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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
29 juin 2009

Mondes parallèles

En ma fin d'année libératrice, j'en ai entendu de belles... Et de la part des élèves, et de la part de quelques collègues.

Pour mes 6èmes, puisque nous avons fini sur l'héritage biblique, cela a donné lieu à de multiples questions en cours. Le jour où nous avons traité dans les grande lignes l'épisode de l'arche de Noé, cela a été rocambolesque... Extraits :

* Mais Madame, les animaux, ils sont dans un monde parallèle ?

* Quand les chiens se marient, ils mettent une bague ?

* Le frère de Noé, il a emmené les animaux avec une flûte !

Du coup, ils ont dérivé sur les pouvoirs magiques... Et là, j'ai pris conscience du fossé qui les séparait de la réalité :

* Harry Potter, ça existe aux Etats-Unis !

* Ouais ! Et les arbres qui bougent et qui parlent, y'en a ! Ils ont repris ça de l'Afrique !

* Superman, il existe aussi aux Etats-Unis : ils l'ont montré aux infos !

Quand j'ai dit, sourire aux lèvres, que tous les matins je garais mon vaisseau spatial sur le parking et que je rangeais ma cape dans l'armoire avant de faire cours, deux ou trois m'ont crue...

supertomate

Et puis, les deux dernières heures, nous avons fait le jeu du baccalauréat. J'avais changé des catégories pour compliquer les choses, mais certains n'ont besoin que de catégories simples. Pour la lettre L, par exemple, deux élèves en équipe se disputaient :

_ Lafghanistan !

_ Mais non, ça commence pas par un L !

_ Mais si ! Lafghanistan.

_ C'est un A ! T'es bête ou quoi ? L'Afghanistan !

J'essaye de les aider un peu en précisant au Pierrot lunaire que "la France" par exemple, c'est par un F  que ça commence et que l'on ne compte pas l'article.

_ La France, Pierrot...

_ Ben, c'est par un L aussi, me lance-t-il tout content.

Enfin, côté prof, une collègue de sport un peu grande gueule mais plutôt gentille, qui utilise des "c'est le frère à ... bidule" (faute grossière et courante que j'ai toujours du mal à entendre) et "c'est une panel intéressante"...

Pour finir, une autre collègue d'anglais qui s'adresse à moi sans connaître mon nom ni mon prénom, et attend que je lève la tête pour me lancer un : "Et heu... tu viendrais au repas de fin d'année s'il a lieu lundi soir ?" J'ai répondu d'un laconique et péremptoire "Non", évidemment.

Quand je pense qu'en premier contact avec une coordo de LycéeDésiré, j'ai eu droit à mon prénom, au tutoiement, 45 mn de causerie, une requête pour que je vienne au conseil d'enseignement et une invitation sincère pour que je reste à la fête du lycée après, ça change...

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28 juin 2009

Restons gais !

Hier, la journée a été ensoleillée.
Restaurant de poisson le midi (la Fée m'y a invitée) : l'excellent Winch, rue Damrémont. Le truc rigolo, c'est que deux tables plus loin, il y avait Anne Roumanoff.
Ensuite, direction Saint Michel pour affronter Gibert et ses rayons étouffants. Cool, me dis-je en pilotant le scooter : nous avons évité la Gay pride. Et puis, pas loin du rayon littérature anglaise, une fenêtre ouverte : les cris, la musique, tout nous dit que le défilé arrive. On se dépêche de finir de choisir nos livres (ceux de prépa pour la Fée, que je sélectionne de façon quelque peu autoritaire et professorale, et puis vaguement l'ébauche d'une tendance vers l'agrégation interne pour moi...),  pour filer voir la gay pride. Oui, je sais, le nom a changé, mais je reste là-dessus, vieille schnock que je suis.

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L'ambiance est festive, il fait très chaud, la musique est à fond, les gens sont joyeux. Quelques énergumènes indécents m'étonnent (il y a bien longtemps que je n'ai pas vu ce défilé) à être presque nus, en slip, seins à l'air, ou que sais-je encore... Je suis peut-être vieux jeu, mais la visibilité peut se contenter d'une certaine pudeur, aussi.

