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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
27 juillet 2009

Il y a le ciel et la mer, et c'est déjà pas mal.

Oui parce que le soleil, vu d'ici, ce n'est pas gagné. Le temps est automnal; la pluie est ma compagne depuis le milieu de matinée.

Je ne me suis pas levée tard, j'ai rangé la cuisine, fait les poussières et les sols, puis j'ai filé chez Afondlaforme pour voir leurs parkas imperméables. Parce que dans mon grand tri, j'ai constaté que je n'en avais plus de très pratique. Au final, je suis revenue sans blouson mais avec une besace Delegate Eastpak kaki foncé (oui, j'aime cette marque) soldée, ce qui est rarissime. Je l'ai eue à quasiment 50%.

eastpak_delegate

Il me reste la valise à faire. Je pars demain matin pour le sud-ouest. C'est une région que je ne connais pas du tout. Changer d'air, prendre le large, cela me fera du bien. Je n'étais pas partie l'été dernier à cause du déménagement (piouh, je suis dans cet appartement depuis un an !) et en dehors de NY, mes dernières vacances remontent à juillet 2007...

Je ne crois pas les voler, ces vacances. Surtout que cette année, cette première année sur un poste fixe en lycée, je sais que je vais travailler comme une folle...

Allez, je vais déjeuner, je ferai une sieste puis la valise !

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26 juillet 2009

Débranche tout !

Ayant passé une bonne partie de la journée à trier, ranger, classer tout ce qui est possible dans l'appartement (avec l'aide de ma mère, sinon j'aurais manqué de courage sur la fin), je vais pouvoir consacrer mon lundi à repasser et faire ma valise pour partir à la mer mardi matin. Micahuète, affolée à l'idée que je puisse dire à la pré-rentrée "Ah ben non, je ne suis pas partie en vacances", me sauve en m'ouvrant sa porte, dans le sud-ouest...
Absente durant deux semaines -je reviendrai le 11 août-, j'espère décrocher du net et l'oublier pendant ses jours de vent et de sable...

BA_1__1

D'autant que j'ai fait une overdose d'ordimini hier : suite à une mauvaise manipulation de ma part, j'ai effacé tout mon dossier d'images. J'ai bêtement crû qu'il s'agissait de copies, allez savoir pourquoi. Passé le moment de colère contre moi-même et d'intense désespoir (la corbeille ne pouvait contenir autant de fichiers, ils ont donc tous été supprimés totalement d'entrée de jeu), j'ai téléchargé un logiciel de récupération super efficace. A tel point, qu'il récupère aussi le moindre bouton, la moindre bannière contenue dans un mail (imaginez sur des emails commerciaux du type Redoute...). Bilan : 23.000 fichiers à trier, reclasser et renommer. Car les images existaient à nouveau, mais n'étaient plus dans leurs jolis dossiers. De 9h à 21h, j'ai entièrement refait ma boîte à images sur l'ordi. Et je suis passée par des souvenirs plus ou moins agréables, d'ailleurs...
Le comble, c'est que j'ai un disque dur, mais je n'avais pas fait de sauvegarde récente. Hum.

En plus, à mon retour, je bosserai pas mal sur l'ordimini pour préparer mes coloriages et mes gommettes, afin d'être opérationnelle pour la rentrée.

Je verrai si malgré tout j'essaye de vous préparer à l'avance des entrées... Je ne promets rien, d'autant que vous survivrez très bien sans cela, je pense. ;-)

25 juillet 2009

Balzac is back

damages_pr_sentation

Je ne sais pas si certains scénaristes américains ont lu d'excellents romans en long, en large et en travers, mais la réussite de Damages me laisse perplexe. Rarement j'ai vu série aussi bien menée et allant dans les tréfonds de la psychologie humaine, avec ses revers, sa complexité, sa perversion, son absence de manichéisme... Ce sont les ingrédients que l'on retrouve systématiquement dans des séries mettant en scène des avocats. J'ai fait le constat que c'était ce que j'aimais, finalement : les questions de justice, les joutes verbales, le doute et la conscience... Je pense à The Practice, Ally Mc BealBoston Justice, La Loi de Los Angeles (plus ancien), Dirty sexy money et évidemment Damages.

