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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
30 novembre 2007

Nothing at all ?

sieste_chaton

Ce matin, j'ai dormi jusqu'à 10h,  ce qui est rarissime. Pourtant, je me sens encore fatiguée. Je me demande s'il ne faudrait pas que je m'accorde une journée complète de flemme pour récupérer un peu.
Les conseils de classe commencent dès lundi, ainsi que les réunions parents-profs qui n'en finiront pas (en tout, 9h de présence au lycée sur la fin de semaine avec des horaires abracadabrantesques...). Cela doit faire presque deux mois que je ne me suis pas posée, et je commence sérieusement à le ressentir.

Il va donc falloir que je prenne sur moi (car, quand je ne fais pas grand-chose, je culpabilise comme une bécasse) pour me reposer aujourd'hui. Faut dire que j'ai déjà fait un aller-retour à la Poste et que j'ai fait un coup de ménage dans la salle de bain. Donc je n'ai pas été totalement inactive.

Un peu de Scrabble en ligne, un peu de Pokemon, feuilleter Télérama, une sieste, et une lobotomisation pour oublier la centaine de copies en attente. Ce programme me semble honorable.

repos_lagaffe

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29 novembre 2007

Accro' à la poésie

CameeMedusa

_ On vient de lire que Théophile Gautier a écrit un recueil s'intitulant Emaux et Camées, mais personne ne m'a demandé ce que ces mots signifiaient... Des idées ?
Ils ont l'air de ne pas savoir du tout.
_ Alors, un camée ? Personne ne voit ?
Une main se lève, accrochée à un sourire de satisfaction.
_ C'est un drogué, m'dame !

28 novembre 2007

Bad day, teacher

les_rita


Il y a des jours où je rentre assez légère et satisfaite malgré la fatigue, car un cours a bien fonctionné, les élèves ont été dynamiques mais pas fouillis,  je ne me suis pas accrochée avec les BTS, j'ai redécouvert un texte... Mais aujourd'hui, non.

Un tiers de mes secondes a joué la mauvaise foi en me faisant croire qu'ils n'avaient pas compris qu'un commentaire composé, ça se rédigeait entièrement. En un mois de préparation et d'explications, ce détail leur a échappé, et c'est encore de ma faute.

J'ai renvoyé une élève de BTS qui m'a presque insultée car je faisais remarquer que les bavardages intempestifs m'insupportaient.

Je vais à la pèche aux infos pour le devoir commun prévu dans quinze jours, et les oraux que je dois faire passer. Evidemment, j'utilise une boule de cristal, parce que la communication ne semble pas être le fort des collègues de lettres.

Mes cours sur la poésie ne fonctionnent pas comme je le voudrais -du moins, en apparence.

Et puis Fred Chichin des Rita Mitsouko est mort ce matin. Il avait 53 ans.

Merde.

27 novembre 2007

Cons-postés

25 novembre 2007

Rappelle-toi, Barbara

barbara_jpg

Je fais partie de cette "génération en culottes courtes" (dixit Le Monde) qui a vu Barbara à son dernier concert, en 1993, au Châtelet. Pour moi, ce serait l'unique. A un mois d'intervalle, je voyais aussi Juliette Gréco à l'Olympia pour la première fois.
Trop d'émotions d'un coup. Je les écoutais depuis mes 13-14 ans; j'en avais 18; mon père venait de mourir.
Je n'ai pas attendu que Barbara meure pour l'admirer, m'abreuver de ses textes, vibrer avec sa voix. Le jour de  sa mort, j'étais étudiante de Fac dans une chambre de bonne, et j'ai entendu la nouvelle dans un demi-sommeil, au radio-réveil. Cela a été un choc, comme si quelqu'un de proche décédait. Et, en effet, c'était quelqu'un de proche, à sa façon.

Je ne suis pas allée à l'hôpital américain pour lui rendre hommage : j'ai estimé que le meilleur moyen de le faire était d'écouter encore et encore ses chansons, et de les faire tourner autour de moi.

Cela fait dix ans qu'elle est partie, la dame en noir. Gréco est toujours là, fragile et splendide. Aimons les gens tant qu'ils sont vivants, et honorons-les une fois morts.

Mais le jour où Gréco laissera le monde de la chanson orphelin, je pense que je pleurerai, comme j'avais versé des larmes sur Barbara et le manque qu'elle allait laisser...

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24 novembre 2007

Horreur

anpe_humour

Voici sur quoi je viens de tomber en cliquant sur Le Monde, et qui s'avère effrayant :

"La négociation entre syndicats et patronat sur "la modernisation du marché du travail", entamée le 4 septembre, doit s'achever à la fin de l'année. Elle porte sur tous les aspects du parcours professionnel.

CONTRAT DE TRAVAIL.
Le Medef propose la création d'un CDI "pour la réalisation d'un objet précis", et non plus en fonction d'une durée comme le CDD."


Le bel avenir qu'on nous réserve !