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J'aime malgré tout le côté bon enfant qui domine globalement. Grâce à la Fée, je récupère un petit drapeau rainbow en papier, qui trônera quelque temps dans mes toilettes. Je prends des photos à l'arrachée, nous remontons le boulevard pour nous acheter une glace chez Amorino, et je vois enfin au loin le char sur lequel était l'un de mes anciens élèves... On s'est ratés de peu; c'est étrange la vie, parfois.

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Les homos écolos défilent non sur un char polluant mais dans des sortes de vélos au design aérien, et cela me plaît.  Les préservatifs sont banalisés, et j'aime cette idée : je fais partie de cette génération à qui l'on faisait peur  parce que le Sida avait commencé ses ravages, et pour certains, on pouvait l'attraper en buvant dans le même verre ou en utilisant les mêmes wc... Et Barbara qui en faisait distribuer gratuitement à chacun de ses concerts. Et Clémentine Célarié qui avait embrassé sur la bouche un séropositif pour montrer qu'il n'y avait aucun risque...  Alors oui, les capotes géantes, les chapeaux en forme de préservatifs, oui, oui, oui : on en rit, plutôt que d'en pleurer... Act up avait des slogans forts, cette année, d'ailleurs, pendant le défilé...
Homos, hétéros, tout le monde se mélange et chante, danse... Nous, nous sommes coincées là (impossible de repartir) et le resterons jusqu'à environ 19h, mais tant pis. La journée était belle.

En retournant au scooter, je trouve, glissé sous le pare-brise, un petit magazine gay. Je souris.

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27 juin 2009

Petit programme du jour

Quand je serai revenue de ma journée parisienne -restaurant, Gibert, soldes (?)-, je prendrai peut-être le temps de vous donner les dernières "perles" de l'année, pas toujours issues des élèves...
Là, je profite du soleil sur le balcon, armée de jolies lunettes violettes.
Bonne journée à tous !

26 juin 2009

Une époque qui s'efface

Hier, Farrah Fawcett. Aujourd'hui, Michael Jackson. Une tranche de ma vie, en fait. On dira ce que l'on voudra sur l'un ou sur l'autre, mais je les apparente à mes premiers souvenirs télé, quand je passais mes vacances chez mes grands-mères.
Pour le clip de "Thriller", la famille -hum, le mot est bien grand pour ce que nous étions les uns pour les autres, mais comment dire les choses autrement ?- était réunie autour du poste : mes deux cousines et moi-même, les parents, les oncles, les tantes, la grand-mère, l'arrière-grand-mère à demi aveugle, pourtant... Ils nous avaient bien dit que si nous avions trop peur, nous pouvions sortir de la pièce. L'événement était national, c'est sûr (une exclu je crois de Drucker, mais pas certaine de ça...). Planétaire, je ne le saurai que bien plus tard. Nous étions tous devant le poste, presque hypnotisés. Un clip si long, si réussi, si dansant. Et effrayant pour l'époque (1982), même si aujourd'hui cela fait sourire.
Jackson, pour moi, c'est un destin tragique, au sens ancien du terme. Comme si nous savions tous que cela allait mal finir, mais nous étions fascinés par ce génie musical. Une sorte de monstre et d'ange à la fois. Sa mort à cinquante ans n'est guère étonnante, malheureusement. Mais quand j'écoute sa musique, qui ne vieillit guère, je me dis que oui, il a touché à l'immortalité.

Quant à Farrah Fawcett, elle a bercé de multiples après-midi avec les "Drôles de dames". J'adorais cette série, qui repassait souvent (puisqu'elle date en gros de ma naissance). Je m'imaginais souvent être l'une d'elle (la brune aux cheveux carrés, dont j'aimais l'humour et la classe du personnage qu'elle incarnait : Sabrina Duncan dans la série) dans mes aventures de petite fille solitaire. Finalement, je suis peut-être devenue homo en les dévorant des yeux, ces femmes belles, drôles, intelligentes, surprenantes... Je craquais évidemment pour les deux brunes : Jaclyn Smith et Kate Jackson.

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Et puis Farrah Fawcett avait cette gloire populaire qu'accorde parfois le public américain, à la fois terrifiante et admirable. Cette belle blonde a vécu une histoire tumultueuse avec Ryan O'Neal, le héros de Love story, ce film qui fait pleurer même si on l'a vu quinze fois.