Patty Hewes, interprétée par Glenn Close, est une avocate brillante, cruelle, manipulatrice, dangereuse, fascinante, quasiment toujours sous contrôle. Elle combat des chefs d'entreprise véreux, imbus de leur personne, prêts à tuer, parlant sans détour et vivant sans pitié. Mais vous pouvez aussi tout inverser, et donner aux uns et aux autres les mêmes adjectifs.

La nature humaine est ainsi : elle n'a pas deux faces, le Bien et le Mal. Tout s'interpénètre, se mélange, et amène rarement à de bonnes surprises, souvent à des trahisons ou des déceptions. L'être que l'on croyait bon et qui vous plante un couteau dans le dos joue sur l'effet de surprise. Celui qui est mauvais et veut accomplir quelque chose de bon, n'y parviendra que difficilement : soit on ne lui fera pas confiance, soit ses actions passées reviendront telles un boomerang.

damages_visages

Damages est au coeur de tout cela. On sursaute en découvrant des manipulations abjectes, ou qui est complice avec qui. Mais on se surprend aussi à soupirer de soulagement quand un piège est déjoué. Les répliques sont cinglantes, le jeu des acteurs subtil et délicat : un regard, un sourire, un masque de froideur nous font basculer d'un coup.

J'ai visionné tous les épisodes des deux saisons en deux jours et demi, fascinée. Le système "narratif" est très efficace : il y a soit des flashes-back, soit des "retours en avant" pour tenir en haleine. Dans chaque épisode, ces flashes violents sont prolongés de quelques secondes. A la fin de la saison seulement, on les comprend. Le suspense est donc terriblement délicieux.

damages_saison_1_L_2

Je me suis dit hier soir que Damages, c'est Balzac version trash. Une version modernisée, au coeur de Manhattan, avec des PDG de multinationales. En dehors de cela, les portraits et les intrigues sont aussi fins que dans un roman du XIXème siècle.

Un tel compliment de ma part, ce n'est pas peu dire.

24 juillet 2009

Mobilis in mobile

Dès le matin, j'ai des hauts-le-coeur... La raison ? A lire ici. Ou encore .

JamesBond

Et dans un autre genre, il y a aussi des atteintes à la liberté de la presse dans notre beau et grand pays...

23 juillet 2009

Montagnes rouges

Ne dirait-on pas de jolies cartes de pays sucrés et merveilleux ?

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22 juillet 2009

Sans dommages

Je ne vois pas les journées passer, en ce moment, qu'elles fussent fort occupées ou pas du tout ! Aujourd'hui, lever tôt sans l'avoir décidé mais ce n'était pas grave : j'ai profité de mon petit-déjeuner en longueur, rangé, et cuisiné un clafoutis aux framboises et aux prunes.
Malheureusement, j'ai senti poindre un début de mal de tête vers midi, sans doute dû à la musique que j'avais mise le matin (pas violente, mais bon : Cold Play puis Ray Lema et les voix bulgares).
Pour m'occuper l'esprit, j'ai cherché à résoudre un problème de site en streaming : j'ai téléchargé un patch pour divx, et ensuite j'ai regardé, non stop, toute la saison 1 de Damages... Un délice d'intelligence, de violence contenue, de stratégie, de finesse psychologique... Et puis Glenn Close est là, magistrale. Elle a un charme fou, soit dit en passant.

Glenn_Close

L'ordi commence à vraiment chauffer du clavier, mais je suis contente de ma journée. Au loin, le ciel est couleur cendres, mes géraniums fuschia colorent le balcon et ressortent encore plus, j'étais sur mon beau canapé turquoise, avec mon portable...

J'ai quand même fait une pause dans l'aprèm pour aller à la Poste. Grandiose, non ?