23 novembre 2007

Y a-t-il un journaliste quelque part ?

Voici un article de Libé qui m'a beaucoup plu et qui ne fait que renforcer ma grande inquiétude vis-à-vis des média français...

Télé. Les 13 heures et 20 heures sont sur le pied de guerre contre le mouvement social.

RAPHAËL GARRIGOS et ISABELLE ROBERTS

QUOTIDIEN : samedi 17 novembre 2007

A chaque grève son héros. En 1968, ce fut Daniel Cohn-Bendit. En novembre 2007, c’est dit, ce sera Jean-Pierre Pernaut, présentateur du 13 heures de TF1 et farouche défenseur de la veuve et de l’usager torturés par les grévistes privilégiés. Depuis lundi, Pernaut bout. Il grommelle, fait des mines et lève les sourcils. Certes, il est comme ça, Pernaut, mais tous les JT sont de la partie, accumulant les poncifs, balayant la pédagogie, relayant sans barguigner la parole gouvernementale. Au point que, chez les grévistes, on se met à virer des AG télés et journalistes. Récit d’une semaine de JT de grève.

 

 

 

 

 

 

 

pernaut_livre

 

La galère

 

Je suis… Je suis… Top : je suis un bâtiment de guerre, long et étroit, à un ou plusieurs rangs de rames en usage dans l’Antiquité… Je suis ? La galère, bien sûr. Les JT n’ont que ce mot-là à la bouche, entendu des dizaines de fois. Lundi, au sommaire du 20 heures de France 2, «galères en prévision». Quelques instants plus tard, c’est «une journée galère» qui se dessine. L’image est la même mardi sur TF1 à 13 heures : «Pour demain, prophétise Pernaut, on nous annonce du mauvais temps partout avec de la neige, du froid, de la pluie et du vent, un jour de galère donc pour des millions d’usagers des transports en commun». Tandis que son collègue PPDA débite de la «galère en perspective». Pas raté : dans la nuit de mardi, «la galère a commencé» sur i-Télé. Chez les voyageurs, très étonnamment, c’est la galère, ainsi que la perspicace Audrey Pulvar de France 3 le remarque : «Quelle galère !» On relèvera cette fine analyse par un anonyme jeudi de la situation des transports : «Entre le métro où c’est regalère et le train où c’est galère-galère».

 

L’usager

 

Et qui rame dans la galère ? Point de «voyageurs» ou de «passagers», mais, systématiquement, des «usagers», masse grondante et floue. A la télé, ils sont rois, victimes «résignées» (selon PPDA) de la grève «dure, dure surtout pour les usagers», clame David Pujadas, en ouverture du 20 heures de France 2 mardi. Et on le défend, l’usager. Ainsi Jean-Pierre Pernaut fulminant jeudi : «Troisième jour de galère pour les usagers qui, eux, n’ont pas le choix et doivent travailler jusqu’à 65 ans, et tous les matins.» Car, souligne-t-il mardi à l’appui de sa ligne éditoriale, «plusieurs sondages viennent confirmer l’hostilité des Français à cette nouvelle grève».

 

Alors on tend sans cesse le micro à l’usager afin qu’il puisse, sans crainte ni honte, s’exprimer. Plaintif : «Y en a marre, on nous prend en otage, qu’ils aillent prendre l’Elysée en otage !» (France 2, mardi à 20 heures). Revendicatif : «Faut que la France se rende compte qu’il y a des réformes qui doivent être faites» (même JT, même chaîne). Menaçant : «On va aller voir les grévistes, on va leur taper dessus» (TF1, mercredi à 20 heures). Parfois, l’usager s’organise : ainsi l’Association des usagers des gares a-t-elle eu droit à trois reportages en deux jours sur TF1 ! Emporté par son enthousiasme, PPDA annonce que l’association vient de se créer «face à cette nouvelle grève». Et qu’importe si, dans le reportage, on apprend qu’elle existe depuis 17 ans… Quand il est étudiant, l’usager devient un «antiblocage», en opposition aux «bloqueurs». Là aussi, il s’organise contre les grévistes, désignés par Jean-Pierre Pernaut sous le patibulaire vocable d’«individus» (qui ont bien mérité une volée de CRS à matraque). Chez l’antibloqueur, en revanche, «les points de vue sont nuancés» (Pernaut, toujours). Et «les étudiants distribuent des tracts, qu’on soit de gauche ou de droite». Pas grave si l’un d’eux, interrogé par la suite, est encarté à l’UNI, le très droitiste syndicat étudiant.

