"S'il a de la chance, l'écrivain peut changer le monde."

(Arthur Miller)

Voilà, c'est enfin officiel à deux jours de la rentrée : je peux rejoindre mon RAD. Ce mot barbare désigne mon établissement de rattachement administratif, et non pas le lieu où je suis censée enseigner.

Il est enfin marqué sur le site de l'Education Nationale. Ouf ! Parce qu'hier, quand j'ai appelé mon RAD, personne n'était au courant de ma venue... Charming, isn't it ?

Il n'y a plus qu'à attendre pour voir si je serai en poste quelque part au fin fond de l'académie.

Depuis 2002, mon salaire n'a pas augmenté d'un iota.

Tout va bien.

Depuis 2002, en 43 mois, le prix du baril de pétrole a augmenté de 196%.

Lun de mes films favoris est enfin sorti en DVD !

L'invitée de l'hiver The winter guest

Un film d'Alan Rickman

Avec : Emma Thompson (Frances), Phyllida Law (Elspeth), Gary Hollywood (Alex), Arlene Cockburn (Nita)

Production : Capitol Films présente une production Pressman/Lipper en association avec Fine Line Features, Channe

Frances a perdu son mari. Sa mort lui a tout pris : la lumière qui éclairait ses photos, l'envie de vivre, de parler, d'écouter, d'aimer... même son fils Alex.

Alex, lui, se bat pour retrouver une place auprès de sa mère que ce père, même disparu, occupe en totalité. Grâce à Nita, adolescente qui n'a pas ses peurs, il avance malgré tout sur le chemin de la vie.

Elspeth, mère de Frances, sait qu'elle parcourt le chemin inverse de celui d'Alex. Mais elle ne renonce pas et pour ramener sa fille dans le monde des vivants, elle lutte pied à pied contre Frances, pour Frances.

Dans cette petite station balnéaire écossaise perchée sur des rochers au-dessus de la mer gelée, tous attendent l'Invitée de l'Hiver, que chacun nomme à sa façon et avec laquelle ils finiront par se réconcilier.

Je l'ai promis à mes hôtes d'hier soir : notre salad party est digne de mon blog !

  J'ai passé la soirée chez ma vieille amie S. et son compagnon F.. Notre repas avait failli être annulé à cause d'un problème de serrure : la clef de mes amis était coincée à l'extérieur de leur porte d'entrée. La veille, le serrurier avait tapé et scié pendant trois heures avant de s'avouer momentanément vaincu et de casser une fenêtre pour entrer chez S. et F.. Entre temps, il s'était avéré grand mélomane : voyant des instruments de musique dans l'appartement, il avait engagé la conversation :

_ C'est joli, ça (désignant une sorte de petit tambourin, digne d'Esmeralda).

_ Oui, nous sommes musiciens. Nous faisons de la musique ancienne. De la musique médiévale.

Un silence.

_ Ah, oui, de la musique ancienne. Comme Nirvana.

Bref, il devait changer la serrure de leur porte blindée hier matin. Mais étant arrivé avec neuf heures de retard (!), après s'être excusé ("L'organisation est mal organisée"), il a débuté les représailles à 21h30, au beau milieu de notre salad party (blasphème !).

Les étincelles passaient sous la porte du salon, la scie alimentait nos maigres silences, et ainsi passèrent deux heures... Le serrurier est donc reparti à 23h35. Jamais vu ça avant.

Le comble, c'est qu'il a facturé ses interventions à des prix exhorbitants (1500€ le tout), mais c'est le seul serrurier accepté du syndic' de l'immeuble de mes amis...

Outre cela, je dois quand même préciser que j'ai mis 30mn à me garer près de chez eux, alors que j'étais... en scooter : une série de sens uniques m'avait déroutée (au sens propre). Shame on me.

  Aujourd'hui, programme axé sur le tir, même si je n'ai pas décoché une seule flèche ! J'ai fait un tour sur le Championnat de France du 2 x 50m (ancien "Fédéral", nom que je préférais) car j'y avais un rendez-vous, et pour le plaisir d'être pour une fois spectatrice.