Alors, voilà : les Jackson five, Jackson seul, Fawcett et les "Charlie's angels", O'Neal :  ce sont les années 70 et "mes" années 80-90. Et puis, pfiout, en deux jours, deux symboles qui disparaissent. J'ai déjà peu de souvenirs d'enfance, alors bon...

25 juin 2009

Premier contact

Ayè, je suis allée dans Lycéedésiré. Je n'y suis guère restée longtemps : le conseil d'enseignement n'a pas encore eu lieu...  Il est prévu la semaine prochaine. Je dois contacter l'un des deux coordonnateurs (c'est une grosse équipe en lettres) par téléphone pour en savoir plus (je déteste ce genre de démarches...). L'adjointe m'a reçue, mais n'avait pas grand-chose à me dire, finalement. Ah si, le même écho que le prof le jour des portes ouvertes : il y a une bonne ambiance entre collègues. Ben c'est sûr, ça va me changer.
Sinon, j'ai toujours un bon a priori sur le lycée en lui-même : il est nickel. La salle des profs a l'air pas mal, mais je n'ai pas osé y rester plus d'une minute. Je sais, c'est idiot.
Autre nouvelle : il y a cours le samedi... Beurk.

Et puis je me suis amusée à faire un petit calcul : en scooter, j'ai mis 7 mn depuis chez moi pour me rendre là-bas.  Allez, je vais être large : si je prends la voiture, et que je n'ai pas tous les feux, ce sera 15 mn... Mouarf : j'en mettais 35 depuis des lustres.

En ressortant, j'ai pris quelques photos du nouveau lycée de moi. Snappy

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25 juin 2009

Sur un air d'été

Je voulais vous montrer les belles cerises de l'autre jour, parce qu'elles font envie mais aussi parce qu'elles étaient belles.

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Et puis voici l'un de mes nouveaux plateaux, avec le fameux verre vert, au moment du pti' déj.

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Et puis mes jolies boîtes en fausse porcelaine :

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Sinon, cet aprèm, je vais dans nouveau lycée de moi. Va falloir que je lui trouve un surnom ou un nom de code ! J'espère que je pourrai connaître les niveaux de classes que je suis susceptible d'avoir (j'ignore quand cela se fait puisque je n'ai jamais été concernée).

Et puis nouvelle vie, nouveau corps : cet été, ce sera l'été de tous les dangers ! J'attends de la documentation de la soeur de S. pour entamer un régime sur le long terme, efficace et pas trop pesant (ah ah).

Ah, et puis nouvelle importante : j'ai fini les cours avec les 6èmes hier !

25 juin 2009

Le côté obscur du jour

La consigne 66 portait sur la panne de courant. Il fallait aussi insérer au moins dix nombres. Voici mon texte... assez sombre, il faut bien le dire.


J’en compte seulement cinq, ce soir. Les autres ont dû se planquer, encore. Je sais bien qu’ils m’observent. Ce qui me perturbe, c’est que je m’étais préparé à en voir au moins huit. Je les avais invités pour baisser leur garde.

J’ai tout bien pensé, ça, c’est sûr : les boissons, les gâteaux apéros, les petits fours. Mais comme j’ignore ce qu’ils mangent vraiment, j’ai ajouté des saucisses, des légumes, des brochettes de bœuf et du fromage. Je n’ai pas encore tout sorti, mais je suis dans les starting-blocks depuis trop longtemps pour être surpris.

Quoique.

Deux d’entre eux-les chefs de la meute, je suppose- semblent renifler : leurs nez s’agitent. Ce n’était pas arrivé jusque-là.

Je me ressaisis : mon plan est bien ourdi, pas de panique. Ils s’avancent un peu. Leur odeur faisandée m’a toujours donné envie de vomir. Je dois me retenir. Pas maintenant. Ne pas tout gâcher pour un simple haut-le-cœur.