21 juillet 2009

Safranez-moi !

200720091439

Sur un scooter garé à côté du mien, en attendant les filles...

La soirée d'hier fut épicée. Ed, Emy, Comtesse et moi-même nous retrouvâmes comme un seul homme une seule femme sur les coups de 20 heures à la pointe est de Paris. Laura dormait sur sa soupe en sa ville natale au même moment.
Aucune gêne, aucune attente pour lancer la conversation. Il faut dire qu'avec trois bavardes et demi, il n'y a aucun risque. Direction un restaurant indien où Emy est connue comme le loup blanc. Le service est trèèèèèèèèèèèèèès long, mais on s'en fiche.

Seules clientes de l'antre, beaucoup de rires rebondirent sur les murs et entre les nans. Il y eut aussi pas mal de flashes et de clics lorsque chacune, armée de son appareil numérique, bombarda les autres.

Le restaurateur, très poliment et avec force haut-parleur de téléphone, nous signifia vers 22h30 qu'il fallait partir. Petite marche digestive jusqu'à l'atterrissage en terrasse d'un café. Boissons sages de grandes petites filles : diabolo, Coca light. On nous chasse encore gentiment du café vers 23h30.

Retour tranquille vers le métro pour qu'Ed et Comtesse repartent avant le couvre-feu. Emy et moi, à peine bavardes, comme sus-dit si vous suivez bien, restâmes à côté de mon scooter jusqu'à... 2h du matin. C'est drôle de constater que nous avons bien plus de points communs que je ne le croyais (outre le fait que nous sommes intelligentes, drôles et belles, évidemment).

Le périphérique était quasi vide, sauf lorsque des demeurés aux cylindrées aussi grosses que leur cerveau est minuscule, traçaient la route à environ 130km/h. Parfois, je n'avais aucune voiture devant moi ni dans le rétro. Etrange sensation de "posséder" la route.

J'arrivai chez moi fatiguée mais heureuse vers 2h30. Au matin, un mail d'Emy m'attendait.

Pourvu que j'aie des collègues comme ces trois dames dans LycéeDésiré...

20 juillet 2009

Erotisme (2)

Voici ma troisième participation à la consigne 69 des défis du samedi ! Après une photographie et un poème, je me suis attelée à un texte en prose... Son titre : "Coup de soleil".


cerisier_Japon

Nous étions allongées dans l’herbe, protégées du sol par un mince plaid. Nous discutions de choses et d’autres, à l’abri de l’ombre majestueuse du cerisier de son jardin. Parfois, le soleil s’immisçait entre les feuilles, et je devais fermer les yeux pour éviter ses rayons.

Je portais une robe légère, fleurie, aux pans assez longs. J’avais retiré mes sandales, et mes pieds frôlaient l’herbe fraîche. Au détour d’un silence, je fermai les yeux, en souriant. J’étais bien.

Dans une demi-somnolence, je sentis qu’elle bougeait. Je crus entendre sa respiration près de mon oreille, et je frissonnai, en cet après-midi estival. Je pensai m’endormir.

Je crus que le vent se levait et faisait bruire les feuilles. Un souffle passa sur mon décolleté. Mes cheveux recouvrirent mon visage, pendant que mes seins pointaient, à cause de la brise fraîche et légère.

J’avais chaud, pourtant. De petites bêtes grimpèrent dans mon cou, puis le long de mes jambes. Je ne cherchai pas à les pousser ni à les faire disparaître, trop abandonnée au sommeil, nonchalante.

Le vent souleva soudain ma robe et laissa mes jambes à l’air libre, enfin. Je voulus les resserrer pour garder une certaine dignité, mais, malgré mon état, je me dis qu’elle dormait elle aussi, et que personne n’entrerait dans son immense jardin isolé. Je restai donc ainsi.

Les bêtes continuaient de grimper et de descendre le long de mes mollets, de mes cuisses, de mes hanches, parfois. C’était des allées et venues incessantes et discrètes, des frôlements d’insectes, doux comme des caresses.