Non seulement mon entretien a été fructueux (perturbateur, aussi...?), mais j'ai pu avoir en main la Masters, armée à vide (poignée + corde + branches). Selon le revendeur, Samick va faire très mal et très fort avec cette poignée et leurs nouvelles branches... J'espère, car je soutiens cette marque depuis mes débuts et je trouve qu'elle a été trop dépréciée.

J'ai aussi pu croiser deux jeunes et grands champions, fort sympathiques au demeurant, et ne paraissant pas avoir la "grosse tête".

Et constater que je commence peut-être à avoir un peu d'ambition (je ne parle pas de quelque chose qui s'apparente à de l'envie, ou d'esprit de compétition négatif) : envie de taper plus haut, de progresser, de faire un tir beau et pur...

Pas impossible.

Je vais sans doute vivre cette année un tournant dans ma carrière d'archère. Vivement que la salle d'entrainement soit ouverte !

Aujourd'hui, programme amies : déjeuner à la maison avec V., après un entretien qu'elle a passé chez l'Oréal (parce qu'elle le vaut bien !), et je retrouverai S. ce soir chez elle pour une salad party.

Pour le coup, j'ai fait un délicieux gâteau au fromage blanc et une assiette solaire de crudités ! 

Il y aura peut-être une petite vadrouille en scooter (avec V. à l'arrière !) pour acheter le cadeau des 30 ans de S..

J'aime bien les journées comme ça. La vie est une question de détails.

Une fois de plus, j'ai eu droit ce soir aux sempiternelles pseudo vannes, fatigantes et fatiguées, sur les profs et leurs vacances, etc. Lasse, je n'ai que deux solutions pour ces obtus :

1) s'ils ont des choses à régler avec d'anciens profs, qu'ils aillent les voir et causent avec ces derniers; ou bien qu'ils s'allongent sur le divan d'un psy pour parler transfert.

2) s'ils estiment que le fonctionnariat doctoral est pépère, qu'ils passent les concours (ça tombe bien, avec le papy-boom, on recrute), et ensuite nous pourrons causer. Puisque c'est si bien, pourquoi ne pas s'y mettre ?

Mais surtout, surtout, s'ils ne passent par aucune de ces deux cases, qu'ils me fassent de réelles vacances en se taisant, car je n'ai rien à justifier, et surtout pas celles-ci.

J'ai très envie d'une nouvelle poignée (pour Noël, sans doute, mais ça se prépare longtemps à l'avance, ce genre de choix) et j'hésite entre deux : la X Factor de chez PSE ou la  Masters de chez Samick. Je tire actuellement Samick, car j'aime beaucoup leur esthétique et que l'on sous-estime cette marque coréenne à tort.

Vraisemblablement, la PSE est plus légère mais j'ai eu de très bons échos sur la Masters (poignée officielle des tireuses coréennes, les meilleures du monde, et peut-être aussi future poignée de l'équipe de France...).

Mon coup de coeur est évident pour la Samick : je l'avais vue et essayée au tournoi de Nîmes. Mais j'ai eu aussi en main la PSE, qui est très agréable et assez fiable, je pense.

Le choix des couleurs est bien plus varié chez Samick (je craque pour la bicolore bleu/rouge !).

Ahlala, vous me direz que j'ai peu de soucis.

Peut-être.

Quoique.

  Je crois être à un tournant sur le plan du tir à l'arc, pour cette nouvelle saison qui s'annonce : changement de matériel, nouveau coaching (no more comment, it's top secret !), envie de penser à mes résultats individuels avant de penser à ceux de l'équipe...

Je ne veux pas trop en dire pour l'instant, histoire de ne pas vendre la peau de l'ours, mais je sens que cette année de tir va être différente.

Tant mieux, car j'ai plus subi qu'autre chose la saison 2004-2005.