Je dois attendre que les trois autres débarquent. Ils ne vont pas résister cette fois, je le sens. Ils aiment l’odeur de ma sueur quand il fait chaud. Je l’ai compris il y a environ dix ans : j’étais au bord d’une plage, en train de flemmarder au soleil avec ma femme, quand je les ai vus pour la première fois. On ne me la fait pas : j’ai donc choisi une journée estivale pour les exterminer. Même la météo pouvait contrarier mes plans. Mais là, il fait vraiment chaud, presque lourd. Le temps va tourner à l’orage, à n’en pas douter. Pas grave : ça couvrira le bruit…

Je reste toujours face à eux. Ne jamais leur tourner le dos est une règle d’or. J’ai commis l’erreur une fois, pas deux. La femelle avait alors voulu me mordre au sang. Le mâle s’était ensuite jeté sur elle, non pas pour me sauver, mais pour défendre son bon de gras : il ne supporte pas que l’on touche à son garde-manger ni à ses jouets. Je m’en étais sorti cette fois encore, grâce à l’apparition de la nuit : ils ne vivent que le jour. Je me demande si ces deux-là s’étaient accouplés après leur dispute…

Je vois leurs babines frétiller. J’ai lentement sorti le plateau qui contient la viande, sans geste brusque. J’aurais pu parier sur leurs préférences culinaires. Je jette environ dix morceaux de viande un peu au hasard devant eux. Ils se ruent dessus. Et ils se sont encore rapprochés. Une fois qu’ils auront passé la ligne fatidique que je me suis tracée mentalement, j’appuierai sur le détonateur. Mais ils sont encore un peu trop loin…

J’espère avoir assez de viande.

L’atmosphère est étouffante. Une goutte de sueur perle à mon front. Le ciel commence vaguement à s’assombrir et j’entends au loin le tonnerre de façon assourdie.

Leurs yeux rouges ne me quittent pas du regard, même lorsqu’ils dévorent la chair. Je vérifie une énième fois que le détonateur est bien dans ma poche de veste. Je jette encore de la nourriture, plus près de moi, cette fois.

Le mâle dominant arrête les autres d’un mouvement de tête. Il me défie. J’essaye de sourire et de montrer mes paumes retournées, vides. Il renifle. Grogne un peu. Vas-y, grogne, je suis habitué, depuis le temps.

Il donne le feu vert aux autres. Ils avancent lentement quand même. Je n’en peux plus, l’air est si moite ! Le tonnerre se rapproche. Allez, avancez, bon sang ! Qu’on en finisse ! Que vous me foutiez enfin la paix…

Ça y est, ils y sont. Là, j’ai une chance de les avoir. Je savoure l’instant. J’entends le clapotis de quelques premières gouttes dehors. Je souris vaguement. Je n’ai pas souri depuis des années, je crois. Ma main est au-dessus de ma poche. Je suis prêt. Je suis si prêt de la libération…


 Mais non ! NON ! C’est le noir ! Les plombs ont sauté ! Non ! J’allais enfin vous tuer ! NON !

 


_ P’tain, j’en ai marre de c’lui-là ! Il n’a qu’une piqûre par jour, mais quel bastringue à chaque fois !

_ Ouais, je sais : les autres tarés de l’étage sont plus faciles à gérer. Tu les bourres de quelques cachets, et hop, i’s’tiennent à carreau.

_ Va encore falloir que je lui mettre deux baffes pour l’calmer.

_ Vas-y mollo quand même : on sait pas c’qu’i’ raconte aux psy’…

_ Allez, c’est bon, il a eu sa piquouze : éteins la lumière. On est tranquille jusqu’à demain.

 

24 juin 2009

Another woman

Mais keski m'a pris aujourd'hui ? Aujourd'hui, premier jour des soldes, je le rappelle. Après les cours, retour sur la maison mais je m'arrête avant pour garer la voiture et prendre le métro direction Saint Laz'. Je m'achète un sandwich et part un peu endormie, ipod dans les oreilles.

Ma quête première était pour ma mère : lui trouver le fameux cabas Lancel dont elle me rabat rebat les oreilles -encore elles- depuis des semaines, et ultra soldé, évidemment. Printemps, Galeries, nada. Il y avait un monde fou. La crise ? Qui a parlé de crise ? Je n'ai pas vu autant de monde depuis des lustres pour les soldes. Ou alors les gens en ont marre d'entendre parler d'économie en récession, de chômage, tout ça, et tâchent d'oublier en dépensant, justement. C'est très féminin, ça. Une sorte d'achat compulsif de masse, là.

