Au kilo
Je voulais faire l'expo Hokusai aujourd'hui car ce sont les deux derniers jours. Je sais, je m'y prends tard. Bref. Arrivée sur place, j'ai renoncé alors que j'avais encore le casque sur la tête : il y avait environ cent mètres de queue. A quinze mètres, on annonçait 45mn d'attente. Ce qui signifie entre deux et trois heures avant de parvenir jusqu'aux caisses. J'ai donc baissé les bras, facilement.
Je pensais quand même qu'un dimanche d'août, ce serait plus gérable. Alors j'ai grimpé sur mon destrier de fer, dévalé les Champs-Elysées, filé dans des rues vides pour atterrir... chez moi. Seule, je n'avais guère envie de m'éterniser. J'aime souvent ça, pourtant, me promener au gré des envies, en solitaire. Mais pas aujourd'hui.
A mon retour, je suis allée faire un tour au marché qui est tout près de chez moi. Certes, les maraîchers sont pour beaucoup en vacances. Mais l'ambiance a l'air assez sympa, et les prix un tout petit peu moins chers que chez Karouf. Il y a des siècles que je n'ai pas fait de marché (shame on me)...
Anecdote mignonne : un vendeur de livres d'occasion était là. Une petite fille, âgée d'environ huit ans, demande à sa maman qui regardait les ouvrages : "Maman, Mahomet, il a écrit un livre ? Dis, il a écrit un livre ? Pourquoi on le trouve pas ?" Précision : elle n'était pas musulmane et la maman non plus. J'ai bien aimé ce mot d'enfant, sans doute issu d'un cours sur les religions en école primaire.