Je plongeai dans ses sensations délicieuses et m’abandonnai. Les mille pattes vinrent jouer le long des dentelles de mes dessous, de façon insidieuse. Je crois que je gémis légèrement. Les pattes restèrent longtemps là, à chercher leur chemin, leur route perdue vers on ne sait quel trésor, vers on ne sait quelle nourriture.

Puis tout s’activa.

Je rêvai, je crois.

Au moment où je me réveillai en criant, je me relevai, cambrée, les mains au sol, les yeux fermés : le soleil était en moi.

20 juillet 2009

What's up ?

Snapshot_20090720

En ces jours d'été venteux et peu ensoleillés, alors que tout le monde est parti en vacances ou bien en mode off, qu'ai-je donc de beau à raconter ? Florilège de choses plus ou moins stupides, inintéressantes et/ou banales, just for fun...

J'atteins une longueur de cheveux pénible mais au moins, je constate qu'ils poussent vite. Après huit mois de patience, ça prend forme. Grâce à Micahuète, l'évidence des serre-tête pour survivre est enfin devenue une évidence.

Hier soir, j'ai regardé le premier film de la série des Harry Potter, et mince, qu'est-ce qu'ils étaient mini pouces ! En même temps, j'ai pris un coup de vieux en regardant la date du film : 2001.

J'ai trié hier dans des sous-dossiers et des boîtes de rangement les polycopiés et les cours que j'avais, répartis partout. Cela m'a pris du temps, mais je suis quelque peu rassurée maintenant.

Malgré mon état global de zenitude, je cauchemarde depuis plusieurs nuits. Impossible de me rappeler de quoi que ce soit. Je sais juste que je mélange les apparitions et les lieux.

Ce soir, restaurant indien avec Ed, Emy et pitêtre Comtesse. Laura nous fait faux bond. Pfffff.

J'ai décidé de m'abonner au théâtre de ma ville l'an prochain pour assister à de chouettes pestacles et ne pas avoir l'excuse du "j'ai pas envie de sortir / c'est loin / chuis fatiguée" (rayez les mentions inutiles). Là, j'irai à pied. Héhé.

Je me suis occupée de mes jardinières et plantations pendant une heure. J'ai pensé à Papistache avec son grand jardin, et me suis dit qu'il en fallait du temps pour en prendre soin... Au fait, monsieur le jardinier, je cherche un mot depuis hier : comment appelle-t-on les bourgeons et les tiges qui poussent sur les plantes sans rien produire ? Je l'ai su et je tourne autour depuis des heures...

Snapshot_20090720_9

J'anticipe mes deux semaines à la mer avec Micahuète et ses amies : je me prépare psychologiquement à être le seul Botero vivant du groupe...

Finalement, mon grand tri dans l'appartement se fera dimanche avec ma mère. Elle est d'une efficacité et d'une énergie redoutables. Hier matin, elle est passée en coup de vent récupérer pour un dépôt-vente ma chaise de bureau et un halogène. Vouloir me donner de l'espace est un bon signe, je crois.

Bon allez, suffit. Je passe au nettoyage des sols en écoutant Coldplay.

Isn't it fascinating ?

18 juillet 2009

Erotisme

La consigne 69 coulait de source... Elle dure deux semaines. J'ai pour l'instant participé deux fois (et je compte  éventuellement poursuivre) : l'une en image, l'autre en texte. Les voici...


Titre : Cours de géographie

Dans les vallées

Dans les monts

De son corps

Je m’endors

Et me fonds

Dans les rebonds

Et les soupirs

J’atteins alors

Le frémissement

Et les délices

Ses seins de neige

Mes îles flottantes

Mes oasis

Et elle soupire

Et demande grâce

Dans les grottes

Dans les cavernes

Où je me cache

Il y a une femme

Qui s’endort

En souriant


Titre de la photo : La féline dort.

F_e_juillet006


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