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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
31 août 2006

Bon pied bon oeil

Mail d'Ebay ce matin : "Pour la rentrée, partez du bon pied !"


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30 août 2006

L'Ombre du vent

ombre_du_vent
Carlos Ruiz Zafon, L'Ombre du vent,
Livre de Poche, 637 p., 8€


Etrangement, j'ai beau être clouée chez moi, je ne lis guère, sauf le soir avant de m'endormir. Mais je me devais de vous parler de ce second chef d'oeuvre de mes lectures estivales. Dès les premières lignes, on est plongé dans un univers à part, fait de rêves et de souffrances, où la réalité se mêle au fantastique... Je n'ai pas lâché cet ouvrage de presque 700 pages, en voulant toujours plus. Entre Timothy Findley (voir entrée précédente dans la catégorie "Lektur") et Carlos Ruiz Zafon, j'ai été fort gâtée cet été : on lit rarement deux oeuvres de cette trempe. Les personnages sont justes, attachants, et ne tombent jamais dans la caricature.

Allez, juste pour vous lancer un hameçon, voici la quatrième de couverture :

"Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, "ville des prodiges" marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon -Daniel Sempere, le narrateur- dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville" : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie."

29 août 2006

Crise identitaire

Attendu que :

  • je n'ai pas fait cours depuis juin 2005 même si je suis certifiée de l'Education Nationale,
  • que je suis à peine existante au sein de l'administration rectorale en tant que TZR,
  • que je ne vais pas faire de pré-rentrée ni de rentrée tout court à cause de mon pied (ah, ces profs, toujours en arrêt maladie !),
  • que l'on ne m'a pas même appelée pour corriger le Bac ou le Brevet session 2006 (c'était bien mieux d'emmener les bacheliers aux toilettes et surveiller des couloirs vides),
  • et j'en passe,

j'aimerais savoir dans quelle mesure je peux me sentir encore enseignante. Car je n'enseigne rien, à personne.

A vot' bon coeur, m'ssieurs 'dames ! Pour une pauv' prof sans élèves fixes...

enseigner

28 août 2006

Allô, docteur ?

Warhol_Freud
(Freud par A. Warhol)

Selon mes proches et selon moi-même (waouh, ça sonne bien prétentieux, ça !), il existerait plusieurs versions possibles de mon accident (en partant du principe que c'est mon inconscient qui a décidé que je devais me casser le métatarse et rester clouée chez moi) :

 

  1. Ma fracture permet de déplacer et focaliser mes angoisses sur ce souci précis, au lieu de penser au deuil de ma grand-mère.
  2. Ce jour-là, les courses me cassaient les pieds.
  3. En tant que TZR, comme je me sens à moitié prof, voire pas du tout, je n'avais pas envie de reprendre à la rentrée, surtout en ignorant à quelle sauce j'allais être mangée.
  4. Je voulais que l'on prenne soin de moi.
  5. "(..) est-ce ton investissement dans l'équipe handicap qui t'a obligée à te mettre à leur diapason ?"
  6. D'autres idées ?
28 août 2006

Mademoiselle K

mk8

Cette voix me trouble par sa rugosité, son androgynité... Parfois, on y trouve des intonations de M (Matthieu Chédid !). Le premier titre, "Ça me vexe", m'en rappelle étrangement un autre : "Le Brio" de Big Soul. C'est à découvrir et écouter ici.

mk3

(Photos tirées du site de la radio Aligre)

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27 août 2006

La poufeta

Moi : _ Si vous voulez bien, on va  faire la piqûre sur l'autre cuisse, parce que j'ai un hématome sur celle d'hier...

L'infirmière : _ Oui, pas de problème. Mais c'est normal, vous savez : on pique sur des vaisseaux sanguins. Des bleus, vous allez en avoir plein...

Comme c'est rassurant de savoir que l'on va ressembler à la schtroumpfette durant un mois, sans être sexy. Et j'aime le réconfort que les professionnels de la santé peuvent nous apporter, parfois.


schtroumpfette

26 août 2006

Lost

La peau moite d'une mauvaise nuit à tourner, à s'engueuler, à cauchemarder, les journées à changer des draps sur lesquels le chat a uriné pour une obscure raison, des envies de pleurer qui vont et viennent comme la pluie parisienne, l'angoisse de se retrouver seule, de perdre son indépendance et sa dépendance, le pied qui parfois se rappelle à moi, les papiers à faire pour signaler le décès de ma grand-mère, l'ingratitude réelle ou non pour ce que j'accomplis...
Perdue, au milieu de tout cela.


rue_perdue

24 août 2006

Momifiée

C'est absurde, mais c'est ainsi : la rentrée n'a pas encore eu lieu, et je dois envoyer un arrêt maladie à mon lycée de rattachement. Pas de pré-rentrée, pas de poste non plus pour l'instant. Et les piqûres anticoagulation injectées dans le ventre qui commencent demain. Pas le pied, tout ça.

absurde_2

Heureusement, il y en a beaucoup qui seraient morts.


23 août 2006

Le pied !

pied


Histoire de clôturer la merveilleuse journée d'hier, je me suis fracturé le métatarse (pied droit) en portant des cartons : ma cheville a fait "clac"... Urgences ce matin avec radios. Je ressors avec des béquilles, une attelle, prise de sang et piqûre anti coagulation. Sachant que je fais une crise vagale à chaque fois que l'on me sort une seringue, c'est l'extase.
Le comble étant mes six étages sans ascenceur (presque 20mn pour les monter, en nage). Heureusement, pas de rendez-vous avant le 12 septembre chez l'orthopédiste.
Là, je vais devoir me préparer mon déjeuner sur un pied, puis apporter le plateau tout en jonglant avec les béquilles. Charmant.

22 août 2006

En cette journée

Kansas, "Dust in the wind"        
   
"I close my eyes,
only for a moment, and the moment's gone
All my dreams,
pass before my eyes, a curiosity

Dust in the wind,
all they are is dust in the wind.

Same old song,
just a drop of water in an endless sea
All we do,
crumbles to the ground, though we refuse to see

Dust in the wind,
all we are is dust in the wind

[Now] Don't hang on,
nothing lasts forever but the earth and sky
It slips away,
and all your money won't another minute buy.

Dust in the wind,
all we are is dust in the wind
Dust in the wind,
everything is dust in the wind"



Albertine B., 1914-2006


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