Après la recherche du sac perdu, j'ai failli rebrousser chemin et rentrer. Oui, moi, la reine du shopping, j'ai failli céder. Mais non. I'm strong.

En voulant revenir au métro, j'ai fait deux trois crochets, dont un par André. "Il faudrait être fou, il faudrait être folle, pour dépenser plus plus plus !" (éh, les djeuns, foncez voir les anciennes pub Eram)...
Et c'est là que mon billet touche au fantastique : dans la foule, la chaleur, au milieu des forcenées de la bride et du talon, j'ai essayé des chaussures... féminines. Oui, justement, des paires à talons. Et comble du comble : j'en ai acheté deux paires (à 50% et 70 %, tout cuir, of course) ! Pour celles et ceux qui me connaissent, cela relève de l'exploit. Si si. Parce que je suis initialement la reine de la basket (en plus d'être celle du shopping et des tartes -no comment-).

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C'est la paire de droite : noire et bleu foncé...

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Après cette épopée, je suis repartie maison comme E.T.. Mais en fait, alpaguée par ce que j'avais reluqué chez Monop' hier, je me suis garée non loin et j'ai passé un certain temps là... Bilan : j'ai reposé une jolie sacoche en cuir taupe mais j'ai pris deux jolis pots très déco en noir et blanc, des serviettes éponges épaisses et douces en turquoise pour aller avec ma salle de bain, deux verres verts (mouarf), deux plateaux en mélaminé, un lot porte-mine, gomme, mines pour ma rentrée et un corsaire pyjama rigolo. Le tout pour 64€. Et je n'ai rien acheté de ce que j'avais repéré hier !

Du coup, j'ai eu chaud et me suis bu un Ricqlès (qui connaît encore cette boisson ?) en rentrant. Promis, je mets des photos de tout ça as soon as possible.

Ricqles_155k

23 juin 2009

Effet gueule de bois

A cinq heures, alors que Clochette tricotait la housse de couette et sautillait sur le lit, je me suis demandé si je n'avais pas rêvé.
A 7h30, en ouvrant un oeil et en câlinant les matous, j'ai compris que non, tout cela était bien réel.
A 8h, face à mon premier café, les yeux encore collés, je suis tout de même allée vérifier pour la dixième fois peut-être sur Iprof, et j'ai découvert avec plaisir un mail de confirmation définitif.Noisemaker 1
Là, à 8h45, je compte me préparer tranquillement, admirer le soleil de cette matinée sereine, puis contacter le lycée. Si je veux préparer dignement ma première véritable pré-rentrée de ma carrière (j'entame la huitième année, quand même), il me faut quelques infos : manuel utilisé, classes que je risque d'avoir, etc.
Je vais aussi réfléchir à une date pour déboucher le champagne, mais je crains de ne pas pouvoir inviter grand-monde : période de Bac/brevet, vacances, distance géographique (pffff, Ed, le CPE, Emy, etc)... Noisemaker 3
Sinon, hier soir, j'ai "fêté" la nouvelle en me buvant un Martini blanc accompagné d'une tranche de citron, et j'ai commandé au japonais mon dîner. Bon, seule, ce n'est pas toujours réjouissant, mais là ça allait. Et puis les messages de félicitations et de joie m'ont fait plaisir. J'ai aussi commencé à créer un nouveau blog destiné à mes élèves... Comment cela, je m'emballe ? Mais je peux m'emballer, maintenant !

Noisemaker 2

Edit de 10h20 : rendez-vous est pris pour jeudi après-midi au lycée... Youhou !

22 juin 2009

Profixe

Le 22 juin 2009 ne sera pas le jour historique où le pléniprésident a fait joujou devant le Congrès.
Le 22 juin 2009, c'est la date à laquelle j'aurais eu ma mutation, après une immense frayeur devant un mail daté d'hier qui me disait que je restais TZR. Mais non : le SIAM en a décidé autrement aujourd'hui.

JE VAIS TRAVAILLER EN LYCEE JUSTE A COTE DE CHEZ MOI !!!!!

Grad jump aroundRaise The Roof 1RollNa-na-na-naGrad throw capBounceGrad jump around

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