 

La débrouille

 

Surtout, l’usager est débrouillard. A chaque édition de chaque JT, une nuée de sujets sur «mon usager, mon plan B» ou, variante, «la famille Usager s’organise». Dimanche soir sur France 2, on filme une femme qui achète des mandarines sur un marché. Commentaire du journaliste : «Le plein de vitamines avant une semaine qui s’annonce très sportive.» Lundi et mardi, les JT alternent les reportages entre vélo, fidèle compagnon de l’usager, et covoiturage. Mercredi soir, dans un même élan, tous nos courageux usagers dorment dans les endroits les plus hétéroclites : les salariés d’un hôtel à l’hôtel («largesse d’un patron compréhensif» pour TF1 et «l’hôtelier sympa Bruno qui accorde une faveur à son personnel» sur France 2), des infirmières à l’hôpital, et, trouvaille de la Deux, des employés d’une agence d’événementiel… dans une yourte sur le toit du bureau. Ils en sont tellement contents chez France 2, de leur yourte, qu’ils y sont revenus jeudi !

 

Quelle grève ?

 

Au fait, c’est quoi, cette grève ? Qui ne s’est informé que devant les JT de la semaine n’en a aucune idée. Les journaux s’entament tous par un sujet sur le trafic, poursuivent avec nos usagers usés, quelques réactions gouvernementales ou syndicales de pure forme, mais d’explication du mouvement, point. Ou si peu. Ou si mal. Outil favori : la comparaison. Lundi soir, France 2 aligne un chauffeur de la RATP face à une conductrice d’une société privée à Rennes. Laquelle juge que «les conditions de la RATP en conduite et en stress sont pires que les nôtres». Sauf que Pujadas a d’emblée planté le décor : les deux «font le même travail». Le même soir, PPDA fait son pervers. «Revenons sur les revendications des grévistes», susurre-t-il avant de balancer un sujet en forme de foutage de gueule qui compare les cheminots d’aujourd’hui avec ceux du début du siècle dernier, à grands renforts d’images en noir et blanc de charbon qu’on enfourne dans la bête humaine ! Le lendemain, c’est un conducteur de la RATP que suit TF1. Son salaire ? 2 300 euros. La Une le donne en brut, ça fait plus.

 

Porte-parole

 

«La mobilisation syndicale se heurte à la volonté très claire du gouvernement de créer un système plus équitable de retraites, c’était dans le programme de Nicolas Sarkozy, il a été élu en partie pour ça.» Non, ce n’est pas du François Fillon, ni même du Xavier Bertrand, mais du Jean-Pierre Pernaut, ministre du 13 heures de TF1. Ça suinte de tous les sujets, de la hiérarchisation des JT, des mots choisis : la télé roule contre la grève. «La France peut-elle être réformée ?» se désespère Laurent Delahousse dimanche sur France 2. Quant à l’ineffable Jean-Marc Sylvestre, mercredi à 13 heures sur TF1, il sait : «Les syndicats ont compris que l’opinion publique ne les suivrait pas dans leur opposition systématique à une réforme in-con-tour-nable.» Et celle-là : «Notre obsession, c’est que les usagers soient le moins pénalisés par cette grève.» Non, cette fois, ce n’est pas un aveu de PPDA, de Pujadas, ni même de Pernaut, c’est du Fillon. Depuis une semaine, des millions de téléspectateurs – cinq millions pour Pujadas, sept millions pour Pernaut, près de dix millions pour PPDA – entendent les JT et le gouvernement leur parler le même langage en stéréo.

22 novembre 2007

Une autre page

merci_graffiti


Petit moment de "blanc", étrange pour moi : j'ai pris la décision d'arrêter le bénévolat dans le milieu du handisport au bout de trois ans. Les raisons ne sont pas à évoquer ici, mais j'ai le coeur serré en pensant à ceux qui m'ont tant donné, parfois sans le savoir.
Voilà, j'ai le coeur gros, ce soir, et pourtant je sais que j'ai pris une décision juste. Je ne voulais pas être en-deça de ce que je voulais accomplir. Alors je me suis retirée.
Ai-je eu raison ou tort ? Je ne le saurai que bien plus tard...

19 novembre 2007

Strike

greve


Dans l'absolu, je n'ai rien à redire sur les revendications des agents SNCF et RATP. Ils ne sont pas très clairs entre eux pour savoir ce qu'ils veulent exactement, mais  à part ça, je comprends leurs inquiétudes.
En revanche, mettre trois quarts d'heure pour faire 4km tous les jours (sauf le dimanche), ça finit par user. J'emmène S. à son travail ou au métro le plus proche, s'il fonctionne; puis j''enchaîne avec le lycée ou bien je reviens à la maison. Je me lève tôt, je ronge mon frein dans les embouteillages, je refais le plein d'essence deux fois plus souvent qu'habituellement.
Je constate que le gouvernement se moque autant des "usagers" (on ne dit jamais "clients" malgré le fric que l'on dépense dans les transports) que des grévistes.
Et bien là, ras-le-bol. Je voudrais que ça cesse. Mon avis n'intéressera personne, je le sais, et cela n'y changera rien, mais j'avais juste besoin de le dire.

18 novembre 2007

Have a break

sacs_shopping


Petite journée magasins + restau mexicain avec ma mère. C'est assez rare pour être noté.

Allez, je file dans le froid vers de nouvelles aventures shoppingesques !

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