait un cours en ECJS vendredi sur les régionales pour expliquer l'importance de ce vote dans notre vie quotidienne. Je lis partout que l'on craint les 50% d'abstention (rien de tel pour que ce soit le cas et que les gens s'habituent au chiffre). Cela me désespère et me mettrait presque en colère -chose rare chez moi, réellement. Quand je pense aux Irakiens qui se sont déplacés par millions sous les bombes, affrontant les attentats des extrêmistes pour aller voter, certains y laissant leur vie, je me dis que vraiment, ce confort de l'électeur français est un luxe que beaucoup oublient.
Depuis que je suis en âge de voter, je n'ai raté aucune élection. Enfin, un seul tour pour une régionale, à cause d'un accident de voiture dont j'ai réchappé par miracle, ce qui me paraît être une assez bonne excuse. Systématiquement, je ressens une grande fierté et presque un "pouvoir" d'être une femme dans un pays libre, qui a le droit de voter. L'image, le symbole peuvent sembler galvaudés aux yeux de certains, mais je pense toujours à celles et ceux qui se sont battus pour ça.

Par ailleurs, j'aimerais cuisiner aussi en ce dimanche : fondue de poireaux, compotée de pommes vapeur, pain perdu allégé.

Enfin, je dois ranger le linge propre, changer les draps, préparer trois contrôles de lecture et revoir mes cours.

Sinon, et cela n'a rien à voir avec mon dimanche -quoique-, je pense à Jean Ferrat, le poète engagé qui est parti aussi délicatement que possible hier. J'aimais beaucoup, en collège, faire étudier et écouter aux élèves "Nuit et brouillard" dans le cadre de la poésie engagée.

On m'a "offert"  un texte d'Aragon que j'aimerais mettre ici, mais il est un peu long. Alors cliquez sur le lien...

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Edit de 13h : furax, dépitée, verte, déconfite. Voilà les mots qui me viennent à l'esprit. Tenez-vous bien : moi qui prône l'importance du vote, moi qui voulais lutter contre le taux d'abstentionnisme, tout ça, je ne peux voter. J'ai été radiée des listes électorales de mon ancienne commune. La raison est floue, mais l'on suppose que c'est à cause du retour des courriers électoraux, étant donné que j'ai déménagé. Seul souci : aux dernières élections, j'avais pu voter sans problème. Je suis en colère contre moi-même parce que je ne me suis pas inscrite dans ma ville, certes, mais surtout en colère contre ce système expéditif. Je ne ferai même pas partie des pourcentages d'abstention ! Je ne suis même plus électrice. Quel camouflet !

12 mars 2010

"Je t'aime tellement que je ne sais plus lequel de nous deux est absent" (Eluard)

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J'aimerais être légère, vous raconter plein de choses, mais je suis assez nouée  (euphémisme) par l'absence de Flûtine, que je ne verrai pas avant la fin du mois. Il y aura donc eu à ce moment-là quatre semaines sans elle.
Les coups de fil, les mots, Skype et compagnie sont tellement faibles voire inutiles face au besoin de se voir, de se parler visage contre visage, de se toucher, de rire ensemble, sans le filtre de l'appareil ou de l'écran...

Je ne sais même pas dire ce que je ressens, en fait. Tenez, si vous avez des mots pour parler du besoin de l'Autre, de ce creux dans le ventre en son absence, des larmes au bord des yeux en partant au travail et en comptant les jours, laissez-les ici.

9 mars 2010

Prétérition toi-même !

Hier soir, j'avais plein d'idées pour une entrée sur le blog. Et puis là, paf, après une journée de cours chargée, j'ai du mal à rassembler mes dites idées.
Je voulais vous parler de la journée de la femme, avec ses bons et ses mauvais côtés.

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Mais aussi de mes petits achats d'occasion : "Dante" d'Abd Al Malik, par exemple.
J'ai aussi regardé une bonne partie des victoires de la musique, et j'aurais aimé voir Maurane en remporter une. Je suis dubitative à propos d'Izia. Contente pour Biolay (que je vais bientôt voir en concert, même si je n'ai toujours pas acheté son dernier album, "La superbe"). Sliimy m'a étonnée par sa prestation. Et j'ai découvert enfin le nom de groupes qui passent à la radio mais que je ne savais identifier (Pony pony run run, Revolver, Yodelice). Surprise aussi par le rappeur Oxmo Puccimo, et édifiée par les paroles de "La crêpe aux champignons" de Ruiz... Ah et puis j'allais oublier Stevie Wonder, qui me semblait parfois ne pas être juste, mais comme il a été suivi par de la soupe (Grégoire), il m'est soudain apparu comme génial. Je crois que le titre que je préfère est "Free".

J'aurais voulu dire aussi à quel point Flûtine m'est évidente.

Et puis aussi que j'en suis officiellement à presque sept kilos de perdus. Sans souffrir.

Ah, ce que j'aime la prétérition !

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